Coup de cœur francophone
#ccf16 – Louis-Philippe Gingras – Questionnaire
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#ccf16 – Louis-Philippe Gingras – Questionnaire

Il lance son album à la Sala Rossa le 2 novembre. On y va pour le show, mais on reste pour le chow-mein au beurre de pinotte. Ah, et on reste aussi pour entendre le mot chalet et ainsi terminer sa soirée sur une note de zénitude. En plus, c’est gratuit!

  1. Quel sera le premier mot que vous allez prononcer en entrant sur scène?

 « Salut ». Le deuxième sera « Montréal ».

2. Et le dernier?

Le dernier mot de la dernière toune du disque que je m’en vais sortir est « chalet ». Ça finit ben, je trouve. C’est mon mot préféré de la langue française. Juste de le prononcer, t’es déjà plus relaxe.

3. Quelle sera la troisième chanson que vous allez jouer?

 C’est une toune que j’ai écrite quand je travaillais dans la shop de ski-doos pis de remorques à mon oncle Marco. Ça jase de travail et de calendriers érotiques. Ça s’appelle Cap d’acier. Gros finger picking, c’est le fun à jouer.

 4. Autre que vous, quel est votre coup de cœur durant le festival et avez-vous remarqué l’excellent jeu de mots que je viens de faire?

 T’as fait le même jeu de mot y a deux ans, me semble. Not impressed. Pour vrai, j’ai pas checké la prog encore, mais je me dis que Brach doit ben avoir un show. Faque Philippe Brach!

 5. Durant votre concert, allez-vous porter des bas?

Oui. Pis des souliers. Pas comme l’osti de pauvre à Philippe Brach qui joue steady en pieds de bas. Y est tellement connecté avec les éléments.

6. Si vous pouviez donner un conseil à un jeune musicien qui vous lit présentement, ce serait quoi?

Keep your day job. Non, mais c’est un vraiment beau métier. L’idée c’est d’être entouré des bonnes personnes qui croient en ton potentiel. Je suis vraiment chanceux, je joue avec des musiciens de feu, j’ai une équipe de feu avec mon label (Simone Records), pis je travaille juste avec du monde qui torche. Je pense qu’après avoir vraiment travaillé sa patente et défini ce que tu veux vraiment faire, la prochaine étape – pas toujours facile – est de s’entourer des meilleurs humains possible.

7. Si on devait franciser l’expression « googler », quelle serait votre suggestion?

Gougouner.

8. Avez-vous pris une photo de vous (ou de votre groupe) pas trop pire dernièrement que vous aimeriez nous partager?

 Hey non, pour vrai. Le band a changé récemment : un petit nouveau au drums portant le doux nom de Charles Guay pis un jeune de chez nous, Rémi Cormier, ben talentueux à la trompette pis au claviers. Pis à date, au show du 2 novembre, on va être presque une douzaine sur le stage.

En ce moment je suis dans une chambre d’hôtel quelque part en France pis ma gang est pas là. Faque je vais juste prendre un selfie avec ma nouvelle calotte des Marlins de la Floride. Vraiment désolé.
 20161013_1454319. Si on écoutait les paroles de vos chansons à l’envers, quel serait le message qu’on entendrait?

 J’ai essayé avec le test pressing de mon vinyle. C’est vraiment cochon.

10. Si vous étiez seul sur une île déserte, quels seraient les 3 albums que vous auriez en votre possession et surtout, comment auriez-vous fait pour vous rendre sur une île déserte?

Sonny Rollins – Way out west
Grant Green – Idle moments
Pis le premier disque des Barr Brothers

 En général les gens se ramassent sur une île déserte suite à l’échouage d’un bateau. Mais ça a l’air dangereux. Si y a un métro qui se rend, je vais prendre ça.

 11. Donnez-moi 3 arguments qui vont me convaincre d’aller voir votre concert.

Ça va être le plus gros show que j’ai produit dans ma vie.
C’est gratuit.
Y risque d’y avoir un stand de chow-mein au beurre de pinotte.

 12. En général, êtes-vous pour ou contre?

 Je suis toujours contre ce genre de questions.

 13. Je vous laisse maintenant un peu d’espace publicitaire pour donner libre cours à votre imagination :

Ah ben, c’est gentil! Tiens, je vais arrêter de dire des niaiseries. Si quelqu’un que tu connais – ou toi-même – saute une coche pis commence à penser que la tv s’adresse à lui ou que la mafia a installé des caméras dans ses céréales, y existe un réseau très cool et très humain de cliniques au Québec qui se spécialisent dans les soins aux jeunes adultes qui en sont à leurs premières psychoses. Je suis pas mal fier d’être leur porte-parole depuis bientôt trois ans en tant que gars à qui la tv s’est déjà adressée. Faque ce réseau/organisme s’appelle l’AQPPEP (l’Assocation québécoise des programmes pour premiers épisodes psychotiques). Sont ben blood, check leur site web:  www.aqppep.ca.

Le 2 novembre à la Sala Rosa, dès 20 h.
C’est gratuit.
Plus d’infos sur le site de Coup de cœur francophone.