Eh oui. Je donne rarement dans le billet nécrologique. Mais voilà, Steve Jobs est mort aujourd’hui. Le fondateur d’Apple, qui a révolutionné le monde des micro-ordinateurs personnels.
Je donne rarement dans le blogue nécrologique, que je vous disais, mais voilà, Jobs, je lui dois quelque chose.
J’ai bien eu un Vic 20 tout jeune, mais mon premier ordi, le premier avec lequel j’ai eu le sentiment que je pouvais écrire, que je pouvais créer quelque chose, le premier que je me suis payé de ma poche, c’était un Macintosh… Vous le voyez sur la photo que je viens de prendre dans ma cave.
Avant cela, nous avions ce même vieux macintosh à la maison. Enfin, peut-être pas le même modèle, mais tout comme. Une boîte beige. Je me souviens de mon père et moi, devant notre ami qui était venu nous montrer comment ça marchait, éberlués.
J’habitais aussi avec mes grands-parents. Mon Grand-Père tapait tout à la dactylo. Je me souviens de ce son des frappes… Et je me souviens que ça a soudainement changé dans la maison quand il est mort. Nous avions changé de génération. Ça ne faisait plus tack tack tack, mais plutôt toc toc toc…
On s’y est tous mis. Je me souviens avoir tapé mon dernier travail de CEGEP, juste avant d’abandonner, pour me mettre à taper de la poésie.
C’est ça les premiers macs pour moi. Et sans le savoir, à cette époque, nous étions des millions à taper et à manier la souris pour la toute première fois. C’était avant Windows, avant tout… C’était les premiers macs, qui nous avaient libérés des écrans noirs et de l’inquiétant curseur clignotant.
Pierre, mon patron, me racontait l’autre jour son souvenir d’avoir créé le premier numéro du Voir sur un Mac II…
…Combien de projets désormais incontournables ont ainsi vu le jour dans tous les domaines de la culture?
Alors, comme je vous disais, Steve Jobs, je lui dois quelque chose.
Ma mère est morte du cancer à 59 ans il y a une dizaine d’année… Je n’ai presque plus rien d’elle, sauf son vieux Imac, le modèle tout intégré avec un écran CRT que j’avais ramassé dans le sous-sol après sa mort. Je l’ai toujours celui-là aussi… Je n’ose pas m’en défaire, plein qu’il est de tous ses courriels.
Ciao Steve. Si tu la croises, dis-lui bonjour!
Une belle touche perso Simon.
ho woww jé pleurré ta réusi tres beau commentaire xox
nostalgique , émouvant , que dieu les aient tous en sa sainte miséricorde
améne