Suite au triste événement de mardi soir dernier, Mario Beaulieu président de la Société Saint Jean Baptiste lançait cette semaine un appel au calme et à un climat de discussion plus serein… En faisant des médias anglophones les grands coupables du meurtre de Denis Blanchette, mort sous les balles de Richard Henry Bain. Ces derniers, disait-il, «doivent porter la responsabilité de ce climat de peur qui est propice à l’arrivée de ces gens là». Il répétait sensiblement les mêmes arguments dans une lettre ouverte publiée hier au Devoir.
Admirez bien cette prouesse: On lance un appel au calme –se présentant ainsi comme un modéré- tout en déclarant coupables, sans enquête et sans procès, les médias «anglophones». Il faut être assez optimiste pour s’imaginer qu’un dialogue serein puisse émerger de ce genre d’accusations lancées à la va vite, sans aucune réflexion et en ignorant tout des motifs du tueur, de son passé et de son état d’esprit.
Ne réfléchissons pas surtout, pointons les médias anglophones. Une belle aubaine!
Mario Beaulieu est semblable à un pyromane qui appelle les pompiers et qui leur propose d’utiliser du kérosène pour éteindre l’incendie qu’il a contribué à allumer.
Tout cela est fascinant. Infiniment triste, mais fascinant tout de même.
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Dans le monde de la culture alternative, on connaît assez bien Mario Beaulieu et son fameux désir de créer un climat serein pour un dialogue entre les deux solitudes. C’est une histoire connue que j’ai déjà racontée à quelques reprises. Je me permets de la ressortit aujourd’hui, au risque de radoter un peu.
En 2009, une poignée de travailleurs culturels ont proposé d’inclure des musiciens anglophones dans un spectacle organisé à l’occasion de la fête nationale intitulé «L’Autre Saint-Jean». Il s’agissait d’un réel désir de dialogue et de rapprochement des deux solitudes dans une célébration de la nation. Il n’était pas question de chanter les succès du hit parade américain, mais bien de laisser des musiciens montréalais anglophones prendre part à la fête avec leurs créations et d’envoyer un signal: nous sommes ensemble pour fêter ce soir.
À l’époque, Mario Beaulieu était président du Comité de la Fête Nationale, une créature de la SSJB qui a le mandat d’organiser les célébrations de quartier le 24 juin. L’Autre Saint-Jean était un de ces spectacles qui se tenait –et se tient toujours- au Parc Pélican dans Rosemont. Lors de l’annonce de la programmation, les organisateurs ont dévoilé le nom des artistes en vedette, notamment le groupe Lake of Stew et Bloodshot Bill, des artistes anglophones bien connus de la scène locale Montréalaise.
Dès le lendemain, Mario Beaulieu intervenait personnellement pour les faire retirer de la programmation. Il n’était pas question que le travail de ces artistes anglophones puisse servir, d’une manière ou d’une autre, à célébrer la nation Québécoise. L’histoire avait fait assez de bruit à l’époque et j’avais moi-même dénoncé dans mes chroniques cette bête fermeture d’esprit qui mine toutes les tentatives de créer des lieux de rencontre et de dialogue.
J’aimerais ici attirer l’attention sur un passage tiré de cette chronique que je signais naguère:
Jean-Pierre Durand, membre du Conseil Général de la SSJB tenait à ce titre, sur le Forum des Éditions du Québécois, des propos sans équivoque, sous le pseudonyme de D’Iberville : «Non seulement, (…) on a chialé, mais on serait allé foutre le bordel au Parc du Pélican si les chansons avaient été présentées en anglais.(…). On ne se serait pas arrêté qu’au seul chiâlage… on se serait pointés au Parc du Pélican. C’est une guerre que nous menons, (…), pas une partie de jeu de dames !».
Notez que ce Jean-Pierre Durand, si prompt à parler de «guerre» et à menacer de «foutre le bordel» lorsqu’il s’agit de créer des lieux de rencontres entre anglophones et francophones, siège toujours au Conseil Général de la Société Saint-Jean Baptiste… Il est en même aujourd’hui le premier vice-président!
Ce type, à l’époque, parlait bel et bien de «guerre», un terme peu propice au compromis s’il en est un. Il semble qu’à la SSJB, on n’y voit pas trop de problème, si bien qu’on est même prêt à lui donner un rôle dans les hautes instances.
Nous avions été plusieurs à dénoncer une telle attitude, notamment par le biais d’une lettre ouverte signée par des dizaines de travailleurs culturels. La SSJB et Mario Beaulieu n’ont pas eu le choix de reculer devant la pression médiatique. Je vous invite à retourner relire cette lettre et le nom des signataires… Il ne s’agissait pas de fédéralistes intégristes, mais bien de plusieurs acteurs des forces vives de la culture québécoise.
Pour la petite histoire, quelques énervés folkloriques se sont effectivement pointés lors du concert, insultant copieusement les musiciens anglos, pointant très haut leurs fingers en criant «Québec français» et autres slogans aussi connus que pittoresques. Les organisateurs ont été forcés d’engager une équipe de sécurité spéciale. Hormis ces quelques zigotos, la soirée s’est bien déroulée. L’Autre Saint-Jean est devenu depuis un spectacle incontournable qui inclut toujours des anglophones. Cette année, d’ailleurs, François Parenteau, gentleman Zapartiste bien connu pour ses convictions souverainistes, en était le porte-parole. La seule différence, c’est que les organisateurs se dissocient désormais des festivités officielles… Plus question pour eux de faire affaire avec la SSJB. Plus jamais.
Mario Beaulieu est en quelque sorte l’éminence grise du nationalisme identitaire au Québec pour qui aucun compromis n’est possible. Un nationalisme identitaire «en guerre» qui ne souhaite aucune discussion avec «l’ennemi» et que nous avons institutionnalisé à notre insu en laissant le mandat à la SSJB de fêter la Nation avec un grand N lors des célébrations officielles. C’est d’ailleurs ce même Mario Beaulieu qui prend la parole pour ouvrir le grand spectacle de la Fête Nationale au parc Maisonneuve à Montréal… De quoi donner aux anglophones le goût de se joindre au nous, j’imagine…
Rien n’a changé depuis. Comme Jean le Baptiste, ceux qui réclament un esprit de dialogue et d’inclusion crient dans le désert. La SSJB n’a absolument pas modifié sa position et Mario Beaulieu, qui est aussi président du Mouvement Québec Français, continue de parader à chaque fois qu’il le peut pour pointer du doigt des affiches en anglais dans le centre-ville de Montréal. Exclusion, dénonciation, délation, pointer du doigt, accuser, faire peur. Tels sont les ingrédients de la fameuse recette que concocte Mario Beaulieu depuis des années pour créer un climat serein de discussion qu’il réclame aujourd’hui.
Faites-nous rire, parce que c’est triste à voir. Très triste.
Je souligne, pour rigoler un peu, la dernière création du Mouvement Québec Français, dans laquelle Mario Beaulieu –visiblement très amusé- joue le rôle d’Obélix à l’occasion du Forum mondial de la langue française qui se tenait à Québec cette année.
http://youtu.be/Y9YDPDZPYIA
Certes, c’est de l’humour, des blagues, mais toujours dans le même champ sémantique du «combat», du village assiégé par l’ennemi, «l’infâme», où on ne fait aucune distinction entre New York et Los Angeles (des ennemis envahisseurs, indeed…oh my god !) et Pointe Saint-Charles ou Verdun … Pour ces clowns tristes, c’est du pareil au même. Eh oui, même sous le couvert de l’humour, il n’y a aucun doute, nous sommes en guerre.
Ne riez pas… Tout cela est très sérieux!
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Le plus triste, c’est que les grands partis politiques nationalistes et indépendantistes, le Bloc et le PQ, ne sont jamais arrivés à calmer les ardeurs de ces nationalistes identitaires qui sévissent sur toutes les tribunes. Il s’agit de leur base militante. Il serait injouable pour les hautes instances de ces partis d’inviter ces protagonistes de la division à cesser le petit jeu de la haine ordinaire. Pierre Curzi, à l’époque de l’Autre Saint-Jean, avait bien essayé d’en appeler à l’ouverture d’esprit … Il fut tout de suite dénoncé par Marc Laviolette du SPQ libre qui n’a pas perdu de temps pour l’accuser de faire implicitement la promotion multiculturalisme, suivi de près par Patrick Bourgeois du RRQ.
Lors des dernières élections fédérales, Sébastien Ricard s’attaquait au NPD et à Jack Layton en déclarant, en plein rassemblement du Bloc Québécois que Layton parlait un français de «vendeur de chars usagés». Évidemment, on aurait pu attaquer Layton sur ses positions, sur son programme, mais non, Ricard a choisi de l’attaquer sur la langue, une langue de crosseur, une langue de quelqu’un qui veut vous vendre une minoune trop cher. Un Anglo qui parle en français, c’est louche et c’est tout. Ne le croyez surtout pas. De la haine ordinaire et facile. Le public a bien rigolé et applaudissait, même. Il ne s’agissait pas d’une réunion de sous-sol entre quelques patriotes crinqués, mais bien d’un rassemblement officiel du Bloc Québécois, le plus grand de cette campagne électorale. Invité à commenter cette sortie d’une maladresse abyssale, Gilles Duceppe s’en était lavé les mains avec le savon de la poésie. «C’est un artiste, un poète» avait-il répondu. C’est un sophisme. La poésie n’évacue pas le mépris et les poètes peuvent dire des bêtises –et en disent assez souvent.
À la même époque, lors de cette même campagne électorale fédérale, le PQ tenait son congrès National et diffusait en ligne, pour l’occasion, une vidéo mettant en vedette ce même Sébastien Ricard. Un homme de talent et un acteur hors pair, sans aucun doute, mais écoutons cette poésie qu’il nous livrait (décidément, la poésie est utile…).
«Montréal est en guerre, chaque rue est une tranchée, refuser de la faire voilà le vrai danger.»
La guerre encore, l’affrontement, le danger, la colère même… Toujours le même champ sémantique où les discours de paix et la réconciliation ne sont jamais au rendez-vous.
Mais ensuite, quand le feu prend, on se dérobe et on appelle au calme… How funny is that!
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Faut-il alors se contenter d’accuser simplement certains chroniqueurs des médias anglophones de souffler sur les braises de la haine? Sans doute, il s’écrit aussi bien des bêtises du côté fédéraliste. Mais dénoncer ces prises de positions exagérées sans prendre en compte l’ensemble du contexte de cette polarisation où chacun se campe dans ses positions, en jouant à celui-qui-le-dit-celui-qui-l’est, c’est au mieux de la malhonnêteté intellectuelle, au pire un désir de creuser encore plus le fossé qui sépare les deux solitudes. Mentionnons aussi que bien des francophones s’époumonent de manière assez peu subtile sur les ondes de certaines stations de radio… Qui sait si Richard Henry Bain n’était pas un fan de Jeff Filion, qui s’emploie plus souvent qu’autrement à détester à peu près tout le monde dans le camp indépendantiste! Ce serait pour le moins embarrassant pour ceux qui souhaitent se battre encore une fois dans les tranchées linguistiques…
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Nous ne savons rien de ce Richard Henry Bain. Nous ignorons son histoire, ce qu’il écoutait, ce qu’il lisait, ce qu’il appréciait ou ce qu’il détestait. Nous savons simplement qu’il s’est pointé armé pour jouer du fusil lors du rassemblement du Parti Québécois au Métropolis.
Ne soyons pas dupes. Si certains groupes sont prêts, déjà, à monter aux barricades pour dénoncer des coupables, c’est qu’ils n’ont aucune envie de réfléchir au contexte politique qui a causé la polarisation que nous constatons aujourd’hui et au rôle qu’ils pourraient eux-mêmes jouer dans cette tragédie. Ils ne font que trouver un prétexte pour lancer les roches qu’ils ont reçues la veille, comme le fait justement Mario Beaulieu ces jours-ci.
C’est bien beau tout ça M. Jodoin. On sait qu’il y a des épais des deux bords. En même temps, vous donnez encore des munitions aux médias anglophones qui auront sûrement un grand plaisir à partager vous trouvailles sur Ricard, Beaulieu et cie. En tant que francophone, vous dénoncez les épais d’ici. Le seul problème, c’est que les anglos, de leur bord, ne dénoncerons jamais les leurs. Les Don Macpherson de ce monde n’écrirons jamais contre les chroniqueurs du National Post. Ils sont sûrement bien content de vous voir dénoncer vos compatriotes, car eux, comme je le disais, ne le feront jamais; ils ont compris la »game »…
Hum… Malheureusement -ou fort heureusement en fait- je ne peux être tenu responsable de ce que feront ou ne feront pas les chroniqueurs d’autres médias.
Autrement dit, vous me reprochez de ne pas jouer la même « game » que d’autres (que vous accusez implicitement de malhonnêteté intellectuelle). Voilà qui est pour le moins étonnant! Je devais, pas « patriotisme », me taire et être aussi malhonnête pour ne pas donner de munitions à « l’autre camp »… Non merci!
Voilà exactement le genre de jeu auquel je n’ai pas envie de jouer.
Au plaisir!
S.
Ce que je dis, c’est que vous devriez dénoncer l’hypocrisie des médias anglophones dans toute cette affaire, tout en dénonçant aussi ceux du Québec, comme vous l’avez fait. Car, sinon, vous faites figure »d’idiot utile », tout simplement.
C’est faux. Et je serais la première a en dénoncer un – M Beryl Wajsman, éditeur the Suburban et le Métropolitain, un journal bilingue (mon oeil, ahahhaha)
Eh bien, imaginez vous, vous n’avez pas raison: les anglophones ont aussi compris qu’il faut dénoncer leur propres radicaux, si on veut avoir une vraie conversation et ne plus en avoir des Bains puis des Galganovs.
Dan Delmar à National Post
http://fullcomment.nationalpost.com/2013/05/28/dan-delmar-pq-power-gives-rise-to-angryphone-lunacy/
Et les francophones, vont-ils déconcer leur propres lunatiques, comme Mario lui-même? Vont-ils finalement avoir une figure positive et conciliatrice répresenter la culture québécoise et la langue française?
M. Jodoin,
je trouve très triste de voir une telle intervention. Certe, vous avez peut-être raison de vous attaquer à M. Beaulieu et ses positions extrémistes, mais pourquoi vous attaquer à Sébastien Ricard? C’est tout à fait gratuit et il faut comprendre qu’en poésie on utilise des métaphores…que vous ne semblez apparemment ne pas comprendre…c’est pas parce qu’on utilise le terme guerre que cela signifie sortir les armes…franchement.
Il faut des gens pour protéger notre culture et notre langue, que voulez-vous qu’on fasse? Qu’on se dise, bien non parlez anglais il n’y a pas de problème. Mes parents sont francophones et ne se débrouillent pas très bien en anglais venant d’une région éloignée. Je crois que c’est leur droit d’être servi en français lorsqu’il se présente au restaurant ou à l’épicerie à Montréal. Que voulez-vous, on a pas tous la chance d’être nés downtown Montréal.
Ne mélangez pas tout, ce n’est pas parce que l’on défend la langue française qu’on veut se mettre à se battre au sens propre avec les anglais…
C’est vrai que la métaphore du « vendeur de chars usagés » à propos de Layton devrait aider vos parents à vous faire servir en français. Je n’y avais pas pensé.
Cela dit, personne ne dit « ben non, parlez anglais »… En tout cas, pas moi.
Bonne soirée!
S.
M. Jodoin.
Merci. From the bottom of my heart.
C’est tout.
Jonathan
je viens de lire ton papier, je suis d’accord avec toi sur certains points (moi aussi j’avais trouvé ça complètement épais le « lakeofstewgate ») et j’ai toujours milité pour un rapprochement des deux communautés, j’ai eu la chance d’être assez immergé dans la communauté anglo de mtl, et bien qu’elle n’est absolument pas homogène (une communauté peut elle vraiment être homogène?), je dois avouer que M. Beaulieu pointe du doigt un malaise bien présent (quoi que mal exprimé), depuis une trentaine d’année certains médias anglos (principalement les médias privés) cultivent un climat de paranoïa et d’apocalypse imminent envers leur communauté avec les méchants « separatists », au point ou ça en est complètement ridicule…
regarde ce vieux sketch de RBO qui date déjà d’environ 20 ans, c’est à peine une caricature… vraiment à peine là… imagine ça quotidiennement pendant 30 ans… c’est sur que ça va faire péter un plomb a quelqu’un de fragile un moment donné…
http://youtu.be/1-dIsGwR0r0
je soupçonne les jeunes anglos, ceux qui se mêlent bien aux francos d’être une génération moins dépendante des médias anglos locaux et de consommer plus leur nouvelles à l’international mais bon, c’est juste mon impression.
De la même manière que vos votez n’importe comment et que pour vous voter n’importe comment, c’est voter Québec Solidaire (parce que c’est drôle, hein!), hé bien moi je lis votre article n’importe comment et je crois que, par conséquent, que vous dites n’importe quoi. C’est malade.
S’il y avait UN seul lien vers un article débile du NP, tu pourrais t’éviter bien des questions. La game de la haine se jour des deux côtés.
Je suis originaire de la ville de Québec, j’ai habité à Montréal pendant 4 ans et jamais mais alors là jamais je n’ai été servi en anglais et jamais personne n’a refusé de me servir en français, c’est sûr que si vous quittez la Gaspésie et que vous déménagez à Westmount petite localité anglophone, peut-être que vous aurez quelques problèmes dans quelques commerces mais franchement oserez-vous dire que vos parents ne peuvent recevoir de services ou ne peuvent magasiner ou se faire servir dans un restaurant en français? Évidemment qu’argumenter sur une base de désinformation ça détruit le débat et lui enlève toute sa valeur!
Plus maintenant, tout comme le vieux stéréotype dans le « clip » de RBO cela a passé date il y longtemps. Les Westmountois (à l’encontre d’autres peut-être) font beaucoup d’effort depuis une décennie au moins. Promenez-vous sur la Sherbrooke pour voir.
(1)
Votre propos dans le fond c’est faire devier le debat des propos inquiétants dans la communauté anglophone vers d’autres propos.
Ma question est-ce qu’on s’attarde si peu aux propos qui vont trop loin dans le camp des nationalistes et si souvent aux inquiétudes profondes et propos de la commununauté anglophone
que l’on sente le besoin de faire devier le debat ?
Depuis quelques annéees je pense qu’il y a un certains nombre de propos et d’arguments de peur qui a mon sens vont trop loin et auquels on s’atarde justement pas.
Je dois avoué que je comprends pas trop votre démarche … on dirait la démarche de Jean Charest en regard des alléguaiton de corruption … éclabousser toutle monde … pour avoir l’air plus propre …
Est-ce que je suis le seul a trouver les propos etranges dans les commentaires du Journal La gazette pour les trouver significatifs ?
Au 2 commentaires on voit des truc comme loi 101 = racisme, etc …
Ici
http://www.lapresse.ca/actualites/quebec-canada/justice-et-faits-divers/201209/05/01-4571306-un-employe-deidos-congedie-pour-ses-propos-sur-lattentat-du-metropolis.php
Encore
« «Les bons assassins sont difficiles à trouver, ces jours-ci», a écrit Blake Marsh en anglais sur sa page Facebook, avant d’ajouter dans ses commentaires: «Je ne donne pas un mois à cette pute avant que quelqu’un fasse ce qui doit être fait avec davantage de précision.» »
ouf …
(2)
« Nous savons simplement qu’il s’est pointé armé pour jouer du fusil lors du rassemblement du Parti Québécois au Métropolis. »
Je pense que c’est deja en savoir beaucoup …
Il s’est quand meme retrouvé le soir de l’election … a l’endroit meme ou se tenait la reunion du PQ … au moment meme du discours … alors que dans le fond l’essentiel de la rhétorique négative sur la parti québecois est relative au référendum et la souveraineté et l’identitaire …
Quelqu’un pense que dans le fond c’est du a la plate forme environnentale ou sur l’agroalimentaire que le gars avait un desaccord prodond ?
Et pour le lieu … et le moment …
Il s’est pas retrouvé a son ancien lieu de travail, un cinema, un cosco,…. un poulet frit Kentucky … chez une ex … chez sa belle mere … chez un voisin avec qui il s’était chicané … ou chez une starlette qu’il harcelait … il s’est pas présenté dans une banque qui lui avait refusé le crédit …
Et puis on peut bien ne pas considerer les mots prononcé non plus … mais dans le fond pourquoi pas utilisé le reel …
On nous dit maintenant et ca cadre a mon sens avec le personnage …
http://fr.canoe.ca/infos/societe/archives/2012/09/20120908-214032.html
« Bain était obsédé par la politique québécoise et n’avait pas peur de mourir, selon un couple d’Ontariens »
« Selon le couple, Bain leur a dit que s’il était au pouvoir, il séparerait Montréal du reste du Québec et en ferait sa propre province. »
C’est drole mais moi le propos de separer montreal du Quebec par exemple je le lis beaucoup beaucoup beaucoup dans les commentaires dans le journal la Gazette ….
—
(3)
La responsabilité des medias et un climat de peur dans la communauté anglophone.
(a)
http://www.montrealgazette.com/opinion/Macpherson+What+federalist+voter/7151787/story.html
Quand on peut écrire dans un quotidien …
« Or cast a tactical vote for the Coalition Avenir Québec as a lesser evil than the PQ »
lesser evil ?
lesser evil ?
(b)
Et même ici ce qui se veut un texte portant sur la réconciliation …
http://www2.lactualite.com/freed/2012/09/08/lettre-dun-anglo-a-pauline-marois/
» Ils étaient nombreux à parler de la possibilité de vendre leur maison ou de quitter la province si vous formiez un gouvernement majoritaire, Mme Marois, surtout si vous alliez de l’avant avec toutes vos nouvelles politiques identitaires. »
Si c’est pas deraisonnable et le syptome d’une peur innocente je vois pas ce que c’est …
Moi cette histoire de quitter le Quebec … je le lis dans tous les sujets portant sur la politique dans le journal La Gazette.
(c)
Regardez l’emission medium large ou on discute du 4 septembre avec 4 membres de la communauté anglophone.
Et les entrevue avec Anne Marie Dusseault durant la campagne avec trois représentant de la communauté anglophone.
On constate qu’on envisage essentiellement la politique sous l’angle de la peur d’un referendum …
Meme dernierement un joueur de hockey qui s’inquietai qu prix des maisons …
(d)
L’affaire c’est que bien des membres de la communauté anglophones sont captifs de leurs medias.
Quand tu écoutes pas radio canada, tva, v tv, tu lis pas le journal de montreal, la presse, le devoir, meme voir.ca , …
Que tu sais pas qui est x,y ou z personnage publique …
Quelle sorte de vision tronqué et tordu on peut avoir du Quebec ?
Par rapport a votre « ouf.. »: Mais si on est une figure publique qui publie une photo de Charest sous la guillotine, on se fait applaudir… mais un particulier qui fait une joke perds sa job? C’est ca votre beau Quebecistan. Regardez bien le reigne de Pauline scrapper ce qui restait de vivable ici.
La morale: Si vous voulez faire des commentaire innapropries et garder votre job, allez en Paulitique.
Vous parlez « d’accusations lancées à la va vite, sans aucune réflexion et en ignorant tout des motifs du tueur ». Pourtant, le 4 septembre, nous avons tous vu et entendu Richard Henry Bain crier « Les Anglais se réveillent! Les Anglais se réveillent! It’s gonna be fucking payback time! Assez! Assez! » Voyez vous-mêmes (à partir de 3:20):
http://www.radio-canada.ca/widgets/mediaconsole/medianet/6040607?isAutoPlay=1
On entend les policiers essayer de le faire taire en lui disant ‘Richard, Richard! » Ils connaissent déjà son prénom. Quelques jours plus tard, le Journal de Montréal révélait que peu avant ces cris, le tueur avait dit aux policiers avoir agi parce qu’il était « frustré » de voir « une femme séparatiste » prendre la tête du gouvernement du Québec. Êtes-vous en train de prétendre que tous ces mots n’ont aucune signification? Avez-vous lu Pierre Foglia ce samedi?
Par ailleurs, ces nombreuses et virulentes accusations de racisme et de xénophobie d’éditorialistes et chroniqueurs des journaux anglophones à l’endroit de Pauline Marois, Mario Beaulieu ne les a pas inventées. Le Devoir du 31 août en faisait une saisissante énumération:
http://www.ledevoir.com/politique/elections-2012/357713/pauline-dans-la-mire-encore
Si vous n’êtes pas abonné au Devoir: http://www.vigile.net/Pauline-dans-la-mire-encore
Celle de Jonathan Kay (National Post, 23 août) qualifiant Pauline Marois de « most xenophobic major-party leader in all of Canada » n’est pas piquée des vers. Êtes-vous de cet avis?
Le 31 août, The Gazette publiait un sondage plaçant le PQ en tête. Il l’a accompagné d’une photo de Pauline Marois, le bras levé, ayant l’air de faire un salut nazi. Lisez les commentaires des lecteurs de The Gazette qui protestent contre ce choix de très mauvais goût, l’un d’eux prévenant le journal que l’indignation devant pareil coup bas est en train de prendre des proportions virales sur les médias sociaux:
http://www.montrealgazette.com/life/retains lead latest poll/7172957/story.html
Vendredi dernier, The Gazette a finalement enlevé la photo en question.
Dans le National Post du 1er septembre, Dan Delmar titre « Francosupremacy in Montreal, the intolerant PQ policy du jour ». Il élabore en écrivant que les péquistes « leave behind a path of destruction, and contempt for linguistic and religious minorities ». Il se scandalise que Pauline Marois croie que les immigrants qui veulent être candidats à une élection devraient avoir une connaissance minimale du français. Pourtant, les lois fédérales existantes exigent déjà la connaissance de l’anglais ou du français pour être citoyen canadien et la citoyenneté pour être candidat. Dans les faits, cela garantit que les candidats connaitront l’anglais au Canada anglais mais pas le français au Québec.Qu’à cela ne tienne, Delmar écrit que « the mere fact that she could consider such a blatantly xenophobic and undemocratic measure is frightening on its own ».
Même après l’élection et l’attentat, la chroniqueuse Licia Corbella (Calgary Herald, 7 septembre) se demande « Are one-third of Quebec voters bigots? ». Elle écrit que « fully 31.94 per cent of Quebec voters have no problem supporting the bigoted and racist agenda of the winning Parti Quebecois. Almost one-third of Quebecers voted for Pauline Marois’ PQ party, which not only seeks to make Quebec a country, but has policies that are so discriminatory toward religious and cultural minorities in Quebec, it’s shocking this is not a bigger issue in the province. » Elle poursuit en disant, « it’s disturbing that so many Quebecers found it acceptable to vote for such xenophobic policies ». Son texte de blogue de la veille s’intitulait « Why isn’t the PQ’s racism a bigger issue? »
Et ce qui précède est loin d’être exhaustif. Personnellement, je crois qu’il faut vraiment faire preuve d’aveuglement volontaire pour soutenir qu’un tel mitraillage d’injures associant le PQ et sa chef au racisme et à la xénophobie n’a pas de quoi influencer une personne psychologiquement fragile qui a 22 armes à feu à la maison.
En effet, ne soyons pas naïf. Les tensions psychiques existent au sein de notre société et font craquer les esprits les plus fragiles qui deviennent des révélateurs.
« J’imagine le même genre d’attentat à la chambre de commerce de Calgary lors d’une conférence de M. Harper. Le tireur s’appellerait Jean-Claude Desjardins et il aurait crié aux journalistes après son arrestation: Les francophones se réveillent! Les francophones se réveillent! » Foglia
Je pense que notre tendance à vouloir banaliser l’évènement cache notre peur de constater une certaine réalité. Oui il faut unir les deux solitudes (je me demande bien comment un Anglais peut se sentir seul en Amérique…) mais il ne faut pas fermer les yeux sur la haine qui existe de part et d’autre. Qui sait si elle existe plus de notre côté que de l’autre ?
exact. quand un crinqué saute une coche, c’est la faute au crinqueur. surtout quand ce dernier ment.
Ça, des crinqueurs et des gérants d’estrades, on en manque pas ! Sans dire qu’ils sont responsables, on peut tout de même avouer qu’ils tirent profit des frustrations et des tensions existantes en les attisant. Feu feu, joli feu…
@alain a
comment peux-tu ne pas admettre la responsabilité, une fois que le feu est pogné, de celui qui l’a « attisé » ???
Bravo Simon !
Ce sont des gens comme toi assez courageux pour dénoncer les injustices et au grands coeurs qui font la fierté du Québec.
Martin, la grande majorité des anglophones passe leur temps à faire des compromis et font des pieds et des mains pour tenter de s’intégrer à la société québécoise, mais ce n’est jamais suffisant. Il y en a plein qui sont nées ici. C’est faux que nous ne sommes pas prêts à nous améliorer si nécessaire et pour s’améliorer il faut tout d’abord reconnaître nos difficultés.
Se n’est pas compliqué, je ne serai jamais haineux envers qui que se soi.
Les oreilles mon ciller à plusieurs reprises lorsque j’entend les séparatistes:
des xénophobe, racistes, fermer sur eux même…etc
Peut–importe de qui viennent c’est propos, ils sont ignobles tout comme ceux visant des anglophones par exemples. Ils sont justement raciste.
De vouloir se donner un pays n’a rien de raciste, s’est de vouloir justement s’ouvrir sure le monde.
De vouloir partager sa fierté tout en protègent ses intérêts et laissant le ROC en faire de même.
Peut-être simpliste comme affirmation, toutes les raisons sont bonne pour se prendre en main dans une époque ou il est cruciale de le faire.
Au Québec nous poussons des valeurs égalitaires, nous voulons faire attention à notre environnent et ceux qui nous entours (femmes,enfants, aînées, minorités culturelles, sexuelles etc…), nous somme ouvert d’esprit.
Ce Québec ne vient pas que des Québécois de « souche » comme aimes dire certain, mais bien de chacun qui y à contribué jusqu’à maintenant.
(Un bel exemple nous à fourni le PQ et leur députée avec la charte de la laïcité.)
La meilleur manière d’enterrer la hache de guerre, (qui n’en est plus une au sens propre du terme) s’est de se mettre ensembles (franco,anglo et tout les autres) pour créer le Québec souverain de demain.
Je peux comprendre quelqu’un qui à le coeur Canadien et trouve alors déplorable d’avoir lue que Mr.Harper ne voudrais laisser le passeport Canadien à des Québécois souverains (comme il se fait entre 2 pays dans le monde).
Une fois devenu un pays, il n’y aurais plus aucun problème d’avoir des groupe anglophones et autres durant la fête national. lol
Bref, nous sommes en 2012, il est temps que le Québec se réveille.
Il se doit d’être au Nation Unis, aux J.O. comme tout autres tables et évènements mondiaux.
Décider des liens entretenus avec les autres pays de monde.
Merci!
Merci pour la pensée rationnelle, un vrai appel au calme.
M. Jodoin, si on ne sait rien sur Bain, ce n’est pas le temps de monter aux barricades. Mais pourquoi serait-ce le temps de faire son examen de conscience?
Vous me citez dans votre papier de façon hors contexte, alors qu’il aurait été plus fair-play de résumer le fil de la discussion qu’il y avait alors sur ce forum. On disait notamment que ce n’était que légitime que la Fête nationale du Québec se déroule en français, d’autant plus que la chanson de langue anglaise est présente tout au long de l’année et sur toutes les scènes québécoises, bref qu’elle ne manque pas de visibilité. On déplorait que certaines personnes exigent de l’anglais alors que, disons, une exception une fois par année n’est pas tant demander. On s’étonnait aussi que des gens comme vous, qui ne sont pas prompts à reprocher aux organisateurs de la St-Patrick de ne pas faire de place au français (alors que bon nombre de Québécois francophones sont d’ascendance irlandaise), montent si facilement aux barricades quant il s’agit de défendre la présence de la chanson anglaise… comme si celle-ci était absente des ondes et du paysage québécois. Bref, tout ce tapage (venant de The Gazette, La Presse…) pour ajouter de l’anglais était perçu comme de la provocation, tout simplement.
Ceci dit, même sorties de leur contexte, mes paroles étaient maladroites et mal choisies. Emporté par la colère, elles ont dépassé ma pensée et, d’ailleurs, j’ai bien dû le dire cent fois par la suite, ce que vous ne pouviez savoir. La SSJB n’adopterait d’ailleurs jamais un tel langage. Ceci dit, pour éclairer votre lanterne, sachez que cette institution, qui existe depuis 1834, n’a jamais été un bloc monolithique et que plusieurs courants (tous indépendantistes) s’y retrouvent. La SSJB n’est pas non plus « anti-anglais », mais elle est à coup sûr pour la défense du français. J’ose croire que vous comprendrez la nuance. Bref, si cela peut vous rassurer, je n’entretiens aucune animosité envers les anglophones et je fais la part des choses entre ceux qui font dans le « Quebec bashing » (mes adversaires) et la communauté anglophone (mes concitoyens). D’ailleurs, j’ai épousé une anglophone il y a 32 ans, qui est elle-même membre de la SSJB à part entière. Le 2 septembre dernier, je participais avec elle justement à un BBQ organisé par son église (protestante et anglophone), ce qui m’a permis une fois de plus d’échanger sur la politique avec des anglophones en mangeant du blé d’Inde… le tout, de façon courtoise et, rassurez-vous, j’ai évité d’employer les mots « guerre » et « bordel ». Mais j’ai parlé d’indépendance et de la loi 101… sur fond de chansons en anglais… comme quoi tout n’est pas parfait !.
Bonjour monsieur Durand,
Je constate avec joie -et je l’écris sans ironie- que vous déclarez aujourd’hui regretter vos propos. J’accepte ces regrets. À ma connaissance, il s’agit du premier mea culpa exprimé publiquement par un membre de la SSJB, plus de quatre ans après les évènements.
Il va sans dire que je suis fort heureux de vous en fournir l’occasion.
Malheureusement, il vous sera difficile de vous réclamer du club des mal cités hors contexte.
Pour le bénéfice des lecteurs, je propose ici des captures d’écran de vos propos, à l’époque.
http://simonjodoin.net/media/jean-pierre-durand-autre-saint-jean.jpg
http://simonjodoin.net/media/jean-pierre-durand-autre-saint-jean-2.jpg
Question de bien mettre tout ça en contexte -puisque vous en parlez- je souligne que tout cela se passait sur le forum du RRQ et de Patrick Bourgeois, duquel vous étiez un habitué et où les plus radicaux poussaient des hauts cris en se proposant d’aller saboter le spectacle. Ce qu’ils ont fait, d’ailleurs, encouragés par vous-même…
Le contexte, donc, était que certains membres des Jeunes Patriotes du Québec prenaient part à l’organisation du spectacle et que les plus radicaux, dont vous étiez, criaient à la traîtrise et souhaitaient en découdre avec cette attaque en règle contre le symbole de la sainte fête nationale dont vous vous faites les gardiens.
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Cela dit, je comprends que malgré ce contexte, vous revenez aujourd’hui sur ces paroles et que vous vous ravisez. Vous m’en voyez fort heureux et votre témoignage est touchant. J’espère que fort de votre expérience, vous pourrez suggérer à l’avenir des activités plus constructives à la SSJB, comme les épluchettes entre anglos et francos et, pourquoi pas, des agences de rencontre afin de former des couples entre ces deux groupes!
Bonne soirée et au plaisir!
S.
L’autre St-Jean n’a pas sa place. Qu’est-ce qu’il y a de difficile à comprendre dans le fait que la St-Jean-Baptiste est la fête des francophones d’Amérique? Ce n’est pas la fête des cultures du monde entier. Pour ça, il y a Drummondville.
Hum… Loin de moi l’idée de refaire ce débat ici, mais la Saint-Jean-Baptiste est devenue la Fête Nationale du Québec, et non la fête des francophones d’Amérique.
Un chat est un chat.
…Voilà tout.
Au plaisir!
S.
La St-Jean? Je vois ça comme la fête du Québec d’aujourd’hui. Pas d’hier, pas de demain. Donc à chaque année, c’est un nouveau Québec qui est fêté. Malgré tous les problèmes, qu’on peut pointer du doigt, on est chanceux « en crisse » d »avoir ce qu’on a. Point à la ligne.
Pis en plus les anglophones paient aussi des taxes et des impôts pourquoi n’auraient-ils pas le droit d’avoir leur place les empêcher de participer à la fête c’est de la discrimination pure et simple fondée sur la langue et ça contrevient aux chartes québecoise et canadienne des droits et libertés. On s’en va où avec de tels agissements?
M. Beaulieu m’a toujours apparu comme un zélé plutôt bizarre. Le typique séparatiste qui blame toujours les anglais et le Canada pour tout les malheurs du Québec. Cet homme devrait être relegé de ces fonctions. Il nous fait honte.
spécifie « nous » renée.
« M. Beaulieu m’a toujours apparu comme un zélé plutôt bizarre. Le typique séparatiste qui blame toujours les anglais et le Canada pour tout les malheurs du Québec. Cet homme devrait être relegé de ces fonctions. Il nous fait honte. »
Pour le bout …
« le typique separatiste qui… »
Quand vous faites cette generalisation c’est vous qui me faites honte.
Et Simon parce que je pense pas qu’il va vous reprendre de susciter le mepris par vos propos.
—-
Un des sophismes que je deteste le plus est l’homme de paille car du moment qu’on l’accepte impossible de discuter.
Une remise en question de la federation pour un certains nombre de raisons articulees devient … blame toujours les anglais et le Canada pour tous les malheurs du Quebec …
Une preference pour un etat souverain pour un certains nombre de raisons articulees devient etre un separatiste typique …
Je suis tannee de cette rhetorique innoncente.
Il n’y a pas que Mario Beaulieu qui se porte à la dégense de la langue française. La situation envenimée par le gouvernement Chjarest est dénoncée par plusieurs et commande l’urgence d’agir: »Si rien n’est fait, il y aura sans doute d’autres dérapages » Martin Lavallée.http://quebec.huffingtonpost.ca/martin-lavalee/langue-quebec_b_1862201.html
L’ objectif du billet de M. Jodoin est assez facile a décortiquer . Les méchants séparatistes sont encore plus méchants que l’ont croyaient ! Et la Société Saint-Jean Babtiste est un ramassi de racistes tout simplement !
Hey ! Pensez-y ! Faire porter une responsabilité certaine si ce n’ est pas une certaine responsabilté aux délires anti-souverainistes de la presse anglophone et certains de ses commentateurs est tout a fait irresponsable et impensable !!!! Nous avons tous et toutes rêvés .La propagande anti-péquiste du Canada anglais et même de certains chroniqueurs et animateurs francophones est une illusion donc elle ne peut être responsable du climat explosif qui aurait peut-être alimenté le cerveau d’ un anglophone francophobe un peu excité du nom de Bain !
Autrement dit les responsables de l’attentat seraient les méchants séparatistes et surtout la SSJB qui a mis le feu au poudre lors de la saga des artistes anglophones en 2009 a la fête de la Saint-Jean ! Le reste n’ est que de la récupération faite par les éléments les plus radicaux du mouvement souverainiste !
Ayoye ! J’ai mal a mon Québec !
Cher monsieur Asselin,
Vous êtes le seul ici, entre vous et moi, à faire intervenir le racisme.
Nulle part je n’emploie la notion de race qui n’a rien à voir dans cette discussion.
Libre à vous de disserter sur les sujets qui vous plaisent, mais ne confondez pas vos propres objectifs et les miens.
Au plaisir!
S.
J’ai été présent dans les forums de Radio-Canada pendant toute la campagne électorale et je peux affirmer sans peur de me tromper qu’il y a eu inflation verbale à un point tel que je me suis plusieurs fois demandé s’il n’y aurait pas mort d’homme après le scrutin si jamais pauline Marois était en mesure de forme le prochain gouvernement du Québec. La frustration des fédéralistes a atteint un point culminant après le premier sondage Léger & Léger mais c’est seulement trois jours avant le scrutin que quelques activistes anglophones ont commencé leur travail de démolition du PQ et de madame Pauline Marois. La presse, tant francophone qu’anglophone avait préparé l’opinion publique pendant 9 ans à une reddition de l’option souverainiste au Québec. La frustration des fédéralistes découlait de ce travail mal bâclé des Mass Médias du Québec parce que dans la tête de la majorité des fédéraliste radicaux, Pauline Marois était la seule responsable de la «résurrection» de l’option souverainiste et qu’elle seule devait être condamnée; une femme en prime, non mais, quelle folie! Je me le suis fait répéter des centaines et de centaines de fois. Il était clair dans le ton que la majorité des fédéralistes que Pauline Marois était le diable incarné venu détruire le Canada et que tout référendum sur cette question signifierait la fin du monde. J’ai pris part à la plus totale et radicale foire d’empoigne depuis que j’écris sur le net à partir de 1997; ça je vous le jure!
Je suis allé quelques fois voir les commentaires sur les blogues du Journal de Montréal et je peux vous dire que c’est épeurant ! pas juste sur le sujet de l’indépendance du Québec.
Faut-il alors se contenter d’accuser simplement certains chroniqueurs des médias anglophones de souffler sur les braises de la haine? – Simon Jodoin
Oui, tout à fait! Plusieurs journaux anglophones ont fait preuve de manque de jugement flagrant lorsque l’option fédéraliste perdait du terrain auprès de l’électorat francophone vers la fin de la campagne électorale du 4 septembre 2012; une poignée d’activistes anglophones radicaux et contre la prise en main des orientations politiques et économiques du Québec par les québécois, et qui camouflent depuis longtemps leur option fédéraliste pur et dur sous prétexte de la nécessité d’informer la population anglophone, sont à toues les élections provinciales au Québec en service commandé pour combattre les velléités politique autonomistes des québécois.
Et ils étaient en service commandé lorsque la prise de position alarmiste s’est fait entendre haut et fort contre la venue au pouvoir d’un gouvernement Péquiste au Québec; c’était clair comme de l’eau de roche. Ils n’en étaient d’ailleurs pas à leur première frasque de ce genre et ceux qui tentent de plaider l’innocence en leur faveur jouent à l’autruche. Ils savaient très bien ce qu’ils faisaient et pour quoi ils le faisaient. Ce genre d’intervention politiquement commandé dans les Mass Médias n’est que partie remise … demandez à Jean Lapierre. Il s’y connaît, lui! Des spécialistes de ce genre de «crasse» médiatique, c’est comme de coquerelles dans un logement insalubre; ça sort de partout lorsqu’on s’y attend le moins. La politique au Québec en est pas mal infectée par les temps qui courent, croyez-moi!
Des idioties, il s’en débite des deux côtés, On peut raisonnablement croire que ce n’est pas prêt d’arrêter. Il est inutile de jouer à celui qui le dit, c’est celui qu’il l’est. Il se trouvera toujours un imbécile pour créer un exemple plus éloquent que le précédent. Deux visions s’affrontent: ceux qui croient le français menacé et ceux qui ne le croient pas. Est-ce à dire qu’un des deux est plus légitime que l’autre? Je ne le crois pas. Nous sommes en démocratie et nous devrions pouvoir exprimer une opinion sans être accusé d’être colonisé, vendu ou à-plat-ventre devant les anglais. De la même manière, nous devrions pouvoir revendiquer une protection accrue du français sans pour autant être accusé de repli identitaire, de racisme, de xénophobie ou d’étroitesse d’esprit ou de fermeture face aux immigrants.
On connaît votre attachement au multiculturalisme, à l’ouverture sur le monde, au nous inclusif. Vous êtes convaincu profondément que le français n’est pas menacé au Québec et que c’est un combat inutile de chercher à protéger la langue. Soit, vous avez droit à votre opinion et elle est parfaitement légitime. Admettez toutefois que pour une forte proportion de la population, le français a besoin d’être protégé pour survivre en Amérique.
Nous entendons souvent des arguments en faveur ou contre les mesures de protection du français. Oh rien de définitif, chaque argument appelle généralement une contradiction du camp adverse dans les heures qui suivent. Bien difficile de trancher infailliblement.
Alors, direz-vous, rien, répondrai-je, tout ce que je revendique pour chaque camp c’est le droit de joindre l’un ou l’autre des deux camps sans se faire mépriser. Pour moi, votre chronique veut justifier votre point de vue, mais elle utilise les exemples les plus sombres d’un seul camp pour mépriser tous ceux qui ne pensent pas comme vous. Je suis souverainiste, je crains pour la survie du français, je trouve que nous perdons notre temps au sein du canada et je ne crois pas au multiculturalisme qui me demande d’oublier mes origines, mes us et coutumes pour me fondre dans le creuset de toutes les cultures qui composent maintenant notre société, montréalaise en particulier. Pour moi l’immigration est un apport positif, mais je souhaiterais qu’une véritable intégration à la culture française d’ici se fasse alors qu’on constate assez invariablement que ce n’est pas le cas présentement. Une forte majorité des immigrants allophones revendiquent le droit de s’intégrer à la culture canadienne avant tout anglophone et c’est ce qui me fait craindre l’assimilation à plus ou moins long terme. Lorsque vous assimilez tous ceux qui pensent comme moi à des extrémistes de la trempe de Mario Beaulieu, je me dis que vous jouez à celui qui le dit, c’est celui qu’il l’est. Dommage, on n’a pas besoin de ça.
Il n’y a rien de surprenant à la réaction des gens lorsqu’on les force à faire quelque chose qu’ils ne veulent pas faire. « Vendez » la beauté du français au lieu de forcer les gens à l’accepter…
La grande majorité des gens sont erratiques dans leur manière de penser et paresseux au cube lorsque vient le temps de suivre des règles de grammaire d’une langue. Une langue savamment codée, aussi belle soit-elle, ne conviendra jamais au plus grand nombre. Dans le monde, l’anglais convient à ce genre de clientèle sans discipline d’aucune sorte et de structure cérébrale particulière sauf pour apprendre comment faire des $$$$; l’anglais est facile à apprendre et à utiliser mais il s’abâtardit constamment et il va toujours demeure primaire parce qu’il obéit aux lois du moindre effort. Protéger le français au Québec, sa beauté et sa complexité n’est pas un choix, c’est une obligation parce que ce sont les francophones cérébralement négligents et paresseux qui la menacent le plus actuellement.
L’Amérique, pour bien des gens, est encore porteuse du rêve américain. Et le rêve américain est synonyme d’anglais. Pas étonnant que les allophones veuillent s’intégrer à la culture anglo-saxonne. Comme bien des Québécois « de souche », d’ailleurs. Malheureusement, pour qui s’ouvre les yeux, ce fameux rêve relève surtout du mythe ; même si, ici, on y vit passablement bien, comparé aux autres régions du monde. Je crois, comme vous, que notre culture et notre langue se retrouve dans un état de précarité et qu’elle requière des mesures particulières pour assurer sa pérennité. Ce qui n’est pas le cas de la culture et de la langue anglaise. On ne peut pas nier l’histoire et faire fi du passé. Du point de vue de l’histoire, nous demeurons un peuple conquis. Et probablement que c’est encore le point de vue de bien des Canadiens.
Je sais que cet article a été publié il y a plusieurs mois et que vous ne lirez probablement pas ce commentaire. Mais, je me permet tout de même de faire celui-ci parce que j’ai été interpellée par vos propos concernant l’intégration des immigrants au Québec. Pour vous donner le context dans lequel j’évolue quotidiennement, je suis franco-ontarienne, mon conjoint est un immigrant de 2e génération dont les parents parlent peu français et encore moins anglais, et je travaille dans une école de langue privée où j’enseigne le français (et parfois l’anglais) comme langue seconde à des adultes nouvellement arrivés à Montréal. Je suis aussi étudiante dans une université francophone (pour l’instant) et j’habite à Montréal depuis plus de 4 ans. De façon générale, je baigne dans le multiculturalisme typique de Montréal, j’évolue dans un monde francophone surtout non-québecois (à part quelques collègues et amis) et un monde où la plupart de mes contacts ne sont pas nés ici.
Ce que je trouve dommage dans les critiques concernant les immigrants, c’est qu’on s’attend à une intégration complète mais sans donner les outils nécessaires ni un contexte socio-politique chaleureux. Par exemple, les cours de français du gouvernement sont une vraie blague. Beaucoup des étudiants que je vois sont passés par ces cours, où on est entassés comme des adolescents du secondaire (et traités comme tels), et où les professeurs sont malheureusement très peu formés pour enseigner dans un cadre multiculturel. La plupart de ces étudiants (dépassé le niveau débutant) ont comme langue commune l’anglais, dont la plupart se servent pour communiquer lorsqu’ils ne comprennent pas quelque chose. C’est assez simple à comprendre, il est plus facile pour les deux partis d’avoir une langue de base dans laquelle ils peuvent communiquer si les explications ne sont pas claires en français. Cela permet aux étudiants d’être plus confiants et de bien comprendre chaque notion de grammaire. Mais voilà, ces gens peu formés à enseigner dans un cadre multiculturel refusent souvent toute intervention en anglais de la part des étudiants. Cela est malheureux puisque pour les gens nouvellement arirvés, ni l’anglais ni le français ont une connotation politique. Pour eux, il s’agit d’apprendre une langue et simplement d’utiliser un outil qu’ils connaissent pour y arriver. Je vous donne ces commentaires sur les cours du gouvernement en me basant sur les commentaires de mutliples étudiants, qu’ils soient asiatiques, anglophones ou européens à la base.
Ensuite, je me dois de vous mentionner l’épreuve qui attend l’immigrant fraîchement arrivé mais qui parle français. Peu importe que cette personne soit débutant(e) ou qu’elle soit à un niveau avancé où son niveau de grammaire est mieux que beaucop de francophones – aussitôt qu’un Québécois remarque un accent, on parle aux immigranst en anglais. TOUS nos étudiants qui prennent des cours de français se plaignent du fait qu’ils ne peuvent pas pratiquer hors de l’école puisqu’on leur parle en anglais lorsqu’ils ont un peu de difficulté. Non seulement cela, mais beaucoup d’entre eux rapportent qu’on se moque de leur accent en français (ce qui, comme adulte, peu tendre vers un refus de parler une langue). La chose polie à faire, et la chose qui permettrait à ces gens de se sentir réellement inclus, serait d’être plus patient vis-à-vis de leur apprentissage de la langue, afin de les laisser s’exprimer au marché, au parc, dans un café. Changer vers l’anglais ne montre en rien un désir de plaire des interlocuteurs francophones / québécois; il montre simplement que ces gens préfèrent prendre le chemin facile en changeant de langue plutôt que de supporter quelqu’un qui essaie de parler leur langue.
Je sais que cette question est totalement en marge du débat auquel on fait allusion dans ce texte…mais je trouve parfois que la société québécoise est très manichéenne: anglo vs franco. L’apport des immigrants est très important, et ceux-ci arriveraient à mieux s’intégrer en français si on leur donnait la chance. Les deux exemples que je vous ai donnés ici sont deux parmi tellement d’autres qui existent. Donc oui, on voit beaucoup de critiques envers ces gens qui préfèrent parler anglais et qui, comme immgrant, voient le Québec comme faisant partie du Canada (ce qu’ils ont le droit de faire d’ailleurs), mais il faut aussi voir l’autre côté de la médaille. Le manque de compétence du gouvernement concernant les cours de français obligatoires, les problèmes que rencontrent les immigrants souhaitant parler français avec les gens qu’ils rencontrent et, ce que je n’ai pas mentionné, la dégradation du français enseigné au Québec (la grammaire, le vocabulaire, la structure…tellement d’atrocités dans le français – surtout écrit – que je vois même chez d’autres étudiants francophones à l’université!!!) sont tous des problèmes qui ne sont pas causés par les immigrants mais qui pourraient être facilement réglés par un meilleur encadrement gouvernemental. Je crois qu’au final, il faut reconnaître la pluralité culturelle pour que tous se sentent acceptés. Dire aux immigrants qu’ils doivent être complètement québécois n’est pas concevable, comme vous ne pourriez pas devenir complètement américain si vous déménagiez au Texas demain. Il faut trouver un meilleur terrain d’entente tout en laissant à chacun des libertés culturelles qui sont tout à fait nécessaires pour une bonne intégration.
Monsieur Jodoin !
La raison pourquoi je suis le seul a faire » intervenir le racisme » c’est probablement parce que je suis le seul qui ose le faire !
Car il s’ agit bien de ça Monsieur Jodoin , une question raciale ….tout simplement ! Dans ce débat nous avons tous et toutes le mot » racisme » sur le bout des lèvres mais très peu ont le courage de l’ utiliser !
Je ne sais pas si je vous envie de pouvoir sonder les esprits de tout le monde pour en témoigner vaguement sur des tribunes web… Mais bon.
Bonne soirée.
S.
Ce que vous devez comprendre M. Jodoin c’est que dans le monde de M. Asselin tout est blanc ou noir, aucune nuance de gris. Donc tout ce qui peut être compris comme un argument qui possiblement veut défendre ou favoriser les minorités ou les fédéralistes est noir et tout ce que dit n’importe quel souverainiste est toujours blanc, donc défendu avec acharnement. Aussi bien avoir une discussion avec votre table de salle à manger.
M. Benoit a raison d’écrire : « Vendez » la beauté du français au lieu de forcer les gens à l’accepter… »
Tenter d’améliorer le français au Québec et notre réseau scolaire francophone en y enseignant correctement l’anglais itou, serait gagnant.
Nos Anglophones du Québec s’en viennent rapidement et très majoritairement bilingues, faidrait pas que nos Francophones se contentent de « baragouiner » l’anglais en se privant des ouvertures sur le monde et sur la culture américaine.
Il y a bien un léger pourcentage de journalistes et d’Anglophones racistes mais tous les Québécois francopones sont égaux aux Québécois anglophones ou allophones…en tout.
l’autre jour, je suis allé me promener sur la rue Mont-Royal, la voie royale de la gauche nationaleuse québécoise. Entrant dans une boutique pour y constater la quantité effarante de beau linge fabriqué dans des sweat shops du tiers-monde , ou allant me sustenter modestement au resto avec une quelconque poutine végétarienne, quelle ne fut pas ma surprise d’entendre beaucoup, majoritairement même, de la musique anglophone, aussi insipide que celle qui sévit dans les magasins de la rue Sainte-Catherine ouest.
Alors, si la SSJB veut se rendre vraiment utile, qu’elle foute donc un peu la paix aux Anglos, ceux qui vivent sur le Plateau, dans le Mile End, qui voteraient OUI, beaucoup d’entre eux dans un éventuel référendum, et qu’elle commence par dénoncer nos colonisés de luxe qui peuvent pas s’imaginer qu’une toune de Loco Locass peut aussi nous faire payer cher et acheter en masse des chandails, des jeans et autres bobettes « made in Québec »…
Les anglos du Plateau qui voteraient OUI a un référendum Monsieur Bourbonnais ???? Vous en connaissez sûrement un ou deux et peut-être trois !
Avec le ton et le mépris a peine affiché de votre commentaire concernant la » gauche nationaleuse québécoise » du Plateau j’ ai l’ impression d’ écouter un animateur inculte d’une radio-poubelle de la région de Québec ! .
S’ il faudrait que la SSJB dénonce » les colonisés de luxe » qui écoutent des tounes anglaises vous seriez le premier a déchirer votre chemise de bon canadien français fédéraliste !
Concernant Monsieur Beauchesne qui ne fait que » caqueter » sur le contenu de mes commentaires il serait temps qu’ il donne son opinion sur le sujet des blogues car nous finiront par le prendre pour le » chialeux » de service ! En fait nous le prenont déjà pour le chialeux de service !
monsieur Asselin, vous avez parfaitement raison. La poutine du Plateau me fait un drôle d’effet. Quand jen ai la bouche pleine, je me mets à penser tout de travers:-)
Merci, Simon Jodoin, merci infiniment pour enfin décrire ce, qu’il y a de louche dans la société québécoise d’aujourd’hui. Les anglophones aiment le Québec. Ils sont à 70% bilingues maintenant. Il est temps que M. Beaulieu soit démasqué pour le personnage haineux et caméléonesque, qu’il est. Merci de la part du mouvement Montréal Bilingue – Bilingual Montreal, mouvement qui cherche à réunir les deux solitudes, mais cette fois par le bais d’un dialogue bilingue.