J1 – Parce que le jour zéro, ça existe pas. T’as juste à pas dormir.
Oui oui, on est venus voir des films et faire la promotion du nôtre,
c’est ça qu’on fait. Mais mon mandat, c’est de parler de tout le
reste. Ça serait pas drôle sinon.
Fait que, c’est parti, la fameuse frénésie pis toute. Les affaires
ferment jamais, le monde ont des foies à toute épreuve pis Marie-Renée
remplit ton verre quand tu regardes pas.
Du bord du palais et de la plage, y’a les stands des psychologues à
côté des stands d’aide aux victimes d’agression au coup de coude dans
le sternum. Où que tu sois, t’entends le gars qui crie le nom des
vedettes dans le micro. Le tapis rouge est jamais ben loin, les
débiles légers non plus. Les gens qui passent leur journée à attendre
leur chance de voir une vedette, perchés sur leur escabeau l’aut’ bord
de la croisette, ils sont légion. J’ai le goût d’aller faire un film
sur eux. Ça serait un kino-Cannes. Un Canot. (haha) On pense partir le
concours « gagne ton escabeau Prends ça court », avis aux intéressés.
Vise le top, quoi.
J’ai vu personne d’important aujourd’hui. Ben non. Mais un bon paquet
de petits chiens. Ça oui.
Et j’ai entendu des niaiseries.
Top 4 des drinks dégueulasses servis à Cannes (dans notre imagination)
L’embryon-brandy
Le mamelon dans un verre
Le « blood and champagne »
Le spécial Superman, pour les couche-tard: cellules souches et eau bénite
« Elle, c’est pas la croisette, c’est la décroisette » (entendu au Petit Majestic)
« Mac Daddy can kiss my ass » (un ninja)
« Faut que tu « gage » ta mouette » (manger une frite à la brasserie du
Casino est un sport extrême)
« Le bébé FICFA, y va être fidèle à son nom. Y sera pas gros gros mais
y va avoir du caractère, le petit
François-Ignace-Clément-Fabien-Auguste. »
« Qu’est-ce que Théodore fait dans mon cul? »
OLGA WAS HERE