Wow. Un petit mot de trois lettres qui résume tout ce qu’on a pu voir mercredi dernier, lors du premier de 8 grandioses spectacles, que donnera la troupe de Walking with Dinosaurs (La marche des dinosaures en version française), au Centre Bell cette année – ils sont ici jusqu’à dimanche.
Époustouflé, on fut, à la vue de ces gargantuesques créatures venues d’une autre époque, alors que, naguère, l’humain n’était même pas sur le point d’être. Se succèdent en tout une quinzaine d’espèces d’animaux depuis longtemps éteints, tel que les stégosaures, allosaures, platéosaures, torosaures (très proche parent des tricératops) et autres imposants brachiosaures.
D’emblée, on fut plus qu’impressionné par le niveau de réalisme de ces marionnettes et, en particulier, des grands robots.
Ces derniers sont évidemment opérés par des hominidés, dissimulés dans le socle situé sous la bête afin de pouvoir contrôler les allées et venues de ses dinosaures, alors que les mouvements de queue, cou et tête sont contrôlés avec une agilité et une fluidité époustouflante de façon téléguidée (à distance).
Les plus petites créatures – comme les raptors (utahraptors, plus exactement) – n’ont besoin que d’une personne sous le costume qui, d’un bras, manie la mâchoire et, de l’autre, le bout de sa colonne vertébrale.
Ce spectacle commenté (un acteur incarne Huxley, le paléontologue, en français ou en anglais) relate l’histoire des dinosaures de façon chronologique, jusqu’à leur disparition.
De plus, au niveau scénographie, le décor met magnifiquement en valeur cette parade de grands sauriens. À notre arrivée dans la salle, on constate qu’une grande gueule aux crocs acérés encadre les rideaux (l’entrée des ‘performeurs’), situés à l’une des extrémités de la scène, au parterre.
En plus de la structure rocheuse centrale et des contours rocailleux qui encerclent la scène de l’aréna, des plantes gonflables et joliment colorées viennent faire évoluer l’environnement de fort belle façon.
De plus, on a aussi droit à de remarquables mises en scène, comme quelques combats entre carnivores et herbivores, l’éclosion d’œufs de dinos et même le vol d’un ptérodactyle. Beau.
Le clou du spectacle est sans contredit l’arrivé de la star, le plus connu de tous les dinosaures : le tyrannosaure (ou T-Rex pour les intimes). Incroyable. De la puissance.
Pareil comme dans Jurassic Park. Mais en vrai. Avec tous les tonitruants rugissements qui viennent avec.
Votre scribe a passé le clair de son temps à ramasser sa mâchoire par terre tout le long du spectacle, c’est dire.
Une production aussi instructive et intéressante que divertissante. À voir, sans contredit, avec ou sans enfants et, en particulier, pour fanas de dinosaures. Wow.
PHOTOS : KRISTOF G.