Le lancement d’Ultramarr de Fred Fortin, c’était comment?
Le 16 mars dernier, au Théâtre Fairmount (ex-Kola Note, ex-Cabaret du Mile End, jadis le premier Club Soda) dans le Mile End sur Du Parc, notre bien aimé Fred Fortin a lancé son plus récent record perso.
Même si on avait pu le voir rocker plus souvent qu’autrement avec les Gros Mené et Galaxie sur toutes les scènes du Québec, reste que sa dernière offrande solo était Plastrer la lune, sorti en 2009 (près de 7 ans, bordel!), quand même.
‘Fait qu’écrire qu’on s’ennuyait de son finement bricolé folk bluesy et que son p’tit dernier Ultramarr était attendu relèverait de l’euphémisme le plus indu, t’sais.
Et pour ce cinquième long jeu, le secret le mieux gardé du Québec s’est entouré de musiciens d’exception. Pas surpris de revoir les Galactiques Olivier Langevin (ici à la basse) et François Langevin; d’ailleurs, pendant que les gars jammaient la pièce Tête Perdue, on s’est surpris à penser qu’elle était quelque part entre Karkwa et, wait for it, Mastodon!
On souhaite la bienvenue aux Barr Brothers (Andrew à la batterie et Brad à la guitare), au guitariste Joe Grass et au batteur Sam Joly sur cet album plutôt feutré, assez doux, toujours joliment bricolé.
Oui, deux batteries sur scène pour ce petit lancement, en plus de l’usuel suspect Jocelyn Tellier à la lap steel (en remplacement de Grass).
Six chansons et puis s’en vont. Trop court, mais tellement vrai, senti, authentique. Et la bande à Fortin a pris son pied solide. Du gros fun avec des sourires grands comme ça.
Y’a même un genre de piano bar ultra fun, sur la pièce titre, un duo Fred et Brad qui fermait parfaitement le court set, pareil comme dans un film de Lucky Luke.
Vivement un concert complet de Fortin cet automne (dixit le principal intéressé), qu’on groove, qu’on rock, qu’on rit, qu’on trippe des tonnes. Santé, l’ami.