[CRITIQUE FESTIVAL + PHOTOS] HEAVY MONTREAL 2016 : JOUR 2 (BRUTALITÉ QUAND TU NOUS TIENS)
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[CRITIQUE FESTIVAL + PHOTOS] HEAVY MONTREAL 2016 : JOUR 2 (BRUTALITÉ QUAND TU NOUS TIENS)

Après un samedi bien rempli, le dimanche allait être plus relax. Comment ça? Parce qu’il y avait moins de groupes qui nous faisait vibrer, voilà tout. Au niveau festivaliers, ça ressemblait pas mal à la veille, pour un total combiné de 30 000 chevelus et pelés confondus pour les deux jours, dixit evenko, producteur de l’événement. Juste assez pour remplir le nouveau site (la plaine des jeux), qu’on a trouvé très bien, malgré les pépins logistiques (notamment l’attente interminable à l’entrée, aux toilettes et à bon nombre de concession). Ci-dessous, plusieurs photos et quelques mots sur 7 concerts qui nous apparaissaient digne de mention.

MANTAR

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MANTAR : Notre prestation préférée du week-end (même si Carcass était parfait). Oui, on est un poil partial, car on a pu avoir une cool jasette avec les deux Allemands en fin d’après midi (entrevue à venir, soyez patients). Parce qu’ils nous ont offert tout un show… comme si on était dans leur local de pratique! Du gros fun parfaitement crasse, bien méchant, dans notre face. Leur tout simple mais savant mélange de rythmes franchement rock, de riffs ultra-lourds mais voracement punks et de vocalises tendance black. Non, ils ne sont pas trop loin de notre Dopethrone à nous, qui devrait d’ailleurs tellement faire partie de la programmation de l’an prochain (come on!). Et y’a un petit quelque chose de Carcass aussi. Si vous n’avez jamais entendu Mantar, arrêtez de niaiser. C’est vrai, cru, vil et mordant. Et ça vous prend ça dans vos oreilles, au plus sacrant.

ANIMALS AS LEADERS

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ANIMALS AS LEADERS : Du prog-métal instrumental qui fait flipper les mélomanes — et en particulier les musiciens — fanatiques de métal technique. Impressionnant (même si un peu lassant). Quelques photos avant l’orage, qui fut diluvienne mais courte, fort heureusement.

HATEBREED

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HATEBREED : On se devait de passer voir et entendre au moins une pièce du groupe du solide frontman qu’est Jamey Jasta, qu’on avait d’ailleurs pu voir avec son groupe principal il y a deux ans, ainsi qu’en 2012 avec Kingdom of Sorrow (en compagnie de Kirk Windstein de Crowbar). Beau moshpit, les gars. On dût hélas s’éclipser rapidos pour aller conduire l’entrevue avec les deux susmentionnés Teutons. 🙂

ZAKK WYLDE

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ZAKK WYLDE : La réputation de ce redneck/virtuose de la six-cordes n’est plus à faire. L’ex-guitariste d’Ozzy torche sans bon sens et c’est vraiment beau à voir en concert. Cependant, en mode solo (donc sans sa bande de motards composant Black Label Society, avec qui il jouait la veille), c’est pas mal plus bluesy et molo, avec des balades un peu grungy (Alice in Chains n’est pas très loin, ni les plus veloutées compos de Down) et du piano. OK. Correct.

SUFFOCATION 

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SUFFOCATION : Le joyeux gueulard Frank Mullen était là, et en maudit à part de ça. Et ce, même s’il ne fait presque plus de shows avec Suffocation (apparemment que les congés pour tourner sont dur à faire arriver avec son job actuel). Donc, de la visite rare qui s’est donné à cœur joie pendant 3 quarts d’heure des plus énergiques. C’est brutal en sale du Suffocation, les gars. Merci Frank, ton sourire est contagieux (tout comme tes moves de main, d’ailleurs). Et on en avait bien besoin sur la petite scène dans les bois. Reviens quand tu veux, Frank!

NAPALM DEATH

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NAPALM DEATH : D’ailleurs, on n’est pas trop allé loin après Suffocation, car une 40aine de minutes après, suivaient les légendaires Anglais. Mark ‘Barney’ Greenway impressionne toujours autant avec ses danses frénétiques et interludes engagées au niveau politique, alors que son groupe défonce toujours autant après 35 ans. Ça décape du Napalm. Une valeur sûre. RESPECT.

CANDLEMASS

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CANDLEMASS : Du gros doom, parfaitement vintage (depuis 1984), fut livré par cette troupe suédoise pour fermer les hostilités. Disturbed? Non merci! Ici, on n’était pas trop loin du Sabbath époque Dio – avec un chanteur sosie de Chris Cornell! D’ailleurs, leur son rappelait Heaven and Hell, la version reformée des années 2000 (c’est un compliment, évidemment!). Du heavy metal classique, excellent pour se relaxer les tympans après une solide dose de death/grind.

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Horns up. Vivement l’an prochain pour un retour sur ce nouveau site très cool (avec plus de toilettes SVP!).

PHOTOS : KRISTOF G.