"On ne veut pas être associés à 100 % à l'étiquette rock'n'roll parce que, pour une raison qui m'échappe, tout le monde veut s'identifier à ça, même des groupes qui ne sonnent vraiment pas rock'n'roll. Je préfère l'étiquette punk, qui se réfère aussi à un mode de vie, à vivre son rock, si tu veux ", lance Touchstone, chanteur de la formation locale The Aversions dont le premier essai – qui sert avant tout de démo et de carte de visite -, No Rest in the City, traduit en effet l'esprit libertaire et abrasif propre au punk de garage. Celui d'une jeunesse en proie à la démence et au délire collectif, celle qui se repaît d'une puissance sonore balistique qui enfonce le clou de la dissidence à coups de guitares gavées de distorsion. "Des fois, c'est un atout de sonner garage, mais on n'a pas vraiment fait exprès pour obtenir ce son-là, même si ce n'est pas très loin de celui qu'on recherche", rigole le chanteur à propos de No Rest in the City, enregistré avec les moyens du bord, seulement quelques mois après la formation du groupe en septembre 2001. "On prévoit enregistrer autre chose à la fin de l'été. Ça ne veut pas dire que ça sonnera mieux (rires), mais ce sera exactement comme on veut." Formés d'anciens membres des Cutthroat Daggers, des Roman Blowjobs et d'un membre des Vipères (Vince Vipère a récemment pris place derrière la batterie des Aversions après que son prédécesseur eut été repêché par Le Nombre), The Aversions s'affirment comme les ennemis de l'ennui ambiant, proposant l'un des plus efficaces punk rock que Québec ait connu à ce jour. Jeudi, 18 juillet, à l'Arlequin avec les Big Mamas.
En ouverture d'une soirée qui s'annonce des plus irrévérencieuses, c'est la formation au son le plus déglingué de Québec qui assurera la première partie du one-man-band texan Bob Log III (voir article) le 23 juillet à l'Arlequin, soit Alligator Trio. Pour ceux qui préfèrent le blues lorsqu'il rime plus avec friture qu'avec purisme.
Pas de vacances pour les messagers de l'outre-monde, le très particulier auteur de chansons Sylvain Denfer animera le kiosque Edwin-Bélanger de ses musiques folk mâtinées de rock le 26 juillet.
Le Gaspésien le plus en vue dans le domaine du blues, Pat the White, sera de passage au Pub X Multimédia le 24 juillet. Pour patienter jusqu'au Maximum Blues de Carleton.