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Y’a un truc pourri au royaume de l’école

 

La semaine dernière, un enseignant de la rive-sud de Québec a été acquitté d’une accusation de voies de faits portée contre lui par un élève.

 

En gros, l’élève reprochait au prof de l’avoir agrippé par le cou tandis qu’il tentait de quitter la classe avant la fin du cours.

 

Et quelle mesure l’école a-t-elle trouvée pour que ce genre de chose n’atterrisse plus devant les tribunaux?

 "Dorénavant, les enseignants de cette école auront comme directive de laisser partir un étudiant qui souhaite à tout prix quitter la salle de classe avant le son de la cloche", nous apprend Le Soleil.  Bref, rendu-là, aussi bien dire qu’à l’école, les enfants peuvent bien faire ce qu’ils veulent. Ils sont maintenant rois partout.  Tout cela pour dire que les bras m’en tombent… Est-ce la faute à la popularité de l’école privée qui force le public à séduire et à faire des courbettes, est-ce la faute à l’époque en général? Je n’en sais rien. Mais cette vague de clientélisme qui déferle sur nos écoles est absolument ahurissante, non? Et d’où vient ce mépris du prof? Dans le cas qui nous intéresse, il semble que les parents du jeune n’ont jamais contacté le professeur pour obtenir sa version des faits. Petit ange tant aimé nous a dit qu’on lui avait fait bobo, et on a couru jusqu’au tribunal pour ruiner la carrière du prof sans trop poser de questions.  

Vous l’ai-je dit? Les bras m’en tombent.