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Twitter autrement (jour 0)

Bon, la plupart des gens que je connais s’entendent pour dire : Twitter, de kessé?

 

Le concept parait encore plus absurde si, comme moi, vous ne naviguez pas sur le web avec votre téléphone portable, et que, en dehors du travail, vous aimez beaucoup avoir ce qu’on appelle poétiquement une vie. Vie que vous ne sentez pas l'irrépressible besoin de partager avec tout le monde, tout le temps.

 

Cela dit, je trouve l’idée même de Twitter intéressante, mais ça dépend de ce qu’on en fait.

 

Je suggérais dans une chronique, récemment, qu’on utilise la contrainte des 140 caractères comme une contrainte artistique. Faire de Twitter une sorte de haïku, si vous voulez, même si c’est un peu limite comme comparaison (les contraintes du haïku, malgré leur simplicité, sont quand même un peu plus élaborées).

 

N’empêche, l’idée de poétiser cet espace qui sert surtout à étaler ses états d’âme de manière plutôt prosaïque (ex : David a mal au cœur en écoutant Loft Story) me semble assez intéressante.

 

Pour les dix prochains jours (ça commence demain), je livrerai mon « tweet » quotidien. Juste une phrase, mais qui aura été travaillée un peu, réfléchie. Bref, le contraire même de l’essence de Twitter où il s’agit plutôt de vomir ses humeurs, ses allers et venues, sans filtre.

 

Vous pourrez suivre cela sur Twitter . Mais aussi sur ce site, puisque je viendrai copier mon tweet sur ce blogue tous les jours. Je vous invite même, si cela vous chante, à faire la même chose. Je publierai dans ce blogue les meilleures phrases. Mais attention, pas de plagiat, citez vos sources si nécessaire. On n'est pas à l'université, ici. C'est le web, c'est sérieux.

 

Maintenant, pour ceux qui cherchent un sens à tout : pourquoi ce défi? Ben pour rien. Sinon que je me suis dit que si on fait quelque chose d’inutile (comme écrire sur Twitter), autant essayer de faire quelque chose d'inutile et beau, non?