Une réalité simple et rapide à décrire :
Il ne faut pas questionner les intentions du gouvernement du Québec, mais simplement observer le résultat de ses actions et, à partir des conséquences de leurs actions, déduire leurs réelles intentions.
Prenons acte que ce gouvernement n’a aucun scrupule à mentir, qu’il souhaite diviser la population, qu’il planifie d’appauvrir les étudiants et qu’il n’a aucune considération pour la liberté d’expression et la liberté d’association.
À nous de réagir en conséquence.
bien dit.
Quand je rencontre un écossais ou un irlandais, je me présente :
Sean O’Graton…ah…ah…
Salut, M. McCready
Une réalité qui saute aux yeux … à moins d’avoir un handicap de vision périphérique : soit le champ de vision ne fonctionne qu’à droite, soit le champ de vision se limite à l’espace ombilical …
mon cher denis,
connais-tu cette Julie?
Je suis prêt pour l’adopter
( ma femme est d’,accord )
Monsieur Graton,
Dites à votre épouse que j’ai 6 enfants, 4 petits enfants et 2 chiens qui seront présents à la tablée de Noël … (c’est pas vrai, j’ai juste une fille, même pas de poisson rouge) … juste pour vérifier si elle est vraiment prête à m’adopter !!!
votre dernier paragraphe de 3 lignes est un résumé du fiasco actruel
Veuillez tous excuser la longueur de mon commentaire qui suit.
Je n’ai malheureusement pas su comment l’abréger sans nuire à son contenu…
ok claude j’excuse la longueur de ton commentaire-fleuve.
mais je n’excuse pas le dopage au sophisme, par contre.
parmi les plus fragrants:
concernant la propension à mentir du premier sinistre, tu nous rappelles que d’autres mentent, aussi, dans l’arène politique. ce qui revient à admettre que le premier sinistre ment. merci donc de supporter la première accusation de denis.
ensuite, tu tentes de reléguer au statut d’allégation la machiavélique stratégie de charè, qui tente de briser la cohésion du bloc étudiant en créant les conditions dans lesquelles émerge le vandalisme pour ensuite tenter de canaliser l’opprobre vers le bouc émissaire désigné, le fier et déterminé gabriel nadeau-dubois, et enfin diviser un adversaire plus fort en factions affaiblies. merci au ciel, ça n’a pas encore fonctionné.
tu prétends même que ceux qui, comme denis, exposent la supercherie donnent dans la diversion. non seulement c’est faux, mais toi-même utilise ce moyen pas plus tard que tantot en tentant de dévier notre attention vers les mensonges de tiers! haha!
ensuite, je n’ai pas compris ton argumentaire en ce qui concerne l’évident appauvrissement des étudiants qui résultera de l’augmentation des frais de scolarité de quatre-vingt-deux pour cent telle que proposée par notre premier humoriste. pourquoi est-ce que les règles de logique élémentaires ne s’appliqueraient pas dans ce cas précis, claude? parmi les « ça ne tient pas la route », « ailleurs c’est plus cher » et autres « cette brique est malvenue », je n’ai rien lu dans ton commentaire-fleuve qui puisse m’aider à répondre à cette essentielle question.
enfin, en niant la valeur démocratique d’un vote à mains levées, pourtant utilisé par ton parti libéral pour les décisions les plus graves à l’assemblée nationale, tu fais diversion une deuxième fois, claude, en tentant cette fois de nous émouvoir face à un problème qui n’existe même pas!!!
ayoye.
Eille Clainours!
Tu approuves tes propres commentaires, on dirait…
»tu fais diversion une deuxième fois, claude, en tentant cette fois de nous émouvoir face à un problème qui n’existe même pas!!! »
C’est sûr qu’il n’y a pas eu d’intimidation lors du vote… C’est sûr que ceux qui ont voté vert n’ont subi aucune intimidation.
Puisque tu le dis, ça doit être vrai, Calinours.
@trudel
claude affirme que les étudiants en faveur de la surtaxe sont systématiquement intimidés lors des votes de grève.
à lui et à ceux qui partagent son opinion de prouver ces graves accusations.
ta tentative de me transférer le fardeau de la preuve est vaine, jean.
bye!
A nous de founir le fardeau de la preuve, Calinours?
Mets-toi un petit carré vert et vas te balader aux réunions…
Tu l’aura ta preuve!
Tu te sauves on dirait!
Ah oui, j’oubliais: peux-tu définir pour moi « systématiquement » ?
J’ai pas vu ce mot-là dans son commentaire alors faut que tu m’explique d’où ça sort ça…
C’est dans ta tête, Calinours..
Et même si c’était pas « systématique », comme tu dis, Caliniours, est-ce que ça voudrait nécessairement dire que c’est faux?
C’est pas un débat de cégep lci, soit-dit en passant…
@jean
« A nous de founir le fardeau de la preuve, Calinours? »
non, à toi de fournir la preuve. le fardeau tu l’as déjà.
« Mets-toi un petit carré vert et vas te balader aux réunions…
Tu l’aura ta preuve! »
ah! ok ton témoignage le plus percutant, pour prouver que j’ai pas raison, c’est le mien?!? je comprends pas ta stratégie.
« Tu te sauves on dirait! »
drôle que tu utilises cette variante du célèbre « t’es pas game », parce qu’habituellement ça fonctionne avec moi. oui oui. mais pas aujourd’hui.
« peux-tu définir pour moi « systématiquement » ? J’ai pas vu ce mot-là dans son commentaire… »
ben, c’est que j’espère que claude ne ferait pas tout un plat avec une anecdote, jean…
« Et même si c’était pas « systématique », (…) est-ce que ça voudrait nécessairement dire que c’est faux? »
ben non, mais selon moi, si le problème évoqué relève de l’anecdote, ça ne vaut pas la peine de faire dévier le débat là-dessus, comme claude le fait, quotidiennement, depuis deux mois, par un commentaire-fleuve.
« C’est pas un débat de cégep lci, soit-dit en passant… »
ah ok. bravo pour la pertinence de ton argument final.
Pas commode de vous suivre, Monsieur McCready…
Dans un billet précédent, concernant ce «Printemps» à la mode (et conséquemment galvaudé et nous étant servi et interprété à tort et à travers, tellement sa réalité est à mille lieues de la perception naïve qu’en font plusieurs), nous avons pu – il me semble – clarifier une certaine ambiguïté…
Cette fois, par contre, ça risque d’être autrement plus ardu de réconcilier nos positions, considérant ce paragraphe que vous nous envoyez par la tête! Un paragraphe lourd de présomptions malveillantes à l’égard du gouvernement, soit ce paragraphe-ci :
«Prenons acte que ce gouvernement n’a aucune (sic) scrupule à mentir, qu’il souhaite diviser la population, qu’il planifie d’appauvrir les étudiants et qu’il n’a aucune considération pour la liberté d’expression et la liberté d’association.»
Véritable cumul d’accusations gratuites, allant en crescendo jusqu’à la totale absence de crédibilité et chavirant de fait dans l’absurde!
Regardons ça de plus près.
À la rigueur, la première brique lancée (absence de «scrupule à mentir») s’inscrit dans la rhétorique politicienne partisane usuelle, une affirmation excessive mais – hélas – courante. Désolant, sans plus.
La brique suivante («il souhaite diviser la population») est plus préoccupante. Car cela présume d’une intention, qu’on sous-entend malicieuse – mais qui n’est pourtant nullement avérée de façon neutre et factuelle. Ce blâme repose plutôt sur un credo personnel. Néanmoins, nous pouvons malgré tout ranger ce reproche dans le gros sac à dos d’une partisannerie préférant discréditer l’autre plutôt que de s’esquinter à trouver mieux… Essentiellement, une manœuvre de diversion dont se servent trop de politiciens.
Par contre, il est formidablement atterrant de voir voler si bas la troisième brique («il planifie d’appauvrir les étudiants»). Certes, on peut être contre ceci ou en faveur de cela, être très sincèrement «rouge» ou au contraire «vert», mais il demeure que de manière honnêtement objective (et cela même en jetant le plus distrait des coups d’œil à gauche ou à droite, au sud ou ailleurs sous les étoiles), il ressort très clairement que l’accusation d’une vile planification visant à appauvrir les étudiants ne tient pas la route. Au contraire même. Déjà que les frais scolaires au Québec sont les plus bas de presque partout au monde, les mesures d’aide financière aux études démontrent exactement le contraire d’une soi-disant mesquine tartuferie cherchant à appauvrir qui que ce soit. Cette troisième brique ne peut être excusée par un quelconque débordement d’enthousiasme partisan. Cette brique est… soyons diplomatique… malvenue et complètement inappropriée.
Si les trois briques précédentes auront pu s’avérer dérangeantes, la dernière s’inscrit dans le déni total de la réalité, dans la fabulation la plus entière, en fait nous pointant directement la cause primordiale des trois derniers mois de débordements sociaux. Cette brique d’un rouge très vif («il n’a aucune considération pour la liberté d’expression et la liberté d’association») met le doigt directement sur le bobo: la liberté d’expression. Une liberté d’expression qui a été bafouée encore et encore lors de ces votes à mains levées anti-démocratiques. Une liberté d’expression qui n’aurait pourtant que demandé la simple tenue de scrutins secrets. Afin que TOUS les étudiants et TOUTES les étudiantes puissent librement et démocratiquement s’exprimer. Sans crainte d’intimidation. Mais les mains levées ont prévalu. Et des sessions seront perdues, des jobs d’été perdus, des projets estivaux foutus. Si quelqu’un a fait la démonstration évidente de n’avoir «aucune considération» à l’égard de l’ENSEMBLE des étudiants, ainsi que de l’ENSEMBLE de la population, faudrait regarder du côté des organisateurs de beaucoup de ces assemblées étudiantes.
Une chose sur laquelle nous pouvons, néanmoins, certainement nous mettre d’accord, Monsieur McCready, c’est qu’il sera fort probablement impossible que nous puissions nous mettre d’accord sur nos appréciations respectives de la situation.
Une bonne journée à vous, malgré tout.
« «Prenons acte que ce gouvernement n’a aucune (sic) scrupule à mentir, qu’il souhaite diviser la population, qu’il planifie d’appauvrir les étudiants et qu’il n’a aucune considération pour la liberté d’expression et la liberté d’association.»
Véritable cumul d’accusations gratuites, »
Vous voulez vraiment qu’on vous ressorte la liste complète des mensonges éhontés de ce gouvernement ? En commençant par celui de la dernière élection: « Prétendre que la Caisse de Dépôt a perdu 40 milliards cette année est une accusation gratuite »
Ou qu’une semaine ou deux avant l’élection, il n’y aurait pas l’élection parce que « personne n’en voulait » et que ce serait « irresponsable » d’en déclencher (message martelé par Charest pendant des jours).
Liste de mensonges « allant en crescendo jusqu’à la totale absence de crédibilité et chavirant de fait dans » … le grotesque
Je vous avais prévenus que ce serait long…
Ciel … M.Perrier … Dieu lui-même vous aurait-il fait don de la vérité absolue ?
« totale absence de crédibilité » – « l’absurde » – « déni total de la réalité » – « fabulation la plus entière »
Les mots que vous utilisez frisent une accusation de schizophrénie à l’égard de M.McCready ainsi qu’à l’autre ENSEMBLE de la population qui est en accord avec ses propos …
Enfin, c’est aussi ça la « liberté d’expression » …
Comme vous le dites … Une bonne journée à vous, malgré tout.
Madame Graton, il faut être indulgente pour M. Perrier, qui n’est pas un mauvais bougre. Sa tâche est lourde et très ingrate, n’est-ce-pas! Il se promène de blogue en blogue, ayant pour mission de défendre celui qui nous sert de PM jusqu’à aujourd’hui. Il est très seul. Avouez que vous ne l’enviez pas, et moi non plus!
Par ailleurs, lorsqu’il aborde d’autres sujets, il peut s’avérer très intéressant. Et il a une bonne plume, ce qui ne gâche rien. C’est peut-être pour ça qu’il s’emploie (ou qu’on l’emploie?) à nous faire aimer, mais que dis-je, à nous faire moins détester Jean Charest. Il met sa plume au service d’une bonne cause. 😉
C’est charitable, non?
Je répondrai à ça plus tard. Les commentaires sont plus longs que le texte…
Parfois, le seul fait de porter sur son manteau le carré rouge et le macaron du 22 avril, sans même dire un mot, provoque autour de soi de longues discussions … 😉
Julie Graton,
Bravo: ce syle bref est plus agréable que les épitres farfelus qui nous tombent sur la caboche par des tits monsieurs qui- incarnent la suffisance et le sophisme.
By the way, j’aime bien votre nom de famille..
Julie,
J’avais un de mes vice-présidents à qui j’avais souligné – dans une rencontre face à face- qu’il était à perdre sa crédibilité auprès de ses pairs pcq il avait l’attitude du » ti-jo connaissant » , le comportement du gars qui possède la vérité absolue ,
Ei il m’avait répondu, avec condescendance :
» Boss, prouve-moi le contraire »
Deux minutes plus-tard, il n’était plus à l’emploi de la compagnie .
Et on me dit qu’il demeure ce qu’il était :
il se regarde dans le miroir , s’applaudit et se sgne des autographes
Sa femme est allée acheter La Presse et n ‘est pas revenue ..je la comprend..
Triste sire, indeed, dirait PET
oui, oui, papa, j’ai omis un S à Conprends
et – je ne sais à qui je pensais, j’ai écrit CON prends au lieu de comprends.
Si la fable de Pinnochio était réelle le nez de Charest et sa petite ministre Beauchamp atteindrait des dimensions égales a leur égo !
Imaginez !
Lors de sa dernière sortie, Charest en plus d’être arrogant a fait preuve de malhonnêteté a quelques reprises !
D’ abord l’augmention des frais de scolarité qui passerait de 75 % sur 5 ans a 82 % sur 7 ans !
Ensuite sa déclaration farfelue concernant » la porte qui a toujours été ouverte au étudiants pour discuter » alors que c’est la pression populaire qui a fait en sorte que la petite ministre a acceptée de rencontrer les leaders étudiants pour ensuite nous transporter ( la population ) dans une pièce de vaudeville de bas de gamme avec Gabriel -Nadeau Dubois dans le rôle de Satan !
Et que dire du personnage outré joué par le chef du PLQ ( nous n’ avons pas de PM depuis un bon bout de temps ) alors qu’ une journaliste de Radio – Canada lui pose une question pertinente concernant la prochaine élection et que Charest s’ empresse de la ridiculiser de façon innaceptable tout en ne RÉPONDANT PAS a la dite question !
Menteur Charest ? En TA ………..!
Mais non, il n’est pas menteur le PM qui niait, en début de campagne électorale en 2008, que la Caisse de Dépôt allait perdre beaucoup d’argent (30 milliards selon Mario Dumont)! Quelques mois plus tard, était-ce en février ou mars 2009, on apprenait l’immense dégringolade: 40 MILLIARDS!
Mais euh… il avait raison de démentir, PINOCCHIO Charest, que la Caisse n’allait pas perdre 30 milliards, car ce fut bien pire!
Il restera pour toujours MONSIEUR 40 MILLIARDS!
Consolez-vous Mme Gorgières…
On a peut- être perdu 40 milliards avec nos libéraux, certes, mais combien aurait-on perdu
si nos péquistes favoris avaient eu la barre à ce moment?
Garanti que c’était plus, Mme Gorgière…
La débandade de 2008 a affecté le monde entier..
Alors on cesse de pleurnicher là-dessus…
@nathalie
eh ben, si c’est garanti par jean trudel, nathalie… tu peux aller en paix.
@jean
tu sembles familier avec les procès d’intention. mais savais-tu que si les conclusions qui résultent d’un tel stratagème sont vraies, c’est par pure chance?
C’est assez tragique que mon emploi du temps soit hyper chargé en ce moment. Merci de votre patience.
Je pense que nous avons battu un record de commentaires publiés par mot de blogue original. C’est inspirant tout ça.
Je voudrais contribuer à nouveau en changeant l’approche de ma déclaration. Dans le fond, ce que je proposais c’est une modeste suggestion d’analyse.
Le texte initial dit : « Il ne faut pas questionner les intentions du gouvernement du Québec, mais simplement observer le résultat de ses actions et, à partir des conséquences de leurs actions, déduire leurs réelles intentions. »
Je redis, pour la clarté :
1 – Comme nous n’avons pas accès aux réelles intentions du gouvernement (n’ayant pas de courriel incriminant, ni d’enregistrement secret) et
2 – qu’il serait naïf de croire d’emblée leurs paroles (sans nommer d’incident particulier, je soupçonne que nous avons tous et toutes une compréhension suffisante pour savoir qu’il ne faut pas prendre les paroles d’un politicien pour la vérité irréfutable – ce n’est pas du cynisme, c’est une déduction logique quand on considère l’objectif de quelconque déclaration d’un politicien),
3 – nous n’avons pas le choix que d’analyser ce qui est disponible, soit leurs actions et les résultats qui en découlent.
4 – À la lumière des résultats, nous pouvons déduire quelles sont leurs réelles intentions.
On appellerait ça une sorte de « reverse analysis » comme on fait du « reverse engineering ». On observe le résultat et on déduit l’intention réelle. Intention qui pourrait être inconsciente, ceci dit.
Quand la ministre Beauchamp dit qu’elle écoute la majorité silencieuse, quand elle suggère que tous les étudiants débattent de son offre, quand le ministre Bachand dit que ça va se régler aux prochaines élections, ils nous disent essentiellement que les décisions critiques de leur gouvernement devraient être soumises à un vote populaire.
Devrions-nous comprendre qu’ils veulent une démocratie directe? Devrions-nous en déduire qu’ils veulent que nous changions notre mode de scrutin actuel afin d’instaurer des référendums entre les élections pour permettre aux électeurs de se prononcer sur certains enjeux? Seraient-ils prêts à accepter une décision populaire qui renverserait leur programme électoral par respect pour la démocratie directe?
Si oui, que l’on organise dans les prochains mois des référendum à la grandeur du Québec sur :
– la hausse des frais de scolarité
– le Plan Nord
– les redevances minières / hydrocarbures
– le développement des énergies vertes
Quiconque s’oppose à ce type de consultation démocratique à la Suisse ne croit pas en la réelle démocratie, mais en la dictature d’une élite élue par une minorité dans un vieux système parlementaire désuet.
La beauté de ce blogue réside dans la carte blanche que j’ai, et le fait que je ne suis pas un « journaliste ». Il se pourrait que je m’en serve pour de la fiction aussi. Je le mentionnerai au besoin.