J’en ai marre des élections aux quatre ans avec des programmes politiques imprécis qui permettent ensuite au parti qui prend le pouvoir de faire la pluie et le beau temps avec un mépris à peine déguisé pour les citoyens. L’actuel Parti Libéral du Québec, élu par une minorité de QuébécoisES, s’est lancé dans une entreprise de dépossession sans précédent avec le développement du projet hydroélectrique de la Romaine, avec le Plan Nord, avec la liquidation des avoirs gaziers et pétroliers du Québec aux profits de corporations privées en prétextant que c’est de la création de richesse. J’oublie certainement des dossiers, mais la tendance actuelle me fait craindre que l’objectif de Jean Charest ne soit pas de bâtir le Québec, mais de le mener à la banqueroute. Une province en faillite est plus facile à privatiser.
J’en ai aussi vraiment marre que l’opinion de 1000 personnes répondant sans malice à un sondage pourtant biaisé* serve à influencer l’opinion de 7 000 000 de personnes en les manipulant par la peur. Surtout quand le sondage est commandé par la branche de propagande de Power Corporation.
Tous les gens qui sont sortis au moins une fois dans la rue dans les dernières années, que ce soit à Québec, à Montebello, au G20, à Occupons Montréal, ou depuis le 22 février, tous et toutes doivent maintenant se donner rendez-vous dans leur quartier pour discuter de ce qu’ils veulent comme société. Voir ici l’exemple de Pointe St-Charles (vu ce matin en sortant du métro).
Les citoyens doivent maintenant s’organiser pour se rencontrer et prendre le temps d’échanger sur les enjeux qui les préoccupent. Ils doivent partager leurs préoccupations, leurs craintes, leurs idées et leurs valeurs dans un esprit d’échange afin de retrouver le sens commun qui les unit. Les citoyens et citoyennes en colère en ce moment ont plus d’intérêts et de valeurs en commun que de peurs et de préjugés qui les divisent.
S’il y a eu un printemps érable, que l’été soit populaire et fertile en nouvelles rencontres.
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* : Il faut voir quelle question est posée à quel moment. Le cas du sondage CROP – LaPresse effectué pendant les travaux de l’Assemblée nationale sur la loi 78 passera à l’histoire comme un des plus vicieux exercices de manipulation de l’opinion publique. Ça aussi, nous ne l’oublierons pas.
«Au cours de la dernière année, notre équipe a porté un intérêt particulier au dossier de la réforme démocratique. Il se dégage de cette couverture que la seule façon de ne pas reconduire les dynamiques du passé est de créer une véritable constitution, une loi fondamentale qui régit toutes les décisions des élus et qui relève directement des citoyens. Cette constitution ne devra pas être construite par un parti politique, ni par l’Assemblée nationale, car les élus sont en conflit d’intérêt sur cette question.
La suite logique du Printemps québécois, qui lui donnera toute sa portée, c’est donc la convocation d’une Assemblée constituante qui élaborera le nouveau système démocratique du Québec par la rédaction d’une constitution. Il est grand temps que le Québec remplace ses institutions médiévales, coloniales et anglo-saxonnes par une constitution moderne à son image, qui pourra inspirer les autres peuples du monde.»
http://www.journalensemble.coop/article/2012/05/%C3%A9ditorial-reprendre-le-pouvoir/238
Il est effectivement grand temps! Merci!
Bonjour j’ai une solution a vos questionnements http://www.coalitionpourlaconstituante.org j’espère vous apporter des réponses
Merci Denis pour ton reportage!
Puisqu’une femme qui n’est pas curieuse, c’est une curieuse de femme. En passant, je tiens à t’aviser que bien sure, je vais vérifier ton C.V. et je ne te cache que j’apprécierais lire ta généalogie inclusivement.
On se reparle!
Et un vieux Pingouin dit d’un ton qui se voulait convainquant : « C’est une conspiration dont le vrai objectif est la nechayevshchina. »
Bon! voilà où ont en est rendu, se parler et trouver des solutions. Bravo à cette initiative…Car manifester avec nos casseroles c’est bien beau, mais ça ne changera pas le monde. Il faut agir et passer à l’action. Et passer son été à manifester et se parler sur des enjeux aussi importants, est selon moi beaucoup plus profitable que d’aller voir des « chars » courser et des « pitounes » faire la belle, écouter du Jazz, ou des comiques faire des jokes plates. Ce n’est pas ça qui va faire avancer notre société. Et la saison estival est idéal pour se rencontrer et refaire le monde. On peu même faire ça en plein air dans un parc par beau temps.
N’oubliez pas qu’avec la loi 78, tout rassemblement au dessus de 50 personnes, peu être interdit. Une autre belle occasion de la défier. 😉
« […] nous ne pouvons penser l’actuelle grève sociale comme une simple lutte pour le retour à de meilleurs services, l’abolition de quelques lois antidémocratique et l’arrivée d’un nouveau parti politique plus juste. Notre rôle est de reprendre la société en main. Nous devons repenser en profondeur l’organisation politique et économique en démocratisant la société afin de remettre le bien commun à l’ordre du jour. Pour que la société soit réellement démocratique, l’égalité économique doit être généralisée afin que chacun-e soit en mesure de se prononcer sur l’ensemble des décisions qui l’affecte sans être museler par la subordination économique. La solution pour sortir de la crise actuelle, c’est la démocratie, la seule, la vraie : la démocratie directe – ou autogestion – dans laquelle les citoyen-ne-s exercent directement le pouvoir. Nous devons reconstruire les assemblées générales, les conseils populaires, les budgets participatifs, les coopératives autogérées et utiliser les référendums pour que notre société s’oriente elle-même depuis la base de la population et dans l’horizontalité. » Pour lire la version complète du manifeste pour une démocratie directe, cliquez tout simplement ici: [http://www.lapointelibertaire.org/node/1957]
« […] nous ne pouvons penser l’actuelle grève sociale comme une simple lutte pour le retour à de meilleurs services, l’abolition de quelques lois antidémocratique et l’arrivée d’un nouveau parti politique plus juste. Notre rôle est de reprendre la société en main. Nous devons repenser en profondeur l’organisation politique et économique en démocratisant la société afin de remettre le bien commun à l’ordre du jour. Pour que la société soit réellement démocratique, l’égalité économique doit être généralisée afin que chacun-e soit en mesure de se prononcer sur l’ensemble des décisions qui l’affecte sans être museler par la subordination économique. La solution pour sortir de la crise actuelle, c’est la démocratie, la seule, la vraie : la démocratie directe – ou autogestion – dans laquelle les citoyen-ne-s exercent directement le pouvoir. Nous devons reconstruire les assemblées générales, les conseils populaires, les budgets participatifs, les coopératives autogérées et utiliser les référendums pour que notre société s’oriente elle-même depuis la base de la population et dans l’horizontalité. » Pour lire la version complète du manifeste pour la démocratie directe, cliquez tout simplement ici: [http://www.lapointelibertaire.org/node/1957]
Dans plusieurs villes, des sites « Casseroles » ont été créés. Il y a, sur ces sites, beaucoup d’échanges d’idées, d’opinions, d’articles de journaux, d’entrevues télévisées ou radio-diffusées. On y affiche également les différentes manifestations en cours dans la ville même, dans les villes voisines ainsi qu’à Montréal.
Une façon simple et efficace pour « fertiliser l’union » et … que dire de ces belles rencontres casseroles en mains avec des voisins de toutes les générations !