Je commence ce matin une série de brefs commentaires que j’écrirai tous les matins, ou la veille, question de me décharger les neurones et les humeurs. Après tout, on ne choisit pas l’aquarium politique dans lequel on baigne, mais on peut au moins choisir comment on y nage.
—–
Je ne peux pas m’empêcher de trouver qu’il y a du mépris dans le choix de cette date d’élection. En plein milieu de l’été / des vacances, en pleine reprise des sessions scolaires prévues à la mi-août (avec les risques de détournement politique typique du PLQ), avant la reprise des travaux de la Commission Charbonneau prévue le 17 septembre.
Ce pouvoir excessif de laisser au Premier ministre le droit de choisir la date des élections est un vestige d’un système vieux parlementaire, un mépris de l’électeur institutionnalisé en tradition. Si nous avions un lieutnenant-gouverneur avec un peu de cran, il en profiterait pour passer un commentaire sur le moment choisi pour dissoudre l’Assemblée nationale.
Je pense qu’une réforme électorale pour avoir des élections à dates fixes en plaçant une limite de deux mandats est plus que souhaitables : elle est urgente.
Bien d’accord avec votre dernier paragraphe, pour au moins se donner un semblant de démocratie en attendant la proportionnelle.
Il y a bien du mépris de la part de notre premier sinistre, mépris de la démocratie, de la population, des québecois mais surtout un profond mépris à l’intelligence en parlant d’une élection référendaire sur les frais de scolarité et en appelant la « majorité silencieuse » à se faire entendre.
Que du dégoût pour ce personnage reptilien!
Beurk!
Carrément grotesque!