BloguesDenis McCready

Mépris

Je commence ce matin une série de brefs commentaires que j’écrirai tous les matins, ou la veille, question de me décharger les neurones et les humeurs. Après tout, on ne choisit pas l’aquarium politique dans lequel on baigne, mais on peut au moins choisir comment on y nage.

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Je ne peux pas m’empêcher de trouver qu’il y a du mépris dans le choix de cette date d’élection. En plein milieu de l’été / des vacances, en pleine reprise des sessions scolaires prévues à la mi-août (avec les risques de détournement politique typique du PLQ), avant la reprise des travaux de la Commission Charbonneau prévue le 17 septembre.

Ce pouvoir excessif de laisser au Premier ministre le droit de choisir la date des élections est un vestige d’un système vieux parlementaire, un mépris de l’électeur institutionnalisé en tradition. Si nous avions un lieutnenant-gouverneur avec un peu de cran, il en profiterait pour passer un commentaire sur le moment choisi pour dissoudre l’Assemblée nationale.

Je pense qu’une réforme électorale pour avoir des élections à dates fixes en plaçant une limite de deux mandats est plus que souhaitables : elle est urgente.