Dès hier j’ai pu voir sur le 3e oeil, le réseau Facebook, la date du 22 août proposée pour une autre grande manifestation publique.
C’est une perte de temps et ça n’accomplira rien de plus que ce qui a été accompli depuis le printemps.
Et nous avons vécu un printemps exceptionnel, personne ne peut nous l’enlever. Historique même et, malgré les tentatives vicieuses de teinter ce mouvement populaire avec des commentaires sur la « violence » et le « désordre », M. Charest et ses pions n’ont pas réussi à faire taire le mécontentement populaire. Le rayonnement mondial de ces manifestations sont une juste mesure de la portée réelle de « la rue ».
Hors, 200 000 à 300 000 personnes, c’est environ 5% des 5 630 000 électeurs au Québec*. 5% c’est parfois bien plus que le seuil pour faire basculer certains circonscription dans un autre camp. 5% c’est assez pour changer la carte électorale actuelle. Parce que derrière chaque personne qui marche, il y a probablement 4 à 5 personnes qui partagent cette colère, qui partagent les mêmes idéaux, qui voudraient intervenir mais qui n’ont pas pu parce qu’ils avaient d’autres obligations : famille, travail, etc.
Comme le mouvement Occupons Montréal de l’automne 2011 qui s’est accroché à ses tentes alors que ce n’était pas un enjeu de camping urbain, le printemps « érable » ne doit pas se folkloriser dans la « grande marche » en ville.
Il est temps de se parler entre voisins, entre collègues de travail, en famille. La circonscription électorale, le quartier, le coin de rue doivent devenir les lieux de nos discussions, de nos échanges et débats.. Pendant que les politiciens, les candidats, les aspirants et futurs ex-députés jacassent dans les médias et sur leur compte Twitter pour tenter de diriger la conversation électorale, les citoyens doivent se parler entre eux, face à face et choisir les enjeux de cette campagne. Il ne s’agit pas d’un simple mandat. Il s’agit de choisir dans quel Québec nous voulons vivre pour des générations à venir.
Un Québec colonisé comme le prône le PLQ.
Ou un Québec maître de ses ressources humaines et naturelles.
Les casseroles ont assez parlé, maintenant il faut s’arrêter et se parler entre nous.
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* Résultats des élections 2008
Votre dernière phrase dit de vous faire amis avec les médias je suis d’accord mais avec les libéraux les médias officiels sont plus que des amis mais plutôt des attachés de presse avec les questions qu’ils posent c’est l’évidence même et les autres malheureusement en sont exclus.
Justement, je me posais la question : irai-je participer à cette manifestation du 22 août ? Je n’ai plus le goût de marcher pour la cause parce que je sais que je vais aller voter trois jours plus tard. Je suis sur le qui-vive , impatiente de connaître le résultat avec l’espoir d’être libérée du PLQ. En attendant, je m’informe beaucoup ; je lis aussi les commentaires souvent surprise de nouvelles informations, de liens à découvrir.
Je pense que les manifestations dans la rue étaient nécessaires pour démontrer notre désaccord aux décisions du gouvernement actuel. Elles ont servi à informer les autres partis de ce qui nous tient à coeur. S’ils ont compris, nous le verrons dans leur programme.
Cette grande marche du 22 août, je ne crois pas que ce soit une perte de temps … c’est une suite logique, surtout avant des élections. Vous dites qu’il est important de se parler et vous avez tout à fait raison. Or, lors de ces marches, ce sont des milliers de personnes qui parlent. Les discussions ne s’arrêtent pas dès que la marche est terminée. Je ne dis pas que l’on doive « folkloriser » l’évènement, j’ose toutefois rêver que ce soit la « dernière marche » avant un changement de gouvernement. Entre temps, les échanges continuent en partage d’information et en discussions … où on doit parfois apprendre à faire une p’tite pause et compter jusqu’à 10 dans sa tête !
By the way … juste au cas où … quand je parle d’une p’tite pause et compter jusqu’à 10, on s’entend que cela n’a rien à voir avec votre texte mais bien avec certaines tentatives d’échange d’opinions qui, parfois, n’ont malheureusement rien de constructif …
Les casseroles ont assez parlé…maintenant c est la récupération par le parti que je ne nommerai pas. Et ce groupuscule idéologique aura la chance de nous y passer : a la casserole ! Ils sont tous de meche pour allumer la meche. Il n y a pas de gauche au Québec. Il n y a que des chefs et cheffes qui sont trop contents d avoir a portée de main un pan de la population pret a porter la cause comme croix et banniere. La scientologie ne fait pas mieux dans le controle des foules. Nous assistons impuissants a la naissance d un systeme qui nous dictera notre conduite sous de faux prétextes. Il y aurait donc pire que la droite, il y a les régimes institués par des bourgeois qui se réclament du peuple. Avec eux c est croix avec un x ou meurs ! M associer a ces gens-la : jamais ! C est pourquoi je n irai pas a ce qui est devenu LEUR marche.Ce commentaire sera probablement refusé mais il faudra bien pourtant que ca soit dit. Et qu on cesse de se laisser prendre dans leurs filets un jour.