À la suite de l’annonce mardi dernier sur ce blogue de mon intention de me présenter comme candidat à la mairie de Montréal, j’ai expérimenté une soudaine « popularité » malgré le peu de moyens déployés pour faire cette annonce. C’est révélateur. Avec seulement un relai via Facebook, Google+ et Twitter, l’information a rapidement circulé pour se rendre dans les médias traditionnels. J’ai fait deux entrevues radio à Montréal – CIBL et CHOI Radio-X (émission du 11 juillet, à 80 minutes 30 secondes sur le fichier téléchargeable mp3) – ainsi qu’une entrevue à l’agence QMI reprise dans le 24h (papier), le Journal de Montréal et TVA nouvelles (Web) – Je dois d’ailleurs corriger deux points sur ce texte :
1 – Je ne me souviens pas d’avoir utilisé l’expression « démocratie ouverte » mais bien « démocratie directe », mais comme nous étions abrités dehors dans une entrée d’édifice et qu’il pleuvait à boire debout il est possible qu’il y ait eu confusion. Ça me rappelle qu’il est préférable d’enregistrer soi-même toutes les entrevues hors du direct, afin d’éviter des malentendus. Malgré ça, le texte est excellent et résume bien mon projet.
2 – Je viens de signer mon bail sur le Plateau, bien que j’ai habité ce quartier où je suis né pour la majorité de ma vie, mon intérêt pour la question municipal est récent. Je n’ai jamais eu l’occasion de poser des questions à M. Ferrandez en conseil d’arrondissement, mais pour avoir discuté avec deux conseillers de l’arrondissement, j’ai compris que les référendums étaient exceptionnels. Le Plateau a tenu un référendum en 2011, l’arrondissement pourrait donc en tenir d’autres. En discutant avec le journaliste, j’ai fait une présomption maladroite et ça a été bizarrement traduit. Une belle leçon de clarté pour moi.
Après publication de ces articles, mon nom a filtré jusqu’à des mentions dans les listes de candidats annoncés pour la mairie de Montréal (Le Devoir, Radio-Canada).
Samedi dernier je me suis rendu au parc du Mont-Royal, juste en face du parc Jeanne-Mance, au pavillon situé au sud de la grande statue pour rencontrer des électeurs venus signer mon formulaire de candidature. Je suis rendu à 26 signatures sur 200, j’ai jusqu’au 24 septembre pour les ramasser et présenter formellement ma candidature qui devra être approuvée par le président d’élection. Merci à celles et ceux qui se sont déplacés pour venir signer. Je referai une séance de signature dans une dizaine de jours, un soir de semaine près du métro Mont-Royal.
J’ai ensuite été interviewé en anglais par Michelle Moore et William Ray pour CUTV. Publication sur le Web à venir.
LA SUITE
Dans une dizaine de jours, je donnerai plus de détails sur ma campagne, l’adresse de mon site web officiel et j’y afficherai une version française et anglaise de mon programme politique. Ce programme pour la démocratie directe sera disponible à celles et ceux qui veulent faire campagne pour la démocratie directe à Montréal. Je donnerai aussi plus de précisions sur ce qu’il adviendra de ce blogue sur le site Voir.ca.
la politique, la vraie,c’est ça. On avance à partir de ses erreurs admises, pas sur celles présumées des « autres ».
Il serait bon que vous nous disiez un peu à l’avance quel jour nous pourrons aller signer votre formulaire, car c’est les vacances de la construction, et même si je construis plus rien à mon âge, comme beaucoup d’autres travailleurs, je pars hors de Montréal, pour quelques jours.
Et voilà un intéressant commencement de campagne, monsieur McCready. Fernandez doit se réjouir…
Je veux signer, comment et ou?
Je l’annoncerai plusieurs jours d’avance sur mon blogue.
J’admire – au delà de quelque opinion politique – votre persévérance, Monsieur McCready. Vous plongez résolument, à ce qu’il appert. Bravo pour vos convictions.
Mais… ce n’est pas facile à exprimer… je doute à la fois de vos chances et du programme que j’ai cru entrevoir dans ce que j’ai pu jusqu’à présent lire ici, sur Voir.
Vous me semblez un peu être un rebelle vs ce qui se fait depuis si longtemps en matière de sollicitation politique auprès des citoyens. Il faut effectivement brasser la cage. Mais je n’ai vraiment pas encore compris comment vous comptez la brasser, cette satanée cage.
D’ici à ce que cela devienne enfin beaucoup plus clair, je me contenterai de commenter. Sans dénigrer ni approuver.
Dans l’attente de savoir…
Encore quelques mots – nocturnes… – de ma part, Monsieur McCready.
Votre ambition à l’égard de la mairie me rappelle un peu ce que j’avais moi-même visé sans trop y comprendre grand-chose, voilà au moins une trentaine d’années déjà, soit de me présenter pour un poste de commissaire aux élections scolaires de mon quartier.
J’avais recueilli des signatures de citoyens, de quelques artistes et comédiens en vue, de personnes du milieu de l’éducation, et puis… j’ai abandonné mon projet. Me rendant compte que ces appuis pourtant sincères ne me propulseraient aucunement vers où je comptais arriver.
Le monde politique ne repose pas sur la sincérité d’un objectif. Plutôt, ce monde carbure aux contacts intéressés. C’est surtout un échange de «faveurs». Pas nécessairement des «faveurs» magouilleuses, heureusement, mais malgré tout des donnant-donnant.
J’ai donc compris que je n’étais pas fait pour pareille joute.
J’étais du genre idéaliste.
Et je suis suite à ça devenu réaliste.
Quant à vous, Monsieur McCready, qu’êtes-vous? Idéaliste ou réaliste?
Bonne journée – et bonne campagne électorale, si vous choisissez de persister…!
« Le monde politique ne repose pas sur la sincérité d’un objectif. Plutôt, ce monde carbure aux contacts intéressés. C’est surtout un échange de «faveurs». »
es-tu satisfait de cet état claude? si oui vote pour ton prochain maître. si non vote pour denis, c’est-à-dire toi-même claude.
M. Perrier,
Merci de partager votre expérience. Je ne suis pas naïf, je soupçonne les mécanismes de négociation qui existent en coulisse et c’est pour ça que je veux réduire le pouvoir des élus et en redonner aux citoyens afin de protéger les décisions importantes d’influences occultes et intéressées.