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FLN: Jake and the Leprechauns vs. Too Many Cooks

L'hiver dernier, mon collègue (mon patron en fait) Matthieu Petit suggérait sur son blogue que Jake and the Leprechauns pourrait être le meilleur groupe à n'avoir jamais émergé de Sherbrooke. Je répliquais en boutade qu'il faudrait organiser un battle of the band les opposant à deux formations mythiques de l'histoire musicale estrienne, Jim et Bertrand et Too Many Cooks, question d'en avoir le coeur net.  

Boutade devenue presque réalité hier soir alors que Richard D'Anjou, ancien chanteur de Too Many Cooks, rejoignait sur scène les Leprechauns afin d'interpréter deux succès de la formation que complétait jadis Dan Georgesco, Rita et Refuse to die.

12h45, dans un bar du centre-ville. À l'aube de l'after-party (couru, de tous les excès, prolongé) auquel Misteur Valaire avait convié ses fans, j'ai trinqué avec Charles-Antoine Gosselin et Maxime Rouleau de Jake and The Leprechauns.

Tardif: Comment c'était de jouer avec Richard D'Anjou?

Gosselin: «C'était mémorable. Un grand moment pour les Leprechauns.»

Alliez-vous voir les Cooks en show dans le temps?

«J'étais trop jeune pour ça, mais j'en écoutais beaucoup. J'avais la cassette de Food Fight qui jouait non-stop dans ma Suzuki Swift.»

Rouleau: «Moi j'avais une cassette copiée de Food Fight

Existe-t-il une parenté musicale entre les Leprechauns et les Cooks?

Gosselin: «Je dirais plutôt complémentarité musicale. On était très contents de revisiter Refuse to die à la façon Leprechauns.»

Est-ce qu'on se sent petits dans ses culottes avant de monter sur une des scènes de la Fête du lac quand on est plutôt habitués aux scènes des bars et des petites salles?

«Moi, c'est le show qui m'a le moins stressé. C'est rare qu'on a des conditions techniques aussi impeccables.»

Dans votre musicographie, on va évoquer votre spectacle de la Fête du lac dans le premier ou le deuxième quart d'heure?

«Ce sera juste avant que l'on sombre dans l'enfer de la drogue [rires]. Sérieusement, je pense qu'avec ce show-là et notre dernier show au Granada, on commence à avoir une notoriété à Sherbrooke. Je me suis surpris à croiser un paquet de visages inconnus.»