BloguesDu haut de la King

L’écho des locaux: Le Bal à l’Huile

La dernière fois que l'on s'est attablé avec ses leaders, Le Bal à l'Huile lançait enfin, après 11 ans d'épluchettes de blé d'Inde, de salles paroissiales et de sous-sols d'église, un premier album, Maudit que j'filais ben, et briguait une invitation au Festival Mémoire et Racines, la grand-messe du trad fêtée chaque été dans son fief, Lanaudière. Un an plus tard, des photos de l'événement remplissent son album-souvenir. Et ils sont doux, les souvenirs. «Le public chantait toutes nos chansons, une vraie chorale de plusieurs centaines de personnes. Ce moment a été très émouvant…», se souvient Patrick Goulet, cofondateur de l'ensemble avec son vieux chum Jean Coupal.

Sauf que ce n'est pas parce que ça va bien qu'on ne peut pas inviter d'autres joyeux drilles à entonner. Se sont donc joints à la bande au cours des derniers mois le guitariste Paulyn Lacroix, le contrebassiste Guy Breton et l'homme de toutes les circonstances Olivier Brousseau. Ce n'est pas tout: Isaël McIntyre tapera bientôt du pied avec eux.

Les célébrations précoces de la Nativité ont beau revêtir quelque chose d'assommant dans les pharmacies, avec Le Bal, c'est toujours «Yes sur la rue Gaspard! Yes!» (son cri de ralliement). «On peut se vanter que le Québec est le seul pays du monde à avoir deux périodes de l'année qui offrent une aussi grande place à la musique traditionnelle», conclut Goulet. Chansons grivoises, réponses endiablées et p'tite bière enjouée, le 4 décembre à 20h à l'ancien bar Les Beaux Dimanches, récemment rebaptisé Le Duplessis.

www.myspace.com/lebalalhuile