Sténographie judiciaire: un métier d’avenir
Très en demande au Québec, les sténographes officiels qui prennent en note tout ce qui se dit dans le milieu judiciaire peuvent se bâtir une belle carrière. Voici comment y parvenir.
Connaissez-vous le métier de sténographe officiel? Ce dernier consiste à noter les mots prononcés à la vitesse de la prononciation au moyen de signes conventionnels, les sténogrammes, à l’occasion d’interrogatoires, de procès, de commissions rogatoires et autres rencontres dans le milieu judiciaire. Pour travailler dans ce domaine professionnel, qui offre des salaires et des conditions très enviables, une attestation d’études collégiales (A.E.C.) est nécessaire. Elle couronne une formation de deux ans, comprenant trois sessions par an, à l’École de sténographie judiciaire du Québec. Pendant cette période, les étudiants sont amenés à mémoriser les codes traduisant le français parlé en sténogrammes, à maîtriser le doigté du clavier d’une sténotype, à gérer l’utilisation de dictionnaires et de bases de données français, en plus de développer leur vitesse de transcription. Ils effectuent aussi un stage de 135 heures sur le terrain, afin de se familiariser avec leur futur métier.
Est-ce que le métier de sténographe officiel est ouvert à tous? Oui, en autant, bien sûr, que l’on dispose de certaines qualités préalables, comme une parfaite maîtrise du français écrit, une bonne psychomotricité, une bonne audition, une capacité à se concentrer pendant plusieurs heures et un raisonnement logique dans toutes les situations qui se présentent. Vous pensez posséder toutes ces qualités? Alors, sachez que vous pouvez disposer de prêts et bourses pour suivre cette formation dans les locaux de l’École de sténographie judiciaire du Québec ou à distance sur une plateforme Internet.
École de sténographie judiciaire du Québec
465, rue Saint-Jean, bureau 505, Montréal, 514 439-1885