En début de semaine, j’ai pris quelques verres avec la documentariste Magenta Baribeau. Magenta termine Maman? non merci, un long-métrage sur les femmes occidentales qui décident volontairement de ne pas avoir d’enfant. On s’était rencontrées il y a quelques temps autour du micro d’Isabelle Maréchal au 98,5. J’essayais de présenter la non-maternité comme un choix conscient à coup de citations et de statistiques. Je tournais en rond et Magenta a réussi à expliquer tout ça avec une simplicité désarmante : si elle n’a pas d’enfant, ce n’est pas faute d’avoir trouvé la bonne personne ou en attendant la bonne situation économique, c’est simplement parce que ça ne l’intéresse pas.
En 2012, il faut encore justifier le désir de faire sa vie sans être mère. Étonnant, non ? À une amie sans enfant qui voulait une ligature des trompes, le médecin a dit « vous savez madame, ça peut être irréversible ». Dit-on aux femmes enceintes qu’avoir un enfant est irréversible ? Demande-t-on à Coeur de Pirate si elle ne risque pas de regretter un jour d’avoir fait un enfant à 22 ans ? Pourtant, on me dit souvent que je risque de regretter mon choix de ne pas avoir d’enfant une fois dans la quarantaine. Et c’est sans parler des jugements : immature, égoïste et même inutile pour la société. Fait-on vraiment des enfants pour qu’ils soient utiles ?
Pendant ce temps, une femme écrit qu’elle ne veut pas d’enfant pour des raisons écologiques sur le site du Guardian et reçoit près de 200 commentaires (rarement gentils)…
Bref, le Maman? non merci de Magenta Baribeau soulève des questions fondamentales. Mais pour qu’on puisse le voir, faut que Magenta puisse le terminer. Le documentaire d’auteur n’a reçu aucun soutien de l’État et a besoin de quelques centaines de dollars pour être monté. Pour aider, c’est simple ! Achetez le DVD en pré-vente.
C’est un choix. Un choix, ça ne se discute pas. Je veux des enfants, ma soeur n’en veut pas. Soit.
Pourquoi s’obstiner à essayer de la faire changer d’idée? C’est SON corps, ce sont SES convictions. Qui sont ces gens, qui se permettent de porter un jugement sur une vie qui n’est même pas la leur?
Bravo d’assumer vos choix, aussi impopulaires soient-ils, dans la société où nous vivons. C’est une preuve de respect envers vous-même, c’est admirable 🙂
en tout cas c’est dommage, je voulais en savoir plus sur ce choix que plusieurs femmes font, mais comme « Un choix, ça ne se discute pas », ben je vais aller me faire voir ailleurs sans avoir rien appris, conservant tous mes préjugés sur la chose.
bravo pour l’ouverture.
Dans son film, Magenta veut justement montrer le contraire…
Monsieur le chasseur d’épais, par discuter un choix, on veut dire le faire « remettre en question ». Soit en portant un jugement, soit en tentant de convaincre l’autre que c’est un mauvais choix. Mais comme vous semblez ignorer les subtilités et les nuances de la langue française, j’utiliserai des mots faciles, sans faire de nuances subtiles, pour que ça soit plus facile à comprendre pour vous. Ça vous va comme ça?
Élise : On peut discuter du choix, mais on ne peux pas le juger, ni le remettre en question sous prétexte que « oh là là, c’est donc pas un bon choix. ». Ma soeur a d’excellentes raisons pour justifier (Je déteste ce mot, pourquoi se justifierait-on? On ne doit rien à personne.) son non-désir d’avoir des enfants. C’est correct comme ça, je ne vois pas pourquoi on s’étendrait sur le sujet, à débattre du pourquoi c’est mal de ne pas vouloir d’enfants, quand on pourrait simplement écouter quelqu’un nous parler des raisons de ce choix et simplement respecter lesdites raisons? C’est si difficile que ça? Oui on peut aborder la question, sauf qu’il faudrait d’abord que les gens comprennent que de se lancer dans l’argumentation (et que ça dégénère au point où il y a manque de respect, ça s’est déjà vu) afin de faire changer d’idée la personne concernée, je ne sais pas. Pas très à l’aise avec l’idée.
ah! on peut discuter alors? c’est mieux, j’admets ne pas avoir saisi, dans un premier temps, le sens caché de l’expression « Un choix, ça ne se discute pas ». blâmons mes lacunes en compréhension du français écrit.
« je ne vois pas pourquoi on s’étendrait sur le sujet »
tu remets donc en question l’idée d’Élise de faire un billet là-dessus?
« on pourrait simplement écouter quelqu’un nous parler des raisons de ce choix et simplement respecter lesdites raisons? »
bon, nous y sommes. et quelles sont-elles, ces raisons, qu’on en discute un brin, dans le respect?
Oups, corriger quelque chose et effacer du texte en même temps, c’est dur pour la syntaxe. Je reprends donc :
Oui on peut aborder la question, sauf qu’il faudrait d’abord que les gens comprennent que de se lancer dans l’argumentation (et que ça dégénère au point où il y a manque de respect, ça s’est déjà vu) afin de faire changer d’idée la personne concernée est inutile. La discussion risquerait de finir comme ça, alors je ne sais pas. Pas très à l’aise avec l’idée.
Justement, je ne vois pas pourquoi on se justifierait sans fin sur une décision personnelle. Je respecte le choix des filles qui en veulent, tout comme je respecte le choix des filles qui n’en veulent pas, c’est tout. Chacune son corps, chacune ses raisons. La décision d’avoir un enfant, ça se réfléchit, tout comme celle de ne pas en avoir, je ne crois pas qu’on parle ici d’un coup de tête. Je trouve cependant un peu insensé de me demander d’étaler la vie privée et les raisons personnelles qui motivent ma soeur cadette à refuser de procréer. Ça ne l’intéresse pas, point final. Sauf qu’il s’agit ici de justifier sans fin un choix personnel, c’est à dire un choix qui ne regarde que soi (Et peut-être un conjoint ou une conjointe), n’est-ce pas? Comme si on devait une explication à la société parce qu’on refuse de faire un ou deux rejetons?
Mais si vous voulez absolument des raisons, je vous suggère de cliquer sur le lien vers l’émission de radio à laquelle Élise a participé. Il s’agit quand même de 40 minutes de discussion, mais je crois que cela pourrait répondre à vos questions.
Que le documentaire de Magenta sensibilise les gens au fait qu’il existe (Oui, oui! Ça existe!) des femmes qui ne veulent pas procréer, qu’elles ont leurs raisons et qu’il est insensé de devoir constamment se justifier, est une excellente idée. Mais le débat « Tu devrais en vouloir, t’as pas rapport de pas en vouloir » vs « J’en veux pas, c’est tout » ne devrait pas avoir lieu. C’est un faux débat. Ce n’est pas comme si ça changeait quelque chose dans votre vie que la troisième voisine décide qu’avoir des enfants, ce n’est pas pour elle. Il ne s’agit pas de chercher à convaincre l’autre, il s’agit de respecter son choix et de se mêler de ses affaires. La fille concernée assume son choix, elle ne vous doit strictement rien. Elle devrait pouvoir dire « Je ne veux pas d’enfants » sans se faire juger autant qu’une autre devrait pouvoir dire « J’en veux quatre » sans se faire juger non plus. C’est tout.
et comment sais-tu qu’il n’y aurait pas de fin à la discussion, avant même de l’avoir amorcée?
je trouve ça ironique que tu te pointes sur un blog pour discuter de quelque chose dont tu ne veux pas discuter.
Voyons, y’a tu juste moi qui trouve que « le chasseur d’épais » a un ton un tantinet agressif ???? Je pense simplement que Valérie veux dire qu’il n’y a pas de notoriété public au fait de vouloir un enfant ou pas, c’est pas une question de débat, on parle pas ici d’accommodements raisonnables ou de l’utilité de bâtir ou non un Colisée à Québec. Ces choix là doivent être discutés publiquement car ils concernent une grande partie de la population. Le fait d’avoir un enfant ou non est du même ressort que de choisir la couleur de son véhicule ou de décider si on habite en campagne ou en ville. Ce sont des choix qui nous concerne seulement nous sans grand impact sur la population et sont décidés en fonctions de nos goûts, de nos habitudes de vie, etc. Qu’est-ce que ça peux bien faire aux autres que je préfère l’odeur de la campagne à celle de la ville? Vous pouvez ne pas être d’accord avec cela et vous en avez tout à fait le droit et je le respecte mais cela ne servirait à rien d’en discuter dans long et en large quand la réponse c’est j’aime mieux un ou l’autre. Et un blog ça sert aussi à exprimer un opinion, c’est avec les différentes opinions et arguments qu’on se forge notre propre idée des choses, on en prend et on en laisse….
Non, y a pas juste toi… on le trouve de mauvaise foi aussi!
justement j’aimerais bien me forger une belle une opinion, mais personne n’a encore voulu m’expliquer les raisons qui poussent une femme à choisir de ne pas avoir d’enfant et ce, suite à un billet sur ce qui peut pousser une femme à choisir de ne pas avoir d’enfant! c’est quand même ironique.
« Ce sont des choix qui nous concerne seulement nous sans grand impact sur la population »
euh non, la dénatalité est un grave problème social.
« cela ne servirait à rien d’en discuter dans long et en large »
je ne suis pas d’accord. ça servirait à informer, démystifier, comprendre, etc. autant d’objectifs fort louables.
@chasseur d’épais : Si je demande aux gens autour de moi pourquoi ils ont des enfants, j’aurai autant de réponses que de personnes interrogées. C’est la même chose pour la décision de ne pas en avoir.
En même temps, avez-vous sérieusement déjà rencontré quelqu’un qui avait fait un enfant pour « combattre la dénéatalité » ? L’idée de voir une mère raconter à sa fille qu’elle ne la voulait pas mais qu’elle l’a eu pour sauver le Québec d’une crise de natalité me fait sourire…
Et pis on peut bien réfléchir justement au « grave problème social » qu’est la dénatalité. On est 7 milliards sur terre. On sera 9 milliards dans moins de 40 ans. Elle est où, la dénatalité ? La plupart des experts s’entendent justement pour dire qu’il faudrait faire moins d’enfant si on veut préserver les ressources de la planète.
c’est vraiment du niveau un, ici, comme discussion…
je n’ai jamais prétendu que les femmes devraient faire des enfants dans l’unique but de repeupler le québec.
par contre, la dénatalité étant un problème au québec, selon moi, et bien il me semble qu’il ne devrait pas être mal venu de demander aux femmes qui choisissent de ne pas avoir d’enfant pourquoi elles ont fait ce choix.
tu prétends qu’il y aurait autant de raisons que de femmes interrogées, alors ça donne rien d’en parler. ah bon. selon moi au contraire je crois que l’on pourrait trouver quelques dénominateurs communs à toutes ces femmes.
Comme Élise dit, il y a autant de raison d’être mère que de ne pas l’être. Pour moi devenir mère était essentiel mais la raison??? parce que j’en sentais le besoin j’imagine. Mais si je prend 2 personnes de mon entourage en exemple, une a choisit de ne pas en avoir simplement parce qu’elle n’aime pas les enfants, elle n’a pas la patience d’en prendre soin et elle le sait et une autre à décider de s’investir dans sa carrière, elle voulait une belle grande carrière mais ne voulait pas faire un enfant pour ne pas avoir le temps d’en prendre soin et que ce soit quelqu’un d’autre qui s’en occupe. Elle aurait pu mais pour elle c’était contre ses principes. Ce sont des exemple parmi des millier et les raisons ne sont pas les mêmes pour chacune d’entre nous.
De plus comme Élise dit on ne fait pas des enfants pour être » socialement responsable »!!! en se disant qu’on va contrer la dénatalité. Il y a en effet un problème de vieillissement de la population active au Québec certes mais pas de dénatalité sur la planète. Les ressources de la planète sont déjà sur utiliser dans notre consommation excessive de bien matériel. Je vie dans un région où le développement résidentiel explose littéralement et ce sont des terres agricoles et des forêts qui sont coupées pour chercher encore plus d’espace…mais ça c’est un tout autre débat.
Pour moi c’était inconcevable de ne pas avoir d’enfants mais concevable d’avoir une seule voiture et de vivre en bigérénationel. Ce sont des choix propres à chacun et les raisons peuvent ne pas être les mêmes pour mon voisin qui à fait les mêmes choix
Justement dans mon documentaire, j’explore ce qui pousse certaines à vouloir être mères alors que d’autres font le choix contraire. Ce n’est pas du tout un film pour de justification de mon choix de vie (et de celui de beaucoup de femmes), mais bel et bien un documentaire qui tente de cerner pourquoi ce choix de vie personnel est d’intérêt public, pourquoi on s’intéresse à la maternité d’autrui, pourquoi y a-t-il tant de jugement lorsqu’une femme affirme ne pas vouloir être mère (et oui, peu de gens disent: « C’est ton choix, le mien est autre, mais je te respecte ». Généralement c’est plutôt: « Ah, tu prends vraiment une mauvaise décision. Tu vas le regretter. T’es faite pour ça. Etc. »). Bref Maman? Non merci! explore ce qu’est le rôle de la femme dans la société alors que même en 2012 on s’attend d’elle qu’elle passe par la phase « nécessaire » de la maternité. Bref c’est un film sur la société actuelle et sur la condition de la femme. Bref les non-parents, et même certians parents, s’y reconnaîtront sûrement!
Je trouve toutefois la manière dont la discution s’est engagé ici d’une très grande absurdité ( en tout respect bien sur) …
Disons que pour la dénatalité c’est pas évident pour moi aussi et je partage plutot
« Et pis on peut bien réfléchir justement au « grave problème social » qu’est la dénatalité. On est 7 milliards sur terre. On sera 9 milliards dans moins de 40 ans. Elle est où, la dénatalité ? La plupart des experts s’entendent justement pour dire qu’il faudrait faire moins d’enfant si on veut préserver les ressources de la planète. »
Par contre c’est pas évident que le combat pour la dénatalité doit se mener au Québec avec 8 millions d’habitant … un grand territoire et d’abondantes ressources.
Si on voulait faire le combat de la denatalite faudrait commencer quelque part d’autre … mais je dis ca de meme …
et ensuite on peut bien sur etre dans un probleme mondial de hausse de la population tout en etant de maniere plus locale dans un cas ou il y a un vieillissement de la population et que ca pose des defis egalement
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« Voyons, y’a tu juste moi qui trouve que « le chasseur d’épais » a un ton un tantinet agressif ???? »
Je peux pas parler des autres, mais je trouve que c’est votre manière d’interpeler ici qui me semble agressive. Je lis les commentaires et il ne me semble pas agressif, mais oui il demande a quelqu’un des precisions.
Moi c’est le premier commentaire du type :
« C’est un choix. Un choix, ça ne se discute pas. Je veux des enfants, ma soeur n’en veut pas. Soit.
Pourquoi s’obstiner à essayer de la faire changer d’idée? C’est SON corps, ce sont SES convictions. Qui sont ces gens, qui se permettent de porter un jugement sur une vie qui n’est même pas la leur? »
Avec majuscule incluse qui m’agresse … je me dis bon dieu … le texte invitait a une réflexion sur un sujet difficile et un documentaire et le premier commentaire évoque dans le fond la non discussion des choix et je pense pas que c’était l’angle du texte que j’ai lu ou ce que j’ai percu du documentaire. Ca me semble une démarche pour mettre en lumière le phénomène et je dois avouer que je saisis pas tres bien le ton du premier commentaire.
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Note: Je comprend la nuance entre discuter, argumenter, faire changer d’idee etc … et que dans une certains contextes l’argumentation a même des aspect légaux et je comprends que le présent sujet pourrait d’une certaines manière etre vu comme une discussion sur le droit des femmes de disposer de leur corps. On peut comprendre que le choix d’avoir ou non un enfant c’est très personnel, ca touche en premier les femmes et que c’est bien différent du choix quand on va au dépanneur et qu’on hésite entre ceci ou cela.
Par contre … je pense que ce va tres loin …
« Pour moi c’était inconcevable de ne pas avoir d’enfants mais concevable d’avoir une seule voiture et de vivre en bigérénationel. Ce sont des choix propres à chacun et les raisons peuvent ne pas être les mêmes pour mon voisin qui à fait les mêmes choix »
« Ce sont des choix qui nous concerne seulement nous sans grand impact sur la population et sont décidés en fonctions de nos goûts, de nos habitudes de vie, etc. Qu’est-ce que ça peux bien faire aux autres que je préfère l’odeur de la campagne à celle de la ville? »
Et la on est rendu a la non discussion d’un paquet d’affaire … alors que beaucoup de problèmes interpelent les citoyens et les choix justement.
On peut bien dire c’est MON choix de recycler mais un jour vous allez peut etre avoir une amende …
Vous pouvez bien dire c’est MON choix de fumer dans MON char quand MES enfants son la ( les majuscules sont gratis …) mais pas evident qu’un jour vous aurez pas une amende …
et pour le present essayer de le faire dans un edifice public …
Meme le probleme de population mondiale evoque par certains montre a mon sens les limites theorique de les Choix Personnels c’est les Choix Personnel … il y a tout de meme une seule planete …
Meme le gouvernement fait des publicites qui interpele les citoyens dans ses choix.
Alors moi la rhétorique a 2$ du principe très général du on discute pas les choix prsonnel en aucun cas … j’achete pas ca …
surtout en lien avec l’argument très général du oui mais ca peut dégénéré a un moment donne …
« Oui on peut aborder la question, sauf qu’il faudrait d’abord que les gens comprennent que de se lancer dans l’argumentation (et que ça dégénère au point où il y a manque de respect, ça s’est déjà vu) afin de faire changer d’idée la personne concernée est inutile. »
(un sophisme soi dit en passant ici … bravo …)
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Je n’ai pas vu le documentaire, mes j’ai vu le blogue et les liens, je comprends que la maternité touche les femmes en premier lieu et c’est leur decision, mon point est pas celui la ( faites moi pas dire ce que je dis pas …)
mais il y a aussi des non-papa surtout si on evoque « les non parents » …, il y a des hommes qui font parti de couples qui n’en non pas et qui sont content d’avoir une vie de couple epanoui et que la decision est consensuelle. Il me semble que le documentaire l’evoque
« bien qu’il comporte des femmes, des hommes, des gens sans enfant en couple, des célibataires, des Québécois, des Français, des Belges, des gens de 30, 40, 50 et 70 ans, des gens qui n’auront jamais d’enfant, d’autres qui ont changé d’avis et même des mères… »
Je comprends qu’on peut pas tout touche dans un sujet de blogue ou dans nos commentaires mais j’ai l’impression que cette dimension est même pas effleuré dans aucun des textes commentaire et je dois avoué que c’est un peu troublant en 2012.
Bonjour à tous à 50 ans je n’ai jamais eu d’enfants de ma vie j’ai commencée à avoir cette idée à mes 17 ans j’en ai jamais parlée à personne aujourd’hui je ne le regrette pas un jour au contraire je n’ai jamais voulue d’enfants pour plusieurs raisons car je n’aime pas m’en occupée les couches qui puent, les pleurs à longueur de journée et tout le tralala c’est ma vie je fais ce que je veux personne n’a le droit de la dirigée puis mettre une personne au monde c’est la condamnée forcément à mourir un jour mais ce bébé devra faire face aux bonheurs mais aussi aux malheurs de la vie puis je ne suis pas maternelle du tout et je suis irresponsable j’ai du mal à m’occupée de moi même et je suis super égoiste perso je n’ai jamais pensée aux regards des autres par rapport à ce non désir de procréer ma mère que je n’ai pas connue car (celle ci est morte à ma naissance) n’en voulait pas non plus elle m’a par accident mon père m’a abandonné à la naissance j’ai donc été élevée par ma grand mère maternelle qui est morte aujourd’hui snif j’ai également trois oncles un qui a jamais eu d’emploi ni de femmes donc sans mioche un autre avec un métier mais sans épouse et un dernier avec une lady ma tante qui ne voulait pas non plus de sa fille onc par erreur et un job mais cet homme a un non désir comme moi et ils sont très heureux maintenant mes trois oncles à 70,73,75 ans .