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Encore heureux que mon cher paternel ne lise pas mon blogue. Il a tout plein de qualités mais pas la bosse de l'informatique. Enfin voilà. Au cas où vous l'auriez oublié, la Fête des Pères arrivent à grands pas. Après avoir cherché midi à quatorze heure le cadeau idéal pour l'homme le plus important de ma vie (désolée chéri!), j'ai finalement trouvé : un K-WAY! En faisant des boîtes le week-end dernier, j'ai déterré une photo de mini-moi à 9 ans, cueillant des champignons vêtue d'un sublime K-WAY bleu. Et je me suis dis, aller, on se fait une réunion de famille Slow Mo, pour rire.
Sans blague, faut le souligner : le K-WAY est de retour sur les racks de chez l'Équipeur après 15 ans d'absence! Look vintage irrésistible, aspect pratique indéniable, ces ingénieuses vestes pliables d'origine parisienne (voui voui, le K-WAY est né en France en 1965!) maintenant dessinées en Italie me font résolument de l'oeil! Le modèle classique se prénomme «Léon», se vend 39,99$ et sent bon l'enfance.
Creusez un peu et racontez-moi vos plus beaux souvenirs de K-WAY!
Ah le K-WAY… un petit pas pour l’homme, mais une belle ceinture-banane pour l’humanité!
D’ailleurs, l’invention du K-WAY ne vient-elle pas confirmer combien 1965 fut une année charnière pour cette même humanité, son entrée de plein fouet dans la (post) modernité? En plus du mince et pliable imperméable coloré, on inventa aussi entre autres cette année-là l’hypertexte (sans lequel le présent blog n’aurait jamais vu le jour, et donc mon présent et pertinent commentaire non plus) et la mini-jupe (avouez, le K-WAY et la mini-jupe, quelle match parfait!)… 1965, c’est aussi la Guerre du Viêt Nam, l’assassinat de Malcom X, la première balade de l’homme dans l’espace hors de sa capsule, la naissance des Doors…
Mais revenons à nos K-WAY. Quelques années plus tard, je venais moi aussi au monde – ce qui n’est pas rien, vous en conviendrez. Le K-WAY, lui, avait déjà et depuis longtemps conquis l’Amérique. Encore quelques années plus tard, je faisais comme tout le monde l’expérience de ce survêtement infiniment pratique qui, tout comme notre époque, ne s’embarrasse cependant pas trop de quelques inconvénients et contradictions. D’accord, je veux bien, c’est pratique un K-WAY. Mais c’est aussi dangereux. Vous vous apprêtez à traverser la rue, vous voulez regardez des deux côtés et hop!, votre tête reste coincée dans votre capuche. Bon, il est vrai que ce désavantage peut être facilement surmonté, surtout si votre K-WAY est orange fluo. Vous ne voyez rien, mais les automobilistes, eux, ne peuvent vous manquer. Le K-WAY est bien entendu imperméable. Ce qu’ils ont oublié de vous dire, c’est qu’il est aussi imperméable de l’intérieur! Qu’est-ce qu’il fait chaud dans un K-WAY. qu’est-ce qu’on sue dans un K-WAY. à terme, qu’est-ce que ça pue un K-WAY. Mais encore-là, décidément ils ont pensé à tout, ça se lave à l’eau froide.
Qu’en est-il du K-WAY 2007 ?
Ah le K-WAY. quand je pense à cet original morceau de tissu utilitaire, c’est toute une partie indélébile de mon enfance qui refait surface. Passe-Partout, le Petit Castor et Goldorak, mes nombreuses virées en BIG-WHEEL et surtout mes premières expérimentations pseudo-sexuelles avec ma sémillante voisine d’en face, tout aussi pré-pubère que moi à l’époque. Je crois même que nous avions gardé nos K-WAY.
Le K-Way, un classique! Que de souvenirs, que de flashbacks, comme Mathieu nous le remémore si bien, avec le Petit Castor! ihih