L'industrie de la mode et de la beauté commence à taper fort sur le clou. Sauf qu'à la quantité d'images à laquelle nous sommes soumis chaque jour… ça ressemble davantage à une goutte d'eau qu'à une vague nouvelle en matière de pub. Ça me rappelle la vieille blague de mon père…
-Une fois, c'est un cheval qui s'appelait Hercule. C'était un bon cheval mais il a vite tourné en bourrique.
-Pourquoi, papa?
-Parce que son maître lui disait toujours «Avance Hercule!»
Sur une page de magazine: une pub montrant de «vraies femmes» ou décriant l'extrême maigreur. Sur l'autre, une Kate Moss à la peau gold, en maillot et dont le nombril tente de rejoindre la colonne vertébrale…
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Nouvelle pub qui fait parler en Italie… La photo est signée Oliviero Toscani qui fit jadis jaser avec ses photos provoc' pour Benetton.
Toute ces histoires sur les reines de podium trop légères et les magazines extra-maigres font bien des vagues, mais je me demande si en dehors des gens qui veulent vraiment voir disparaître cette idéalisation de la minceur extrême et de la femme allumette, toute ces femmes(surtout elles) boulimiques de mode auront autant de plaisirs à dévorer leurs magazines si en effet les publicité affichaient des femmes qui ont des formes. Je sais qu’on se le demande souvent et moi-même je me demande comment cette transformation pourrait être recue et engendrée dans l’industrie de la mode au Quebec. Je me demande surtout ce que les magazines font pour faire évoluer cette situation qui semble inspirer beaucoup de redacteurs en chef. Le ELLE QUEBEC s’est plut à écrire sur ce sujet sans pourtant présenter des mannequins qui ont plus de chair. Étrangement, ce sont des compagnies ou des agences qui posent des gestes concrets et même si des magazines exposent parfois en couvertures des femmes qui ont un IMC dit normal et profitant àa la santé, le reste ne change pas. je ne crois pas personnellement que toute les mannequins aient des troubles alimentaires et que toute les agences imposent des régimes extrêmes, ,je crois par contre que les seules changements apportés aux vrais cas problématiques sont fait là ou ça rapporte, c’est une lutte qui avance lentement, mais certainement pas sûrement, peut-être que Dove vend plus de savons en s’attirant la sympathie des soi-disantes «vraie femmes», mais tout le reste qui nous soûle encore de Moss et d’Hilton trop maigre, mais très sexy, vend du rêve et des salades.