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Magnifique Marie Saint-Pierre

Article: Violaine Charest-Sigouin/Photos: Jimmy Hamelin (défilé Marie Saint-Pierre)

Coup d’envoi hier de la 18e Semaine de la mode de Montréal par Philippe Dubuc. Pas de défilé mais une balade sur cargo pour présenter sa collection automne-hiver 2010. Le créateur de mode n’aurait pu choisir meilleur décor pour mettre en scène ses dernières créations directement inspirées des grands explorateurs : manteaux et gilets dotés de doublure de mouton, vestons croisés en lainage ornés de boutons-pression, de courroies et autres détails rappelant les uniformes de la marine. Les jeux de matières, toujours, et les ceintures-jupes pour l’ambiguïté.

Découverte ensuite d’une nouvelle venue sur la scène de la mode montréalaise : Mélissa Nepton. La demi-finaliste de l’émission de télé-réalité La Collection a fait une entrée remarquée avec un premier défilé dont la direction artistique était assurée par Yso. Avant d’en apprendre davantage sur Mélissa dans l’édition du 11 mars de Voir, jetez un coup d’œil sur les photos de son défilé : jeux de juxtaposition- veste à capuche surdimensionnée ou minijupe à franges portés sur des leggins-mais aussi contrastes entre les matières lustrées et mates, invariablement dans des teintes de gris et de noir.

Et puis, plus tard, les défilés de Nadya Toto et de Marie Saint Pierre, dont les créations se sont distinguées par des ornementations au niveau des épaules ou de l’encolure. Dans le cas de Nadya Toto : manches bouffantes en dentelle, volants ornant les encolures des robes, nœuds en soie plissée surplombant les épaules de certains modèles asymétriques.

Marie Saint Pierre, elle, a brillé cette saison en jouant la carte minimaliste, et les références, subtiles, à un étrange exotisme : boudins de tissus torsadés sur les encolures des vêtements, attaches au cou et aux poignets et jeux de bandages, lignes épurées dans les noirs, les gris et les vieux roses. Splendide.