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Rappelons-nous des défusions…

Comme ça, Jean Charest et son parti Libéral remontent dans les sondages? Est-ce possible que le Québec l'ait détesté trop fort trop vite et que cette énergie s'épuise maintenant? Charest a agi en bon politicien. Il a fait tous ses mauvais coups dès le départ et s'est gardé une marge pour les cadeaux vers la fin. Les réductions drastiques dans les droits de coupe, l'équité salariale, en plus d'une prompte réaction aux propos de miss Wong… Soudain, "libérez-nous des Libéraux" résonne avec un écho plus lointain…

Mais rappelons-nous des débuts. Rappelons-nous seulement des défusions. On le constate aujourd'hui, à Longueil et sur l'Île de Montréal, les solutions proposées ont créé un inextricable fouillis qui mécontente tout le monde. Nous prouvant que la promesse de permettre les défusions était un des moves les plus irresponsables des derniers gouvernements.

Et je me demande, moi, s'il n'y a pas autre chose derrière les défusions qu'une simple stratégie électoraliste misant sur l'esprit de clocher. Est-ce que Charest, qui, rappelez-vous, a été envoyé au Québec pour sauver le Canada, n'a pas voulu par là donner une base légale aux partitionnistes de l'Ouest de l'Île? En tous cas, j'aimerais qu'on talonne Charest là-dessus. Il a tout à fait le droit d'être fédéraliste, bien sûr. Mais soutenir la partition, ou seulement permettre à ce mouvement de s'installer, c'est travailler contre les intérêts du Québec. Un premier ministre du Québec fédéraliste devrait avoir à coeur, tout de même, que le Québec ne soit pas déchiqueté advenant que l'indépendance se fasse.

Et j'aimerais savoir à quelle enseigne M. Charest loge…