Comme ça, Jean Charest et son parti Libéral remontent dans les sondages? Est-ce possible que le Québec l'ait détesté trop fort trop vite et que cette énergie s'épuise maintenant? Charest a agi en bon politicien. Il a fait tous ses mauvais coups dès le départ et s'est gardé une marge pour les cadeaux vers la fin. Les réductions drastiques dans les droits de coupe, l'équité salariale, en plus d'une prompte réaction aux propos de miss Wong… Soudain, "libérez-nous des Libéraux" résonne avec un écho plus lointain…
Mais rappelons-nous des débuts. Rappelons-nous seulement des défusions. On le constate aujourd'hui, à Longueil et sur l'Île de Montréal, les solutions proposées ont créé un inextricable fouillis qui mécontente tout le monde. Nous prouvant que la promesse de permettre les défusions était un des moves les plus irresponsables des derniers gouvernements.
Et je me demande, moi, s'il n'y a pas autre chose derrière les défusions qu'une simple stratégie électoraliste misant sur l'esprit de clocher. Est-ce que Charest, qui, rappelez-vous, a été envoyé au Québec pour sauver le Canada, n'a pas voulu par là donner une base légale aux partitionnistes de l'Ouest de l'Île? En tous cas, j'aimerais qu'on talonne Charest là-dessus. Il a tout à fait le droit d'être fédéraliste, bien sûr. Mais soutenir la partition, ou seulement permettre à ce mouvement de s'installer, c'est travailler contre les intérêts du Québec. Un premier ministre du Québec fédéraliste devrait avoir à coeur, tout de même, que le Québec ne soit pas déchiqueté advenant que l'indépendance se fasse.
Et j'aimerais savoir à quelle enseigne M. Charest loge…
Désolé François, mais tu fais fausse route, voici le film des évènements, la source est:www.radio-canada.ca/nouvelles/dossiers/defusions/referendums/film.shtml.
Ça remonte en 1997 le P.Q. est au pouvoir, Louise Harel est la ministre des Affaires Municipales, « Charest n’est pas encore dans le décor» Au printemps 1997, Pierre Bourque et ses collègues des villes de Québec, Trois-Rivières,ect etc, présentent a Lucien Bouchard un mémoire pour la fusion des municipalités formant ces agglomérations urbaines. Pour Montréal, la proposition regroupe 27 municipalités.
Le 25 Avril 2000, la ministre Louise Harel dépose le livre blanc sur la réforme municipal. Le 11 Mai 2000, c’est le dépot des projets de loi 124 et 134 qui seront adopté le l6 Juin 2000. ENTRETEMPS SOIT LE 25 MAI 2000, LE PLQ DÉPOSE UNE MOTION CONTRE LES FUSIONS FORCÉES.
Le 12 octobre 2000, le premier ministre Lucien Bouchard se montre favorable a l’idée «d’une île une ville» Hein c’est pas Charest. Toujours en 2000, le 15 octobre, le Parti Libéral du Québec, adopte en congrès une résolution visant a CONTRER les fusions forcées.
Tout ce résumé pour dire que c’est les péquistes qui ont créé cette merde, et que les libéraux se devaient de compléter ce qui avait été commencé, car les loi 170 et 171 avaient été adopté en ce qui concerne la région de Montréal.
Je crois François, qu’il est bon de vérifier ses sources avant d’écrire des articles qui mettent les lecteurs sur une fausse piste.
P.S. Dire que je ne suis pas un libéral.
On parle ici de défusions; c’est Charest qui a fait ça tout seul comme un grand, une promesse électorale… irresponsable. Les fusions furent une bonne chose afin de mieux partager le bien commun, de remettre aux citoyens ce qui leur appartient, mais les privilégiés de Westmount et Baie-d’Urfé ont voulu garder leur fiefs et cela était hautement prévisible. Quelle stratégie derrière tout cela?
Le flair de M. Parenteau me semble bon mais il se pourrait que ce ne soit qu’une lubie de M.Charest, une connerie qu’il arrangerait par la magie du temps et de la poudre aux yeux.
Désolé François, je me suis mélangé, car ici a Québec on est tous fusionné a l’exception de l’Ancienne-Lorette et St-Augustin, et ce qui est assez spécial, ces que bien des citoyens de ces deux municipalité veulent se joindre a la ville de québec. Ce fut le contraire a Montréal.
Vive le gros village, vive la mairesse Boucher, vive le Bonhomme Carnaval.
Le contact direct du peuple avec la démocratie est de moins en moins évident. En fusionnant, on augmente le nombre de voteurs, on dilue le vote, et par conséquent on se désinteresse encore plus de la politique.
En plus, des plus grande municipalités favoriseront, dans quelques années, la privatisation de services publics. Pour mieux vendre aux privé nos services d’aqueduc, avant la transaction, on assume nous-mêmes le coût d’une fusion.
Le PQ est aussi adepte de privatisation que le PLQ, mais les souverainistes purs et durs ne se l’avoueront jamais.
La promesse de permettre les défusions n’était pas dutout un move irresponsable, c’est le laxisme qui a entouré sa réalisation qui l’était.
Le gros dossier des fusions a prouvé que le PLQ pouvait tenir une promesse, mais qu’il était aussi incompétent pour la réaliser. Il nous a aussi prouvé que le PQ se foutait de ses concitoyens et qu’il était près à tout pour arriver à ses fins.
Ça me fait bien rigoler, ces arguments contre les fusions…
Si le fait d’augmenter le nombre d’électeurs avait pour conséquence de désintéresser les gens de la politique, comment explique-t-on que les élections fédérales ou provinciales ont des taux de participation nettement plus élevé que les municipales ?
La fusion est avant tout une manière d’éviter l’alourdissement de la structure administrative de plusieurs municipalités qui utilisent les mêmes services. C’est a priori une question de paperasse. Toutes les grandes villes du monde passent par là – Montmartre, La Villette et plusieurs autres villes furent rattachées à Paris en 1859; Brooklyn, elle-même un regroupement de plusieurs villes, a été annexée à New York en 1898, comme Queens, le Bronx, etc.; en 1965 Londres s’est agrandie et a fusionné avec sa banlieue…
Souvent, les Québécois me font penser à ces ados qui ont peur de grandir et de se prendre en main…