Galerie photos: Run The Jewels au Métropolis
Société

Galerie photos: Run The Jewels au Métropolis

Ce fut l’événement rap international de l’hiver à Montréal: le retour sur scène du duo Run The Jewels, 18 mois depuis ses concerts présentés dans le cadre d’Osheaga.

Un show qui nous a fait oublier, le temps d’une soirée, que Donald Trump est président des États-Unis.

Killer Mike, brillant MC à la voix coulante, grave et rêche, est tout aussi respecté pour son activisme — durant la campagne à la chefferie démocrate l’an dernier, il occupait le titre officieux d’attaché de presse de Bernie Sanders et, depuis, n’a jamais loupé une invitation dans les médias pour dénoncer la présidence de Trump.

Run The Jewels possède cette faculté d’être à la fois plein d’esprit dans ses textes – baveux et absurde – tout en prenant des positions sociales et politiques qui résonnent. Le tout sur un travail de production singulier, original, puisant dans le bon vieux rap, la musique électronique, le funk et le rock.

C’est dans un Métropolis se remplissant au compte-goutte que le show a commencé avec Nick Hook, DJ et producteur, originaire de St-Louis et installé dans le East Village à New York. Très vite rejoint par Gangsta Boo, rappeuse de Memphis et activiste hip-hop depuis les premières heures. Ensemble, ils ont fait chauffer la salle et ont fait exploser le thermomètre.

C’était ensuite au tour de The Gaslamp Killer de passer à l’action dans une ambiance de plus en plus électrique. Le DJ de Los Angeles à mis le feu à la scène avec un son qui lui est propre et une technique aux platines remarquable.

Et plus tard, le clou du spectacle, Run The Jewels, a finalement fait son entrée dans le Métropolis. Killer Mike et EI-P ont enchaîné leurs titres avec une énergie incroyable soulevant la foule à de nombreuses reprises. Le public ainsi que les artistes se souviendront longtemps de cette soirée hip-hop de folie furieuse pleine d’énergie et de rythme.

Photos et texte par Latrompette Studio.

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