Griffintown en sept lieux gastronomiques

Dans un décor tout blanc un brin rétro, en réminiscence de l’époque où la rue Notre-Dame était truffée d’antiquaires, des habitués du quartier débarquent pour partager des boulettes de viande ou de poisson toutes plus savoureuses les unes que les autres: au bœuf sauce tomate et parmesan, au chorizo sauce chimichurri, au saumon gingembre, aux crevettes et porc thaï sauce arachides, etc. Les végétariens y trouvent également leur compte avec quelques choix de boulettes tout légumes. 

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Dans son sous-sol des années 1960, la chef Emma Cardarelli mitonne avec délice les petits plats rustiques de son Italie familiale. Dans cette atmosphère vivante, les habitués viennent prendre quelques cocktails avant d’engouffrer un plat de cavatelli maison, au homard ou au sanglier, selon les saisons. À l’honneur évidemment: la burrata servie ici avec anchois, ou encore des charcuteries maison, de la porchetta, et de l’agneau grillé avec aubergines préparées sur charbon de bois. Une cuisine gourmande, mais conçue avec une certaine finesse toute féminine. 

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L’expérience n’est pas ordinaire. Formée dans des cuisines étoilées Michelin, la chef Sophie Tabet exprime ici la délicatesse de ses goûts culinaires. Une cuisine toute en finesse, précise et savoureuse. Et d’une féminine beauté: rigoureusement pensée et dessinée, chaque assiette est un spectacle. On se laisse captiver par les textures, les goûts multiples et les couleurs chatoyantes. La réalisation démontre une fine connaissance des techniques françaises, mâtinée d’influences libanaises. 

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Code Ambiance déroule le tapis rouge – au sens propre comme au figuré. On est reçu dans une atmosphère feutrée et élégante, dans un décor chic et moderne. La carte propose des choix bistro bien exécutés (tartares, cuisse de canard, foie de veau…). S’ils sont copieux, les plats, sans grande surprise, restent sagement dans les limites de la cuisine française classique; exception faite de l’audacieuse tarte tatin au foie gras poêlé en dessert.

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Bouillonnant, branché, festif: le Grinder, un des favoris du quartier, fera le bonheur des clients qui apprécient autant le spectacle en salle que dans leur assiette. Avec ses hauts plafonds, sa grande terrasse lumineuse, son décor éclectique mais spectaculaire, la maison a du caractère et le service est à l’avenant, jeune, musclé, souriant. Au menu, un respectable trio de différents carpaccios, tatakis et tartares en entrée et pas mal de pièces de viande pour le service suivant – côte de porc, short rib, bavette, contrefilet et côte de bœuf 40 onces, pour ne nommer que celles-là.

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Très original et tendance, ce restaurant utilise le miel de ses ruches et pige des légumes et plantes aromatiques dans son potager urbain. Les convives choisissent entre un menu de trois ou cinq services, avec ou sans accords de vins, à prix fixes. S’ensuit une enfilade de plats colorés et savoureux qui mettent en vedette des ingrédients frais provenant de l’agriculture biologique. Beaucoup de légumes, mais aussi du poisson, des fruits de mer et de la volaille. Les plats changent au gré de la disponibilité des produits et de l’imagination du chef. 

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Mi-bar, mi-resto, un peu café rétro, un peu café lounge, la maison a su créer avec peu d’artifices une ambiance sympathique qui aimante les habitants du quartier. En salle, le service est détendu et courtois. Dans l’assiette, tout tombe joliment en place même si la carte est un peu courte. Le calmar est bien tendre, tout comme la croquette, les ribs bien juteux, la salade de betteraves agréablement parfumée et le chorizo est d’un excellent cru. 

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