15 restaurants pour profiter amplement du Carnaval de Québec

Non dénuée d’un certain charme à l’ancienne, la Trattoria La Scala figure parmi ces endroits où tout concourt à vous faire passer un bon moment. Certes, la cuisine italienne classique qu’on y sert y participe, mais l’équipe en salle, souriante et présente, y est aussi pour beaucoup. Certains serveurs poussent même la note pour accompagner la pianiste à l’impressionnant répertoire. On dit souvent d’une ambiance qu’elle est chaleureuse; ici, ce n’est pas un adjectif galvaudé. Le spectacle est encore attisé lorsqu’un client commande des pâtes flambées préparées au guéridon, une pratique en voie d’extinction.

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Loin de se contenter du correct et de l’ordinaire, le Bello peut se targuer d’offrir l’une des meilleures cuisines italiennes à Québec. Nombreux sont les éléments de sa prolixe carte qui suscitent des exclamations de ravissement autour de la table, notamment ses coulantes fondues au parmesan et ses risottos aux ingrédients frais et agencés dans un bel équilibre (comme celui au canard confit, foie gras au torchon et oignons caramélisés). 

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On cherche ici à secouer les habitudes pour susciter l’étonnement, comme en témoigne le surprenant «steak caché», une portion de bœuf haché maison enserrée dans un pain brioché, garnie d’oignons et de fromage Louis d’Or fondu, le tout chapeauté d’une belle tranche de foie gras. Les pièces maîtresses autant que les accompagnements s’arriment toujours aux produits de saison, et les desserts rivalisent de fraîcheur et d’élégance. 

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Après avoir attaqué en beauté avec une entrée aux alliances étonnantes mais non moins réussies (crevettes de roche, purée de céleri-rave et jambon séché; maïs en crème, fromage Hercule et champignons sautés), on poursuit avec des plats brillamment conçus qui mettent de l’avant les produits d’ici (osso buco de sanglier et rapinis; doré de lac sur ragoût de lentilles…). Autres points forts: la sélection soignée de vins et de digestifs, le menu bar, les brunchs trois services. Une scintillante étoile au firmament de Québec.

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Au Graffiti, on ne fait pas dans le faux chic, on mise sur la matière et on laisse parler les saveurs. En entrée, on découvre des ris de veau bien faits, magnifiés par les champignons marinés au balsamique et du saumon décliné en trois versions d’une justesse exemplaire. Comme plats de résistance, les «classiques du Graffiti» témoignent du sérieux en cuisine: poisson du jour à la cuisson parfaite, d’une texture impeccable sous la fourchette et une côte de porc Nagano d’une qualité irréprochable dans sa sauce foie gras.

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Le premier bar à cocktails de la capitale propose une ambiance propice à la fête entre amis, une cuisine très correcte et une liste de créations à boire qui rivalisent d’audace dans la composition et d’originalité dans les intitulés – en soit pour preuve le Bloody Mutant Ninja Turtle, contenant entre autres saké, sauce ponzu et feuille de nori. Pour accompagner ces boissons novatrices, on a le choix entre burger, bavette de bœuf, salades et tartares, dont l’un, de style surf and turf, superpose bœuf et homard. 

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Une adresse à découvrir pour ses plats au raffinement subtil et magnifiquement présentés et sa carte des vins internationale (avec des produits de l’Inde et d’Israël notamment, et une belle sélection au verre). Le bonheur réside d’abord dans l’assiette, qui rassemble diverses nationalités culinaires… Une valeur sûre.

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D’une élégance princière, presque outrageuse avec ses immenses celliers vitrés, ses tentures chatoyantes et ses chandeliers en cristal, la salle à manger est aussi rehaussée d’œuvres d’artistes locaux que le chef Stéphane Modat a personnellement sélectionnées. Navigant entre bistronomie et gastronomie, il fait une belle part aux produits québécois et canadiens sans pour autant oublier son côté ludique, qui se manifeste tantôt dans la présentation éclatée des plats, tantôt dans la juxtaposition de saveurs improbables.

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Jean-Luc Boulay chérit ses produits, et cet amour se reflète dans chaque plat: le homard se fait tout tendre après une cuisson sous vide, le champignon devient nuage dans un crémeux aussi léger qu’un souffle, les cuisses de pigeonneau s’étoffent une fois farcies et confites au foie gras… Et toujours maints détails achèvent de rendre l’expérience parfaite, que ce soit une sauce aux saveurs ramassées ou un dessert au cognac qui vous étourdit de bonheur.

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Dans le respect de la cuisine japonaise, le Métropolitain applique rigoureusement les principes d’équilibre et de finesse, autant dans les saveurs que dans les textures. Difficile de résister à nos favoris, comme le tataki de butterfish ou ces merveilles de gyozas aux airs délicats d’origami, mais il vaut la peine de partir à la découverte des plats chauds (souvent teriyaki), de la salade wakamé ou des tables d’hôte, qui permettent de goûter un large éventail de mets. 

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En emménageant au musée, Marie-Chantal Lepage n’a pas perdu dans ses cartons sa créativité et son amour des plats frais. Couleur, légèreté et saveur sont la marque de commerce de cette artiste dont le plaisir en cuisine se matérialise dans l’assiette, sans faillir. Jamais rien de lourd, et toujours une harmonie impeccable entre la vedette du plat et ses accompagnements, qu’il s’agisse d’un saumon soya-sriracha avec purée de cresson à la menthe et crème de raifort au paprika fumé, ou d’un râble de lapin farci aux épinards avec nutella de boudin noir et beurre de poires confites (d’une surréelle onctuosité…)

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Le chocolat chaud et le café y sont fameux, les déjeuners sympas, et les repas toujours ensoleillés. L’osteria (petit resto italien) de l’épicerie Morena vaut le détour, surtout si vous êtes amateur d’antipasti (arancini, polpettine, salade de pieuvre grillée, vitello tonnato…). Crostinis, pâtes et moussaka complètent la courte carte, bonifiée par une ardoise du jour listant poissons et viandes. 

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Lonzu, coppa, confiture de figues, fiadone: la Corse se donne à goûter dans ce sympathique bistro à vins qui a diversifié son offre. Aux planches de charcuteries, fromages et produits de la mer originales se sont greffés des plats où viandes et poissons s’acoquinent à une purée d’aubergines ou à des pâtes à la châtaigne, rappelant les saveurs de l’île de Beauté. On y concocte même un brocciu maison (fromage frais de brebis ou de chèvre), faute de pouvoir en importer! 

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Dans un décor rafraîchi, plus chic et actuel, mais laissant toujours une place de choix aux vieilles pierres et à divers objets liés à la course automobile, on sert avec le sourire une cuisine italienne plus que correcte, aux saveurs franches et marquée du sceau de l’abondance. Rarement aura-t-on mangé un risotto aux fruits de mer aussi débordant de moules, pétoncles, palourdes et crevettes géantes. Idem pour les linguine al nero (à l’encre de seiche). Des plats très généreux, comme le veut la tradition italienne.

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La cuisine a pris du galon depuis l’ouverture de ce resto-bar-vinothèque en 2009. On garde notamment en mémoire le tartare de saumon (avec tomates et aneth) et les fettucine au canard confit, poireaux, noix du Brésil, jeunes épinards et vin blanc. Pizzas, risottos et escalopes de veau sont les autres vedettes de la carte. La carte des vins, très fouillée, propose de belles découvertes, italiennes ou pas, grâce entre autres à une vaste sélection au verre.

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