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AC/DC à la PBS: le train ROCK N ROLLLLL!!

Plus de 17 000 personnes ont monté à bord de ce train Rock N Roll, alors que la formation australienne AC/DC proposait leur tournée Black Ice à la Place Banque Scotia. Évidemment, nous étions loin des 53 000 qui étaient présents lors du concert historique du Stade Olympique de samedi dernier, mais je dois lever mon chapeau à la foule ottavienne qui normalement réserve un accueil peu chaleureux pour ses rock stars. Ça a été tout à fait le contraire hier, alors que tous s’époumonait pour souligner les prouesses de Brian Johnson, Angus Young et cie. qui ont offert un spectacle rodé au quart de tour, bien senti et énergique à souhait.

 

AC-DC  Avec une ouverture cartoonesque préenregistrée et diffusée sur écran géant, on a vite donné le ton. On monte à bord du « Rock n Roll Train » et si ça déraille, on s’en fout royalement! C’est justement avec le premier simple du nouvel album « Black Ice » que le spectacle a débuté. Étrangement, cette chanson, qui m’apparaissait à la base correcte mais qui tombait un peu dans la redite, a pris de nouvelles couleurs lorsqu’elle a été interprétée en concert. Tous les hits y étaient: You shook me all night long, Dirty deeds done dirty cheap, Hells Bells – moment fort du spectacle -, For those about to rock (We salute you) Il faut souligner les 23 minutes qu’auront duré le solo de guitare d’Angus Young (qui, doit-on le souligner, semblait s’enlaidir de minutes en minutes), un moment saisissant et extrêmement puissant qui a été fortement applaudi.  Je lève également mon chapeau à The Answer, formation classic rock pas mauvaise du tout, qui, malgré une sono « cheap », s’en est sorti de façon louable devant une foule qui n’est jamais gagnée d’avance. Ça donne le goût de replonger dans leur récent CD Everyday Demons. 

Bref, même si nous étions hier soir très loin du concert historique du Stade Olympique, AC/DC a prouvé que sa sauce est toujours aussi épicée. Pas mal heureux de les avoir vus, puisque tout porte à croire qu’ils ne reviendront pas de si tôt en tournée (Brian Jonhnson a quand même 61 ans!).