BloguesGwenaëlle Reyt

Dinde de glace

Je l’ai reçu dans un énorme carton. Tout de glace, il était déjà prêt à mettre au four. Un dindon qui passe du congélo au fourneau. Pas sûre….. Notre chef  a proposé de cuire l’animal. L’énorme volaille étant déjà assaisonnée, il a suffi d’enlever l’emballage et de la mettre dans un plat.

Trois heures plus tard.

Tout doré, le dindon sort du four. Jusque là, rien de bien méchant. Il ressemble à toutes les dindes servies à l’Action de grâce. En version plus hygiénique, peut-être: peau dorée et apparence parfaite. Même l’os au bout des pilons est impeccable.

L’animal est découpé. Beaucoup de liquide coule (eau décongelée? La notice parle de bouillon…). La viande semble juteuse, plus qu’il ne faut.  

Au goût, c’est franchement fade, même la peau n’a pas vraiment de goût. Il n’y a aucune farce à l’intérieur, ça aurait pu aider. La texture est agréable pour le blanc. Pour les parties brunes, c’est beaucoup plus résistant et caoutchouteux.

 

En conclusion, ça se mange. Mais ça n’a rien à voir avec la dinde de ma mère, comme dirait notre chef. Quant à mon collègue amateur de poutine, le dindon ne vaut pas plus qu’ un 2 sur 5. Je dirais donc que Peut convenir aux personnes qui ne cuisinent vraiment pas, sinon ça vaut le coup de rouvrir son Encyclopédie de la cuisine canadienne.

Pour info: l’animal est un «Dindon à cuire congelé «Exceldor».