Confondant les sceptiques et ceux qui dénonçaient l’apathie du confort mou, le Québec a démontré qu’il a désormais une fière relève dans la nouvelle génération. Les leaders étudiants du printemps de l’érable ont montré qu’ils avaient une conscience politique solide, de l’audace pour exprimer leurs convictions, du courage pour se dresser, des dents pour parler, des jambes pour marcher, une maturité magnifique pour gérer leur révolte, pour négocier avec le gouvernement, un sang-froid spectaculaire, une persévérance hors du commun. Bravo Martine Desjardins, Gabriel Nadeau-Dubois, Leo Bureau-Blouin, et tant d’autres qui les ont accompagnés. Ce sont de futurs leaders politiques du Québec que nous espérons. Honte au gouvernement Charest.
Ouais…
Mais tout de même dommage qu’avec tout ce qu’ils ont la chance d’avoir, ces «leaders étudiants», certaines de leurs succursales à travers le Québec aient été en désolante rupture de stock de petits bouts de carton, voilà un peu plus de trois mois.
(Comme quoi on ne peut pas tout avoir…)