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Photographie de deux âmes

Notes de laboratoire d’Hervé Fischer, sur une première mondiale, juin 2012
Ma surprise et mon scepticisme ont été grands  en voyant les cliché numériques de ces deux âmes captées dans mon accélérateur mental le 12 juin 2012 à l’aube.

Photographie numérique N°1

Avant tout, je dois évidemment m’interroger sur cette apparition dans le rectangle de mon écran cathodique. S’agit-il d’une captation réelle ou d’une image mémorisée dans le serveur du laboratoire, apparue suite à une corruption de mon logiciel. Je me dois de la considérer avec prudence et même scepticisme. Une confusion de fichiers avec ceux des laboratoires d’embryologie ou de bactériologie, ou même avec ceux de l’Observatoire s’astronomie, ne doit pas être exclu sans vérification rigoureuse.
En outre, il n’y a plus de frontière crédible entre photographie numérique et image synthétique. Les fichiers numériques de la caméra et ceux de l’ordinateur sont de même nature informatique et deviennent mixables et interchangeables. La question se pose alors; qu’est-ce qui demeure vrai? Qu’est-ce qui demeure crédible? Qu’est-ce qui demeure réel? Une captation numérique est une image. Une image scientifique est une modélisation de captations instrumentée de fréquences réelles, une image de synthèse est générée non seulement par un ordinateur, mais aussi par nos concepts et notre imagination humaine, qui sont bien réels.
Cela étant, je m’interroge sur la bigarrure chromatique de ce spécimen et sur son apparente structure en mappemonde. Elle soulève d’innombrables questions. Seules d’autres photographies du même spécimen ou, si possible, d’autres âmes, pourront nous permettre de préciser nos hypothèses.

Photographie numérique N°2,

Je m’interroge sur cette photographie, affichée sur mon écran cathodique le 14 juin 2012. Les couleurs reflètent-elles celles de l’âme réelle que j’ai captée au 1/1 000 000e dans mon accélérateur mental? Ou sont-elles de fausses couleurs déterminées par le logiciel que j’ai utilisé? La redondance de sa paroi circulaire indique-t-elle un mouvement de rotation de l’âme sur elle-même? Ou une épaisseur de plusieurs couches de la membrane extérieure? La structure polynucléique visible en tâches bleutées et points dispersés suggère-t-elle une matière granuleuse ? Un processus de reproduction? Nous pouvons nous interroger aussi sur l’existence d’un axe orthogonal croisé, légèrement incliné, avec un équateur visible. Le nom d’espèce que je lui ai attribué, en la qualifiant d’âme monothéiste pour la distinguer du type polythéiste détecté hier, est-il légitime? Ne seraient-ce pas divers états de la même espèce d’âme, que je ne devrais pas distinguer en termes opposés, comme me l’a suggéré la bigarrure du spécimen capté précédemment ?
On note en effet la persistance de la structure résiduelle des acides polynucléiques, qui donne à penser que le monothéisme maintient autour de Dieu une présence familiale, comme dans la mythologie grecoromaine autour de Zeus/Jupiter (Vénus, des fils et filles, des dieux, demi-dieux et héros, de la Pythie, des Gorgones et notamment de Méduse, qu’on retrouve dans le catholicisme sous les figures de la Vierge Marie, du Christ fils de Dieu, du Saint-Esprit, des anges et archanges, des Saints, Saintes et Bienheureux, et même du Diable et des démons pour régner sur les enfers.
La littérature scientifique disponible dans le domaine demeure muette sur ces questions. Autant d’hypothèses que seules d’autres photographies improbables d’âmes vivantes permettront peut-être de préciser.
Et mon père, qui était professeur au Muséum d’histoire naturelle de Paris, directeur du laboratoire de malacologie, spécialiste des mollusques invertébrés et notamment des moules et des patelles, n’est plus là pour m’aider dans lacaractérisation et l’identification de ces spécimens.

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(Note) Un assistant de recherche crédible, sans doute de religion chrétienne, m’a fait part d’une hypothèse qui mérite d’être vérifiée. Les tâches plus foncées seraient peut-être, selon lui, des péchés ingérés par l’âme. Les grains seraient les traces laissées par ces péchés après digestion. Je fais appel à la communauté scientifique de Voir.ça pour toute suggestion pertinente quant à une méthode de vérification