Si le Québec veut prendre la place qui lui revient dans le monde, il doit considérer son existence et son identité numériques comme un enjeu international prioritaire et incontournable. Voilà déjà quinze ans que nous sommes nombreux à souligner que nos réseaux numériques sont une infrastructure prioritaire, comme nos réseaux routiers, sur notre territoire québécois. Mais il est évident aussi que l’enjeu numérique a un impact mondial. Le Québec doit prendre toute sa place dans le cyberespace pour y promouvoir sa langue, sa culture, ses valeurs et compenser la marginalité où plusieurs voudraient le maintenir étroitement. Il est plus important pour l’affirmation et le rayonnement du Québec de tenir son rang dans l’espace international numérique que d’avoir des ambassades. Et comme les ambassades nous sont interdites, il est encore plus important de développer notre puissance numérique. C’est à coup sûr moins cher, plus rapide et beaucoup plus efficace.
Notre nouveau ministre des affaires internationales, Jean-François Lisée, très présent lui-même sur les réseaux sociaux, ne peut manquer d’en avoir pleinement conscience. Le retard que le Québec a pris pendant les gouvernements Charest doit être comblé sans tarder. Et le numérique doit être considéré comme un outil de base pour notre avenir au niveau international.
Lettre ouverte à Jean-François Lisée: le numérique plus important que les ambassades
Hervé Fischer
Excellente proposition. J’appuie votre proposition. Passons au vote…
L’espace numérique c’est bien mais quell doit-être ou quell peut être la place du Québec dans cet univers?
C’est toute une politique du numérique québécois qu’il faut construire. Voir mon article dans Le Devoir: Le réveil du numérique québécois