Avec l’émergence de l’âge du numérique, le mythe humain devient un mythe mutant, celui de CyberProméthée, excitant l’instinct de puissance de l’Homme, qui devient lui-même un dieu et prend la place de la vieille rengaine monothéiste, et invitant l’homme à créer l’hyperhumanisme, une déclinaison du nouveau mythe humain centrée sur la valorisation de l’éthique planétaire.
Dans un premier temps, Monsieur Fischer, j’ai été plutôt médusé par la fin abrupte d’un billet ayant pourtant commencé avec un départ-canon…
Puis, la lumière se fit subitement.
Vous veniez d’illustrer magistralement votre propos: notre technologie de pointe moderne n’est pas à l’abri des failles. La suite de votre texte se sera ainsi égarée quelque part dans le cyberespace… Égarée volontairement cette fois, si l’on peut s’exprimer de la sorte relativement à une suite n’ayant jamais existé.
Belle démonstration, très subtile dois-je ajouter, à l’effet que l’Homme ne peut véritablement aspirer qu’à se perfectionner. Sans toutefois jamais parvenir à la Perfection.
(Excellent exemple illustrant à quel point le non-dit peut être loquace!)