ouverture
C’est avec un plaisir non dissimulé que Philippe Couture et moi vous rendrons compte de nos pérégrinations torontoises dans les quatre prochains jours. C’est mon premier TIFF (Toronto international film festival pour les non-initiés…) et j’ai bien envie de l’arpenter sans concession. Indigestion de fiction, de documentaires et maybe de petits canapés sont dans mon viseur. J’ai bien hâte de me mêler à la foule, aux journalistes (qui seront nombreux, on m’a dit que ce festival était celui où l’on comptait le plus grand nombre d’accrédités dans le monde du cinéma) et aux aficionados du septième art.
Cuvée 2015
Il faut avouer que la sélection 2015 fait saliver et même à deux on va manquer de temps et de don d’ubiquité. Dans l’ordre et dans le désordre il ne faut pas rater le dernier Jafar Panahi qui se déroule dans un Taxi, la fabrication d’un monde onirique du palmé Apichatpong Weerasethakul qui revient avec Cemetary of splendour, le retour à la vie normale ou presque pour Omar Khadr dans Guantanamo’ s Child, James Franco et Charlotte Gainsbourg en 3D au Québec dans la toute dernière fiction de Wim Wenders : Everything will be fine, la terrible histoire de Saul Ausländer dans les fours crématoires, Le fils de Saul(Grand Prix à Cannes en 2015) de Laszlo Nemes, le duo attendu de Harvey Keitel et Michael Caine pour Youth de Paolo Sorrentino, le dystopique et hilarant The Lobster (Prix du Jury à Cannes en 2015) avec Léa Seydoux et Colin Farrell de Yorgos Lanthimos et le retour du trop rare Jerzy Skolimowski avec 11 minutes. Ouf…. laissez-moi souffler, on se retrouve demain pour la Jour 1.