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FICFA, jour 1: Moncton sous le soleil

 

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C’est par une discussion extrêmement animée sur les aléas de la vie de dépisteur pour les Moosheads de Halifax qu’a débuté ce voyage au FICFA. Dans l’avion qui me mène à Moncton pour cette vingt-neuvième édition je rencontre Serge, un homme qui m’éclairera sur son métier et à qui je tenterai de soutirer quelques informations et autres ragots sur Jonathan Drouin et son comportement hors glace. Rien à faire c’est l’omerta et il semble que je sois un peu trop caféiné pour parler de ces difficiles enjeux avec ce dépisteur portant à sa main une bague de la coupe Mémorial.

À l’aéroport, c’est Marie-Renée Duguay, la directrice de la programmation qui nous attend. L’accueil est chaleureux et sympathique sous un Moncton ensoleillé, je ne pouvais rêver mieux. Première heure et première bière locale au Pump House en compagnie d’une équipée qui jase pieuvres, Guy Édoin et antidépresseurs. Il semble que j’ai déjà trouvé les joyeux drilles avec qui je vais découvrir cette ville et ce festival

Le centre culturel Aberdeen, QG de ce 29eme FICFA.
Le centre culturel Aberdeen, QG de ce 29eme FICFA.

Parlons-en justement de ce festival, fondé il y a vingt-neuf ans à l’occasion d’un sommet de la francophonie, il fait rouler les bons temps aux cinéphiles et semble se positionner comme un vecteur essentiel de la langue française ici en Acadie. Sa programmation est  vaste et plurielle et laisse évidemment place à la francophonie avec de notables exceptions, le très intense Le fils de Saul de Laszlo Nemes (Grand Prix, Cannes 2015.) et le très actuel et important film de Nabil Ayouch, Much Loved.

En rafale, seront présentés au FICFA dans les prochains jours Pinocchio d’Andrée-Line Beauparlant, La Loi du marché de Stéphane Brizé (prix d’interprétation à Cannes cette année pour Vincent Lindon), Je suis à vous tout de suite de Baya Kasmi (en première Nord-Américaine), Dheeepan de Jacques Audiard (Palme d’or, Cannes 2015), Les êtres chers d’Anne Emond, La démolition familiale de Patrick Damien (qui avait raflé deux prix au dernier FCVQ), Les Démons de Philippe Lesage, Le Coeur de Madame Sabali de Ryan Mckenna, Endorphine d’André Turpin, Oncle Bernard-l’anti-leçon d’économie de Richard Brouillette et Fatima de Philippe Faucon en clôture du festival.

En ouverture, était présenté hier le film Valley of love de Guillaume Nicloux dans la superbe salle du Capitol.

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Une entrevue avec la directrice de la programmation Marie-Renée Duguay à suivre demain…