Ce billet a d’abord été composé en réponse à un «voisin» du web qui critiquait mon billet précédent (et l’ensemble de mon œuvre si je peux m’exprimer ainsi). Et comme il reprenait essentiellement la rhétorique gouvernementale, je préfère aujourd’hui répliquer directement à notre sinistre de l’éducation.
1- Plusieurs, incluant cette «gardienne de la démocratie» qu’est Line Beauchamp, disent préférer l’expression «boycott des cours» plutôt que celle de «grève étudiante» pour exprimer la crise sociale et politique dans laquelle le gouvernement Charest nous a enlisé par entêtement et mauvaise foi depuis plusieurs semaines. Madame Beauchamp, cette première objection sur le fait que nous devrions employer le mot boycott plutôt que grève ne me convainc pas. Lisez la définition du mot grève dans le Petit Robert, ne vous arrêtez pas au sens premier ou encore aux formules creuses de vos rédacteurs de discours. «Grève: Arrêt volontaire et collectif d’une activité par revendication ou protestation»… On y mentionne même «grève étudiante» en exemple… Depuis quand est-ce que le code du travail sert à déterminer le sens des mots plutôt qu’un bon vieux dictionnaire?
2- Maintenant, votre 2e objection appelle une réponse plus sérieuse et nuancée.
Ceux qui comme vous, critiquent le vote à mains levées, procédure qui semble être dominante dans les assemblées générales des étudiants reconduisant la grève, critiquent le fait que ces votes qui se tiennent à mains levées puissent nuire à l’expression des points de vue dissidents, particulièrement ceux hostiles à la grève, qu’ils soient alors ostracisés en de pareilles assemblées, ce qui expliquerait les nombreuses reconductions majoritaires des votes de grève.
Pour remédier à cela, plusieurs – notre sourire de l’éducation compris – proposent le vote secret, d’autres ont proposé le vote électronique (par le système Omnivox). Il semble que lorsque de telles procédures ont été appliquées, l’appui à la grève ait fondu ou encore ait été défait. Comme si le vote secret faisait ressortir le «vrai point de vue» des étudiants alors que des votes à mains levées en assemblée oblitéreraient la réelle volonté des étudiants…
J’aimerais chercher ici à réconcilier ces points de vue divergents. D’abord, je suis hostile à la tenue de votes secrets tenus chacun chez soi, sans réelles assemblées ni débats préalables. Ce n’est pas comme cela que la démocratie devrait fonctionner. Puisque la démocratie étudiante peut se pratiquer à petite échelle, il ne faudrait pas l’éparpiller ou la disséminer en favorisant le repli dans la sphère du privé. Il faut au contraire valoriser et féliciter le fait que les nombreuses assemblées tenues régulièrement depuis plusieurs semaines ont permis des débats de haut niveaux entre étudiants (pas mal plus élevés que ceux que vous tenez par vos formules creuses à l’Assemblée nationale). Les étudiants y ont appris comment délibérer collectivement, comment prendre la parole en public, comment articuler leurs positions, comment écouter et trouver un compromis autour de résolutions qui rassemblent une majorité de votants. Tous ces exercices sont fondamentaux et auraient été annihilés ou appauvris si la règle des votes de grève avait été un vote électronique tenu chacun chez soi. Le problème aurait été le même (et il s’est posé là où ce fût le cas) si la procédure décisionnelle s’était échelonnée sur plusieurs jours par vote secret. Le vote à partir de chez soi ou le scrutin secret échelonné sur plusieurs jours permettent à ceux qui prennent part au processus décisionnel de s’évacuer du débat collectif. Cela appauvrit la délibération collective et fragilise la démocratie étudiante.
Il faudrait donc réfléchir à des moyens de bonifier les assemblées générales de grève de façon à préserver la qualité des débats tenus, la nécessité d’y prendre part pour pouvoir décider collectivement des stratégies et orientations à prendre. Opposer le vote à mains levées au vote secret en supposant que ce dernier est plus démocratique que le premier revêt selon moi une conception appauvrie de la démocratie. Bien sûr, le vote à mains levées peut avoir une incidence négative sur la liberté de chacun d’exercer son droit de vote sans pressions indues, mais un vote secret tenu chacun dans sa bulle sans qu’une participation préalable au débat collectif ne soit exigée m’apparaît encore moins souhaitable (1)…
La technologie pourrait alors réconcilier ces tensions. Pourquoi ne pas concevoir un moyen permettant à tous d’enregistrer son vote simultanément, sur place, séance tenante en Assemblée? Ceci permettrait à chacun d’enregistrer son vote «secrètement» sans pour autant favoriser l’atomisation et l’appauvrissement du débat encourus par un vote secret tenu chacun chez soi ou étalé sur plusieurs jours… Moi qui suis généralement réfractaire à faire appel à la technique pour l’exercice du droit de vote – car il n’y a rien de plus fiable qu’un bon vieux «X» fait au crayon sur un bout de papier— je me dis qu’ici, la technique pourrait servir la démocratie étudiante si elle est soumise à certaines conditions: la présence sur place en assemblée de chacun et la participation au débat avant la tenue du vote.
Quoiqu’il en soit, ceux qui cherchent à discréditer les votes de grèves des étudiants gagnés depuis plusieurs semaines ont jusqu’ici proposé des solutions qui appauvrissaient la délibération collective et la qualité du débat démocratique des assemblées générales étudiantes. Leur solution illustrait une conception de la «démocratie du chacun pour soi» qui ne m’apparaît pas meilleure que la démonstration de maturité, d’écoute, de recherche de compromis et d’atteintes de consensus que les étudiants nous ont démontré jusqu’ici.
3- Enfin, en ce qui concerne la «juste part» des étudiants, je me permets de vous demander si des gens comme Pierre Duhaime de SNC-Lavallin (qui s’enfuit avec 5 millions $ après avoir discrédité ce fleuron de notre économie), Louis Vachon, de la Banque nationale, Laurent Beaudoin de Bombardier, paient leurs justes parts d’impôts? Et les différents recteurs des universités québécoises qui gagnent des pensions complètes à vie après leur retraite ou encore Henri-Paul Rousseau qui a dilapidé 40 milliards de dollars à la Caisse de dépôt et est parti avec une prime de plus de 800 000$ avant la fin de son contrat font-ils leur juste part ? Et le contribuable québécois qui finance des routes dans le Grand nord au profit des compagnies minières qui ne paient pas leur juste part se fait-il fourrer avec justice?
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(1) Relisez mon billet précédent pour comprendre le sens de mon inquiétude à l’égard de cette conception d’une démocratie étriquée que vous semblez défendre et alimenter par vos interventions…
est-ce possible que Ministre Sourire soit la soeur de Soeur Sourire qui devint célèbre avec sa chanson ‘ Dominique « …on dit que c’était le coquin de Dominique Strauss-Kahn…
Quelle famille !!!
Un petit pas qu’il faut saluer… Mais une timide avancée faite dans une pénombre encore envahie de ces toiles d’araignées poisseuses pullulant nombreuses depuis le plafond. Alors, si on tentait de remonter les stores? Pour permettre enfin à quelques rayons de soleil d’entrer?
Je savais bien que vous seriez également de cet avis, Monsieur Chénier! Vivement un peu de lumière par ici!
Donc, jetons un premier coup d’œil du côté de ce «problématique» vote secret. À propos de la tenue duquel vous écrivez notamment «…si la procédure décisionnelle s’était échelonnée sur plusieurs jours par vote secret». Sur «plusieurs jours»? Et pourquoi donc, sur «plusieurs jours»?
Serait-ce parce que trop d’étudiants ne se présenteraient pas, qu’il faudrait dès lors «plusieurs jours» avant que tous soient finalement passés faire un X sur leur bulletin?
Si c’est ça que vous entrevoyez comme problème, il m’est avis que vous ne devriez nullement vous en faire à cet égard car j’estime que, la garantie formelle de la tenue d’un scrutin secret démocratique donnée, celles et ceux jusqu’à présent rabroués s’empresseront de se présenter – tout comme les «carrés rouges» qui ne voudront pas risquer que le tapis leur soit tiré de sous leurs pieds en étant absents…
Ce sera la ruée aux urnes.
Ce point ayant été clarifié, intéressons-nous maintenant à un passage de votre billet que je qualifierais de quelque peu énigmatique, à défaut de trouver mieux pour y faire référence. Ce passage-ci:
«…ceux qui cherchent à discréditer les votes de grèves des étudiants gagnés depuis plusieurs semaines ont jusqu’ici proposé des solutions qui appauvrissaient la délibération collective et la qualité du débat démocratique des assemblées étudiantes. Leur solution illustrait une conception de la «démocratie du chacun pour soi»…»
Qui donc aurait «proposé des solutions qui appauvrissaient la délibération collective»? Et quelles seraient ces tristes «solutions»?
S’il s’agit de votes à distance, sauf vous-même ayant à ma connaissance évoqué la possibilité pour aussitôt la réduire en miettes, cette avenue n’a jamais été mentionnée par moi ou qui que ce soit (à moins que cela m’ait échappé…).
En ce qui me concerne, la position que je défends est d’une banale simplicité et de la plus élémentaire forme de démocratie: la garantie formelle d’un scrutin secret à être tenu lors d’une assemblée générale, suite à la convocation de tous les étudiants inscrits. Aucun pitonnage à distance ou sur place. De bons gros X comme vous les aimez vous-même, Monsieur Chénier.
Pour ce qui est de cette «objection» (?) relativement à ces hypothétiques «plusieurs jours» qu’il faudrait pour récolter tous les X, pareille «objection» ne me paraît pas tellement tenir la route. Au pire, la tenue d’un vote prendrait toute une longue journée, ce qui correspondrait à une goutte d’eau parmi toutes ces autres journées occupées à marcher à travers les rues. Et puis, tout le monde serait enfin fixé. Ce qui vaut bien quelques heures…
Je termine en mentionnant que l’étrange amalgame visant à mettre en opposition la «juste part» des étudiants et des personnes comme MM. Duhaime, Vachon, Beaudoin ou un énoncé relatif à des compagnies minières «qui ne paient pas leur juste part»… que ledit amalgame est non seulement incongru, car relevant de l’opinion personnelle, et que par ailleurs ce que pourraient – le cas échéant – faire d’inconvenant certains ne saurait en aucun cas servir de justification à ce que pourraient alors faire à leur tour d’autres.
(En ce concerne la «rhétorique gouvernementale», je laisse celle-ci au gouvernement. Pour ma part, je ne fais qu’exprimer la position que je maintiens depuis les années 1970 alors qu’un boycott (ou une grève?) au Collège de Saint-Laurent était venu gâcher ma session en cours et presque empêcher mon entrée à l’Université. Une «grève» votée à mains levées lors d’une assemblée houleuse tenue dans le gymnase. Une assemblée où la démocratie n’avait pas eu droit de présence.)
ah! enfin! le chat sort du sac! cette fameuse « assemblée houleuse » suivi de ce fameux vote « anti-démocratique » que tu cites en exemple depuis un mois, sur tous les blogs et chroniques, plusieurs fois, avec insistance, inlassablement, jour après jour, partout, il s’agit d’une assemblée au collège vla quarante ans!
ah! et moi qui pensais naïvement que tu faisais référence à un événement pertinent, claude! autant pour moi.
en attendant que tu arrives en ville, claude, permets-moi de ne pas me laisser distraire par tes hypothèses.
ah, une autre remarque. avec tout le respect.
cette phrase, claude,…
« Pour ma part, je ne fais qu’exprimer la position que je maintiens depuis les années 1970 alors qu’un boycott (ou une grève?) au Collège de Saint-Laurent était venu gâcher ma session en cours et presque empêcher mon entrée à l’Université. »
… suinte l’égoïsme et la rancune. pas noble.
est-ce vraiment là l’impression que tu désires léguer?
@ Claude Perrier: chez nous (à Maisonneuve), certaines assemblées de grève rassemblaient plus de 3500 étudiants. Il fallait plusieurs salles avec une logistique impressionnante pour permettre à chacun de s’exprimer et de débattre collectivement (vidéos, micros, présidents d’assemblées dans chaque salle, connexions entre celles-ci, etc.) Pour permettre un vote secret, il aurait fallu l’échelonner sur 2 jours ou plus, étant donné que l’horaire des étudiants est chargé (ils n’ont que 2 heures communes le mardi – pour leur permettre de travailler j’imagine… les collèges s’ajustent à leurs «clientèles»). Quoiqu’il en soit, si j’ai évoqué la technique, c’est justement pour permettre celui-ci (le vote secret) tout en faisant en sorte que l’étudiant qui vote ait d’abord participé à l’Assemblée, écouté les différents arguments invoqués, eu l’occasion de s’exprimer, etc. Le vote secret sans débat préalable favorise l’isolement, le repli,… L’intérêt de chacun ne militera jamais en faveur de la grève… La «solution» que j’évoquais m’apparaissait réconcilier le meilleur des deux mondes…
En ce qui concerne mon argument de la «juste part»: le rapport entre ces ultra-riches, ces compagnies minières qui polluent notre territoire, créent des jobs temporaires minables en abusant de nos subventions et ces recteurs (que j’appellerais volontiers autrement) qui se «méritent» des bonis et des rentes de retraites odieuses se situe au niveau de l’impôt monsieur. L’impôt demeure la meilleure façon de faire sa juste part…
Au calinours malveillant alias chasseur d’épais:
Quand on ne veut rien comprendre, qu’on veut détourner ce qui est pourtant clairement exprimé pour essayer assez grossièrement d’en extirper ce qui ne s’y trouve pas, on écrit exactement comme vous le faites.
Avec un tutoiement inapproprié pour emballer le tout.
Au diable, la bienséance. Au diable l’équité sociale la plus élémentaire. Que l’autre paye la très grosse part et pourquoi pas la totalité tant qu’à y être…
Oser écrire que la démocratie en prend pour son rhume, qu’on peut très sérieusement douter qu’un mouvement où la stratégie de la main levée tient lieu de vote d’appui puisse donner l’heure juste, c’est évidemment assimilable à de l’«égoïsme» et à de la «rancune».
Très pénible d’avoir à plaider pour la démocratie, de présenter la cause d’opprimés victimes de stratégies non-démocratiques pour des motifs qui seraient de nature logistique, et de trouver en travers de sa route du dénigrement gratuit.
@clade
tu devrais trouver des exemples de non-démocratie plus actuels, claude. vieux de quelques semaines; pas de quelques décennies.
en vouloir aux leaders étudiants d’alors au point de faire payer ceux d’aujourd’hui, quarante ans plus tard, c’est de la rancune. de l’absurde rancune.
ne voir que ta session de cegep et ton admission à l’université dans un débat de société, c’est de l’égoïsme. je me moi.
ne t’en déplaise, claude.
p.s. je constate ce matin qu’après avoir milité pour faire disparaitre le chasseur d’épais de ces pages, tu le rappelles toi-même aujourd’hui à notre mémoire. je ne te comprends pas.
Eh bien, si vous n’êtes pas le chasseur d’épais, vous en êtes la réincarnation ou le clone.
Le tutoiement, la manière de tout déformer dans les propos, les raisonnements boiteux, et les accusations malveillantes et dépourvues du moindre fondement, cela n’a pas sa place dans un échange.
Viser donc l’émulation de quelqu’un de mérite. Recherchez un modèle édifiant.
Vous-même ne vous en porterez que mieux. Si, si…!
d’accord claude.
mais pourquoi ne pas revenir à un sujet qui, depuis tes deux dernières répliques, je le redoute, se sent bien seul?
qu’as-tu comme preuves que les étudiants contre la hausse sont brimés aujourd’hui comme tu l’as été en 1970?
je me souviens de 1949, étudiant en philo 1 au Collège de St-Laurent, à l’époque où simplement questionner une affirmation gratuite d’un prof pouvait être cause de renvoi .
Nous avons évolué, heureusement…
Je me souviens du Père Bergeron, philosophe et spécialiste en logique qui corrigeait nos dissertations et qui nous répétait sans cesse :
Il y a la forme et le fond
Concernant la forme, il nous rappelait souvent :Boileau : » ce qui s’énonce… ».
Malheureusement, il avait quitté le collège peu avant les années 70
Les étudiants de l’ époque 70 n’ont pas profité de ses exigences.
Mais bien sûr que je me rappelle du père Bergeron, Monsieur Graton. Enfin un peu… Car avant un bref passage par le Cégep de Saint-Laurent (au cours des années 1970) et le «mur anti-démocratique» rencontré, j’avais fréquenté le Collège lors de mon cours classique suivi dans les années 1960.
À cette époque de mon cours classique, il me semble que le père Bergeron n’enseignait plus, qu’il était devenu le principal du collège, mais je ne saurais l’affirmer avec certitude.
Moi, c’est surtout avec le père Vincent Picher que j’ai eu affaire. Pour le latin et le français.
Nous contestions certes beaucoup moins alors, mais nous apprenions par ailleurs autrement plus. Il me semble…
‘ il me semble… »
mon père disait la même chose , lui qui avait étudié au Séminaire Ste-Thérèse dans les années 15 .
Je trouve que mes 5 enfants et mes 12 petits sont drôlement plus éveillés que nous l’étions,
Heureusement.
Dans mon temps, si tu tentais de contester les 5 preuves de l’existence de Dieu selon St-Thomas d’Aquin.. , ,, on te congédiais et tu aboutissais- inévitablement- au collège Ste-Marie, avec les jésuites,,,beaucoup plus éveillés…
Je le saIs : j’ai eu un jésuite comme prof de morale: ils étaient jésuite de père en fils…
By the way. Le Voisin, chapeau…j’aurais aimé t’avoir comme prof.
Puisque vous me semblez tenir mordicus à ces assemblées Monsieur Chénier, plus encore qu’aux votes secrets, peut-être trouverez-vous malgré tout un peu de mérite à la suggestion qui suit.
Pourquoi ne pas demander qu’un feuillet présentant le POUR et le CONTRE de la continuation de ce boycott/grève soit remis à chaque étudiant à la porte de la salle où se tiendrait le scrutin secret. Un feuillet qui ferait honnêtement et impartialement le point sur la situation – car encore une assemblée, après des semaines à ressasser sans arrêt les mêmes arguments, cela commence à faire très redondant.
Et s’il faut choisir entre un vote démocratique secret et encore une assemblée de redites, le choix le plus indiqué me paraît évident…
Enfin, aucun problème (réel ou possible) technique ne devrait faire obstacle à l’expression la plus élémentaire de la démocratie.
Un principe fondamental de vie.
claude.
je ne crois pas que l’on puisse remplacer les assemblées publiques, les discussions et autres débats par un « feuillet » sans que l’exercice ne perde de sa valeur démocratique.
as-tu une autre idée?
@Claude Perrier : Votre conception de la démocratie ne me semble que procédurale: on doit voter secrètement. Point. Je préfère, surtout quand c’est possible et la démocratie étudiante le favorise, la tenue d’un débat ouvert, entre un «Nous», qui se module en fonction des interventions, de l’ÉCOUTE d’autrui. Pas en fonction d’un feuillet «impartial» (laissez-moi rire !) présentant le pour et le contre (avec seulement des arguments économiques je suppose…)
Si un enième débat à propos d’un enjeu que tous et toutes ne peuvent que connaître depuis le temps s’avère encore utile et nécessaire, qu’on le tienne ce débat! Dans autant d’assemblées qu’il faudra.
Par contre, si de tenir à la fois un débat et un vote secret démocratique s’avère impraticable, l’option d’un «feuillet» et d’un vote me paraît être la seule solution réaliste et équitable possible pour enfin faire la lumière.
Un «feuillet» couvrant tous les aspects. Tous les arguments, pas seulement le volet économique.
Mais je me demande vraiment pourquoi je me fatigue à dire et à redire que cela devrait être la moindre des choses que tous et toutes puissent enfin se prononcer, sans crainte d’exprimer leurs opinions.
Et puis, cela pourrait être très surprenant de savoir, suite à un scrutin secret, combien de ces milliers d’étudiants sont effectivement pour la grève – et non pas là avec les «carrés rouges convaincus» par souci de ne pas attirer sur eux la réprobation ou l’ostracisme.
Ah… la démocratie… comme il peut être difficile parfois de lui faire une petite place.
qui fut ostracisé, claude, à part toi-même en mille neuf cent soixante-dix?
Charest a été élu avec 30 % de la population à la dernière élection . Si le vote électronique aurait été en vigueur les électeurs trop paresseux pour se lever le popotin auraient votés eux aussi et probablement que nous aurions un autre gouvernement à la place de celui , corrompu , que nous avons actuellement .
Pendant pratiquement un an 85 % des citoyens réclamaient un commission d’ enquête sur la corruption entourant les pratiques douteuses ne notre bon gouvernement et les petits amis du pouvoir sans que Charest bouge le petit doigt devant la tollée de protestation des citoyens . Avoir tenu un vote secret a ce moment là ce bon gouvernement en aurait perdu le peu de plumes qu’ il lui reste !
Dans les deux exemples ci-haut je veux démontrer que la démocratie semble très malléable quand vient le temps de faire dans la démagogie !
Personnellement je suis pour le vote a mains levées dans les assemblées tout comme je suis pour la formule Rand . Voila les deux points majeurs dont les disciples de l’anti-syndicalisme notoire s’ appuient pour faire la propagande nécessaire a la privatisation a outrance dont le PLQ et la CAQ semblent porteurs !
En plus , 200,000 étudiants dans les rues j’ appelle cela de la solidarité , votes secret ou non !
Très bon texte, et nécessaire. Bravo.
Moi- à main levée- je vote pour Le Voisin, Réjean Asselin, Marc-André Cyr et le calinours bienveillant et je suggère à Perrier de se lever durant la rencontre et de parler, non un épitre, un simple 4 paragraphes courts.
et moi je triche tiens, et je lève deux mains pour yves graton, le vieux qui est resté digne.
Veni, vidi, sed non vici.
Dixit.
Je savais que César- avant de traverser le Rubicon – s’était écrié:
Veni, vidi, vici
Mais on me dit que la citation :
« veni, vidi sed non vici » serait le cri de Lou Fontinato des N Y Rangers avant de passer entre 2 défenseurs des Maple leafs…
..ce fut un moment remarquable.
Joyeuses Pâques..
Un brin de réalité (et on s’entend, nuance, que je ne dis pas La Réalité Absolue) …
J’habite à St-Bruno, petite banlieue très cossue. Je demeure dans un coin que l’on nomme discrètement « Les blocs des monoparentales » ou, encore plus discrètement « Les blocs des B.S. ». Dans mon « grand village », il y a trois endroits où l’on peut aller prendre un bon café. Ils sont toujours bondés de monde, particulièrement d’étudiants.
En sirotant mon café, j’entends des étudiants jaser, des parents aussi. Je vous fais part de ce qui entre, bien malgré moi, dans mes oreilles …
Une étudiante à sa copine :
« C’est cool la grève … ça me fait des vacances … en plus, j’voulais changer de branche … »
Deux mamans :
« En plus de payer ses cours, on lui a acheté une auto … T’sais comment c’est l’chiard le transport en commun … »
« Je l’sais … T’sais, si les parents pouvaient venir à bout de comprendre que c’est leur responsabilité de payer pour les études de leurs enfants, y’en n’aurait pas de maudite grève … »
Une p’tite chicane :
« Come on men, tu dis qu’t’es contre la grève pis t’es même pas allé voter ! »
« Ben oui … J’ai rien qu’ça à faire moi aller voter pis aller dans des ostis d’assemblées … »
« Tu travailles même pas men … »
Nous étions deux à porter le « carré rouge » … un des p’tits gars de la chicane et moi …
Excellent billet M. Chénier!
Je suis comme vous, pour la signification d’un mot je me fie au dictionnaire et « grève étudiante » y-est. Certaines personnes pensent pouvoir éluder le débat de fond en appelant cette grève, boycott.
Secundo, corrigez-moi si je me trompe, mais il me semble que lors des assemblées ou congrès de partis politiques, les nouvelles orientations et propositions sont débattues et ensuite votées à mains levées. Personne n’a remis en question cette façon de faire, il me semble?
Dernièrement, j’aimerais aussi savoir ce qu’est la juste part?
Elle ne me semble pas égale pour tous.
Notre sourire de l’éducation … j’aime ça!
Il faut comprendre que les étudiants qui ne sont pas en grève présentement savent compter. Bien que la majorité des étiduants proviennent de famille les mieux nantis au Québec (hé oui, les fils ou filles de médecins, ingénieurs,avocats, feront des médecins, ingénieurs, avocats etc..), ces familles ont largement les moyens de couvrir les frais de scolarité de leurs enfants. Dans les faits, la situation acteulle, la majorité de la classe moyenne paiera les frais de scolarité des riches. Quel soulagement pour ces parents après avoir envoyés leurs enfants dès l’école élémentaire au privé, puis secondaire et CEGEP (Breboeuf, Grasset) pour voir enfin leurs enfants joindre les études supérieurs à un coût moindre.
Est-ce que le débat de la CLASSE est maintenir l’écart entre les riches et les pauvres (possible). Doit-on financer les études? Au Québec, nous avons les frais de scolarité les plus bas, par contre notre investissement n’a presque rien rapporté à la province puisque nous sommes aujourd’hui l’une des provinces les plus pauvres, la plus endetté et la plus taxé. Mais on peut se vanter d’avoir le plus de revendicateurs qui permet de paralyser notre systeme économique pour le bien commun de tous semble-t-il…
Pour ma part j’en suis heureux de cette grève, pas de traffic au centre ville, mes enfants sont dans des qui ne sont pas en grève, ils auront un bon emploi cet été, et si la CLASSE gagne contre le gouvernement, l’écart enre les riches et les pauvres continuera de se creuser comme depuis des années sous ce faux Québec social-démocrate.
So, so, so, solidarité.
Claude Castonguay – un jene de 2 ans mon ainé,vient de répéter – à RC-sa proposition d’homme sage
Qu’il soit entendu.
il y a un « u » qui doit aller en quelque part…
200,000…c’est alléchant, sexy, un nombre rond…et encore plus quand le chiffre devant tous ces zéros est élevé….Mettons 300,000, la prochaine fois…pourquoi pas.
J’ai des doutes. Les flics ont avancé un chiffre( en même temps que leurs matraques, pour faire équilibre!)…ils ont dit 100,000…OKÉ, les flics, on les croit pas. Mettons pour faire plus égal, 150,000. Ça me semble un bon compromis mathématique…entre les deux plateaux de la balance médiatique!
Maintenant, y avait-il seulement des étudiants en grève dans cette foule? Ou aussi beaucoup de parents, de sympathisants non -étudiants, d’ados en quête « d’action » et de badauds en promenade de magasinage? On peut le penser…Alors, combien y avait-il vraiment d’étudiants en grève venus contester la hausse et le gouvernement démocratiquement élu de Charest et de sa clique, selon la rhétorique du Leader Maximo Nadeau-Dubois?
50,000….25,000???
Une révolution en marche?? Une belle parade, plutôt, un beau carnaval:)
eh ben jean-claude! si, comme tu le supposes, seulement vingt-cinq mille des manifestants étaient des étudiants grévistes, et le reste, soit plus, probablement beaucoup plus, de cent vingt-cinq mille individus représentaient monsieur tout le monde, la manifestation fut beaucoup plus grave que je ne l’aurais cru.
l’écoeurantite est donc généralisée, ce qui est cohérent, après tout, avec le taux de satisfaction des québécois à l’égard de leur chef.
et ceci témoignerait d’une solidarité intergénérationnelle exceptionnelle…
Jean-Claude,
Pour ton information, moi, le sénile, j’y étais ce jour-là sur la Catherine près de University. Je me suis fait prendre pour un étudiant de 2è au Cegep…
Tu écris « Les étudiants y ont appris comment délibérer collectivement, comment prendre la parole en public, comment articuler leurs positions, comment écouter et trouver un compromis autour de résolutions qui rassemblent une majorité de votants. »
C’est ce mot « collectivement » qui sort toujours de la bouche des gauchistes qui m’énerve royalement.
Depuis quand délibère-t-on collectivement ?
Chaque individu a le droit de d’exprimer son opinion individuellement car seul l’individu a des droits. L’expression délibérer collectivement insinue qu’il existe un droit collectif de délibérer. Il n’y a pas de droit collectif de délibérer car l’expression « droit collectif » en elle-même est une contradiction terminologique.
Un groupe ou “collectif”, petit ou grand, n’est qu’un nombre d’individus. Un groupe n’ayant aucun droit autre que le droit propre de chaque individu qui le constitue fait de l’expression délibérer collectivement un non-sens.
Le principe des droits individuels est la seule base morale d’un groupe ou d’une association. Tout groupe qui ne reconnaît pas ce principe n’est pas une association, mais une gang, une clique ou une bande de voyous.
La notion de délibération collective sous-entend qu’il y a des « droits collectifs » et la notion de droit collectif sous-entend que les droits appartiennent aux groupes et non aux individus. Ce qui veut dire que certains ont le « droit » de disposer des autres comme bon leur semble en les empêchant d’aller à leur cours et le seul critère pour posséder un tel privilège est d’assurer une supériorité numérique lors assemblée.
En somme ce que tu nous dis en affirmant que les étudiants ont appris comment délibérer collectivement c’est que certains ont le « droit » d’imposer aux autres leur sujet de délibération et d’en assurer le résultat.
La notion qui veut que tout ce qu’un groupe d’étudiants fait, il le fait parce qu’ils l’ont décidé collectivement est immoral en soi.
Quant à ton commentaire sur Pierre Duhaime de SNC-Lavallin, Louis Vachon, de la Banque nationale, Laurent Beaudoin de Bombardier, qui ne paierait pas leurs justes parts d’impôts, ce n’est surement pas toi et tes amis gauchistes qui leur avez versé leur salaire alors pourquoi te plains-tu. C’est l’argent de leurs impôts qui assure que des rates et des tocards dans ton genre puissent payer 2,500$ en frais de cours universitaire plutôt que les 20 000$ que ça coute vraiment (17500$ de différence).
Si ce n’étais des riches les ratés de gauchistes comme toi seraient en train de lécher les poubelles dans les ruelles. Et en plus tu as le sale culot de venir nous dire qu’ils t’ont pris de l’argent.
Jean-Félix, est-ce que tu as mis de l’argent dans la poche de Pierre Duhaime, Laurent Beaudoin et les autres?
Non, tu ne leur a rien donné !
Disons que ce sont des ratés comme toi qui veulent se faire donner quelque donner des services gratuits et autre subventions par le gouvernement qui attise la haine des riches.
Mais d’où crois-tu que l’argent servant a financer le système d’education provient ?
Ce sont les riches et ceux qui travaillent dur qui paient pour le système d’éducation surement pas des tocards comme toi.
@Frederic (sans accent, sans doute triste de ne pas être né en Angleterre sous Thatcher… là où la société n’existait pas…)
D’abord, votre ton employé manque de civisme. Vous me tutoyez sans classe et m’insultez. Si au moins vos arguments avaient quelque peu de valeur.
Votre première assertion est fausse. Et puisqu’elle constitue le fondement de vos dires, le reste s’écroule.
Vous dites «depuis quand délibère-t-on collectivement?» Et bien je suis heureux de savoir que vous délibérez avec vous-mêmes. Et j’imagine que vous gagnez toujours ces joutes verbales et même que vous vous convainquez…
J’imagine aussi que vous jouez au hockey seul, au tennis contre un mur, que vous êtes nés d’une masturbation et que vous ne devez rien à personne?
Comment voulez-vous débattre avec quelqu’un qui croit que la société n’existe pas?
Enfin, le mot collectivement n’appartient pas aux gauchistes, mais à la langue française et débattre collectivement relève d’un fait, d’une nécessité, pas d’un droit.
Pas rapport votre glissement d’un étudiant qui a mal compris les cours de Jean-Pierre Derriennic…
Retournez sur les bancs d’école au lieu d’insulter les gens. Et corrigez vos fautes, tant de français que de logique.
Enfin, aux USA, Warren Buffett et Bill Gates ne sont pas des socialistes et ils sont favorables pour payer plus d’impôts. Ces ultra-riches du Québec que j’ai mentionné pourraient faire de même et cela ne les empêcherait pas de s’acheter un 3e yacht…
@frederic
mon gars ton commentaire est de très mauvaise qualité!
en prémisse tu établis que la délibération collective implique un quelconque « droit collectif ». avec lequel des deux mots de l’expression n’es-tu pas familier, au juste? délibération ou collectif?
pour répondre à ta question plus précisément:
« Depuis quand délibère-t-on collectivement ? »
depuis toujours, mon grand.
« La notion qui veut que tout ce qu’un groupe d’étudiants fait, il le fait parce qu’ils l’ont décidé collectivement est immoral en soi. »
ah oui, c’est vrai, la démocratie c’est immoral, j’avais oublié.
« des rates et des tocards dans ton genre… »
« les ratés de gauchistes comme toi… »
« …surement pas des tocards comme toi. »
des insultes?!? hahahahaha!!!! Mmmmphh…hihihi! tu es drôle….. euh…? hein? quoi, t’es sérieux? hum… ben écoute, parle-nous de ton enfance, pour commencer, alors. on va trouver ton problème. collectivement.
Moi, écrire comme Frederic, je m’identifierais sur la place publique …sans donner mon adresse civique…bien sûr
..et je signe Yves Graton
le pseudonyme de calainours bienveillant ne m’offusque nullement à cause de la philosophie du bonhomme qui n’agresse aucunement et qui a un magnifique sens de l’humour.
Frederic
, Guy Rocher, ce tocard, membre de la Commission Parent, vient de faire une déclaration- à la une ce matin – dans le quotidien des gauchistes/souverainistes, Le Devoir .
Je te suggère de lire le texte à voix haute.
J’ai l’intention d’appeler Laurent Beaudoin- que je conmnais depuis des lunes- pour lui dire qu’il y a des » tocards » québecois qui ne l’aiment pas beaucoup…
Laurent- comme moi- va croire que ce sont des conducteurs de snow-mobiles en concurrence avec ses ski-doos.
Il me semble que PET aurait aimé utiliser ce mot : tocard..sti, ça de la classe.
@ Frédéric
Bienvenu dans mon club, mon ami! Surtout, persiste et signe…je me sentirai moins seul:)
C’est parce qu’on est vieux qu’on est sénile et c’est pas parce qu’on défile 100,000 dans la rue que le peuple est derrière nous. Même parmi ceux qui vont à la parade du Père Noël, y’en a un maudit paquet qui n’y croit pas. Sont plutôt portés, comme moi, sur la Fée des Étoiles!! Seulement ils ont une qualité en plus qui vous manque cruellement, le sens de l’humour…Pour l’amour du ciel, raisonnez intelligemment, ou alors, fermez-la!
Côté insultes,Frédéric vous remet la monnaie de votre pièce. Je l’encourage pas, par contre, ses arguments se tiennent très bien sans ça.
jean-Claude,
je ne pense pas que tu aies manqué le pas mais- simplement – au début de ta phrase , tu as manqué un » pas » :
:
» C’est PAS parce qu’on est vieux qu’on est sénile… »
j’espère que ma correction de texte est juste sinon… -étant plus vieux que toi- je serais tout un sénile… .
Saluts
Post de blogue à lire si vous voulez lire du gros n’importe quoi. Tous ceux qui placent l’Assemblée avant le vote et font passer ça pour l’apothéose de la démocratie font preuvent d’une malhonnêteté crasse et espère que ceux qui sont contre là grève y reçoivent « l’illumination ». L’opinion de ceux qui refusent cette assemblé et la considèrent comme une perte de temps est aussi valable que ceux qui la voient que le nouvel Éden de la démocratie et ont donc autant le droit que tous les autres d’exprimer leur voie.
Au cégep de Sainte-Foy le tout s’est tenu par Omnivox. La semaine d’avant, il y avait de nombreux kiosques mis en place et débats organisés. Premier vote: Taux de participation: autour de 90%: 60% contre la grève. Second vote: Taux de participation ùn peu plus élevé. 75% contre la grève.
Qu’on le veuille ou non, le processus démocratique est hijacké un peu partout dans les institutions par les « associeux »!
Pourquoi ne pas se déplacer et voter contre la grève? Je ne comprends pas le hijacking dont vous parlez. Voter n’est pas si compliqué. Débattre et avoir des idées l’est un peu plus, j’en conviens. Et c’est cela que je cherchais à préserver. Étant donné le fait que la démocratie étudiante peut se faire à petite échelle, on peut profiter des bons côtés de cela et favoriser la tenue de vrais débats… Pourquoi se refuser à tirer profit d’une telle expérience? Parce qu’on n’a pas le courage de ses opinions?
bon ben Yves, c’est jeudi, jour de 5à 7, je suis de bonne humeur, alors je me corrige:
« …c’est pas parce qu’on est vieux qu’on est sénile…mais ça aide! »
Cheers!!
@ Jean-Félix Chénier
Un individu ne pas ne « délibère pas collectivement » parce que les collectivistes (gauchistes) voient le groupe ou dans ce cas-ci, l’association étudiante, comme un super organisme, comme une entité supranaturelle étant supérieure à la somme des individus qui la composent et dont l’opinion ne compte pas réellement.
La philosophie du mouvement étudiant est une philosophie syndical-gauchiste et collectiviste dans laquelle l’individu, l’étudiant est perçu comme un incompétent congénital, démuni qui doit être dupé par une Elite faisant l’assertion d’avoir une sagesse supérieure et une soif démurée de pouvoir.
On a qu’à songer à cet opportuniste ordurier qu’est Gabriel Nadeau-Dubois, qui n’a pas vraiment parlé de hausse lors de sa participation la fin de semaine dernière, lors une activité bien spéciale réunissant plusieurs bien-pensants des milieux étudiants, syndicaux, gauchistes radicaux et autre profiteurs. Il a admis clairement dans son discours que ce n’était pas réellement les frais de scolarité qui l’intéressait … mais qu’il a démarré la grevé pour favoriser sa propre carrière dans les milieux politico-syndicalo-gauchistes. Apres 15 ans à l’université au frais du contribuable et ce juste pour infiltrer les milieux étudiants pour le compte des syndicaleux, le Che Guevara des B.S a enfin révélé son plan de carrière.
Quoi dire aussi de ces imbéciles de Québec Solidaires qui adulent la bourgeoise d’Outremont qu’est Françoise David comme si c’était la Mère Theresa des socialistes et qui nous prouve encore une fois que le féminisme permet aux femmes laides de se bâtir carrière comme le disait si bien le brillant animateur americain Rush Limbaugh; et quoi dire de son complice charognard Amir Kadhir. Ce sont là des exemples de leaders communistes faisant l’assertion de posséder une sagesse supérieure et qui possèdent une soif démesurée de pouvoir
mon gars! regarde, ils t’ont filmé:
http://tinyurl.com/7ggqn2x
bon, je passerai par dessus la rage apparente du propos puisque la rage est un sentiment qui passe (et qui fait de bons romans, parlez-en à Louis Hamelin); pour poser une question-commentaire: ne croyez-vous pas que la «soif démesurée de pouvoir» serait mieux assouvie au Parti libéral ou même au PQ qu’à Québec solidaire? Et je ne suis pas membre de ce parti que je trouve aussi trop souvent caricatural dans ses positions…
Françoise Dsvid, la bourgeoise d’outremont ,pcq ellle est est la petite-fille du Sénateur et la fille du grand cardiologue ?
Frédéric. tu es un triste personnage.
Le voisin,
Mes messages ont été bloqués pour des commentaires drôlement moins insultants et vulgaires que ceux de ce triste sire Frederic.
Jean-Claude, un monsieur de ton calibre ne gardera pas longtemps un Frederic dans son club…
Selon les calculs de la ministre pas assez de gens ont voté… eet le vote pour ne dépasse pas 50%
Vous pourriez lui rappeler qu’elle est ministre avec seulement seulement 28.64 % des voix en sa faveur dans sa circonscription, ça ce n’est pas démocratique
Et le gouvernement avec moins de 24 % , alors pourquoi agir en dictateur.
Qu’ils commencent par faire le ménage dans le parti, ensuite dans le gouvernement et ensuite ils pourrons s’attaquer aux jeunes.
Gilles Dubé
1244, rue Georges
Sainte-Julienne
En passant j’ai 54 ans, donc je ne suis plus au études.
Merci