Pourquoi le porte-parole de la CLASSE hésite-t-il à condamner les actes de violence comme le vandalisme des bureaux de ministres, les menaces de mort ou d’enlèvements, et autres actes qui ne renforcent en rien le rapport de force que les étudiants en grève cherchent à avoir face au gouvernement?
Jusqu’ici, M. Nadeau-Dubois s’est réfugié soit derrière des querelles de définition («il faudrait d’abord définir ce qu’est la violence» a-t-il dit à Paul Arcand), soit des mandats qu’il a dit ne pas détenir… Si c’est le cas, pourquoi ne convoque-t-il pas d’urgence une assemblée (ou un conseil téléphonique?) pour qu’il obtienne ce mandat si important ?
Car qu’est-ce qu’il y a de plus urgent dans le calendrier de M. Nadeau-Dubois que de rencontrer la ministre de l’Éducation pour en arriver à une solution négociée?
Et il me semble que dans le contexte actuel, la violence n’est pas un moyen qui renforce la cause étudiante. Si condamner celle-ci est la condition suffisante pour rencontrer la ministre, c’est bien peu cher dans ce contexte, et ça vire la pression de bord: c’est maintenant la ministre qui doit négocier avec trois associations !
Je soupçonne que certaines personnes à la CLASSE préfèrent rester campés dans une position d’opposition permanente. Ils sont en conflit avec l’autorité, point. La dure réalité du pouvoir leur fait peur puisqu’ils devront alors accepter des compromis. Cette pureté idéologique les place dans une position de refus de l’exercice du pouvoir. Mais ils devraient plutôt envisager leur combat pour la gratuité scolaire et pour une société plus juste en plusieurs temps: à court terme, il ne faut rien attendre de ce gouvernement, sinon sauver la session en cours et minimiser les dégâts de la hausse en exerçant un contrôle direct sur l’administration et le développement des universités.Ce gouvernement, il faudra le battre aux prochaines élections (j’espère que vous convaincrez alors votre base militante de voter…).
M. Nadeau-Dubois, se cramponner comme vous le faites depuis bientôt 48 heures ne sert pas la cause des étudiants en grève. Cette stratégie a un risque: c’est celui de rester toujours dans la rue à réclamer la gratuité scolaire, sans rien gagner politiquement, ni à court terme ni à long terme. (L’autre coût, c’est le repli). Bien sûr, le pouvoir de la rue est fondamental, la preuve, c’est que ce gouvernement est en train de plier sur certains sujets alors que le Québec n’a jamais connu autant d’intransigeance envers ses étudiants. Les étudiants en grève ont déjà commencé à faire reculer ce gouvernement. Il faut maintenant s’asseoir à la table et participer à la résolution de la crise M. Nadeau-Dubois.
Alors, qu’attendez-vous? Condamnez le recours à la violence, dites que dans le contexte actuel (nous n’en sommes pas rendus à la nécessité de renverser le régime politique par la violence, non?), cette solution dessert la cause étudiante. C’est peu cher demandé pour accéder à la table de négociation. Et vite, le temps presse (vous ne voudriez quand même pas répéter la négo de 2005, lorsque tout s’est joué dans votre dos?).
En politique, la maîtrise du temps est fondamentale: il ne faut pas laisser passer une occasion lorsqu’elle se présente.
C’est à la CLASSE et à l’ASSÉ qu’il faut adresser cette question et non pas à GND qui, en tant que porte-parole d’une association décentralisé à l’extrême, ne bénéficie pas d’une grande marge de manoeuvre sur cette question.
« Alors, qu’attendez-vous? Condamnez le recours à la violence, dites que dans le contexte actuel (nous n’en sommes pas rendus à la nécessité de renverser le régime politique par la violence, non?), cette solution dessert la cause étudiante. C’est peu cher demandé pour accéder à la table de négociation. Et vite, le temps presse (vous ne voudriez quand même pas répéter la négo de 2005, lorsque tout s’est joué dans votre dos?). »
Des remarques:
1) La CLASSE devrait peut attendre que la ministre et son gouvernement condamnent ces arrestations de journalistes et la brutalite policiere sur les etudiants et professeurs avant de negocier avec elle.
2) Ensuite moi j’invite la CLASSE a se demander si dans le fond le gouvernement est un interlocuteur valable.
Avec les promesses brisees du premier mandat
-reforme de l’assurance automobile
-baisse d’impot de 1 milliard
-eliminer l’attente en sante
-meme le programme de remboursement proportionnel au revenu avait ete promi ***
Et avec ce plan nord qui devient une vision puis une volonte … et que ultimement tu sais pas trop si tu vas faire de l’argent ou en perdre …
et des truc historiques comme le fond des generations qui disparait de l’ecran radar …
Ces projets de loi 16 ou 94 qui disparaissent de l’ecran radar alors qu’annoncer en grand pompe …
ou les recommandation de commission ( il y en a eu plusieurs …) qui finissent sur une tablette …
Dans le fond qui ici acheterais un char de Jean Charest , qui vous dirais , elle a pas beaucoup de milage c’est comme une neuve … ?
3)
a) Concernant l’argument du je negocie avec vous si ceci ou cela ( qui de mon point de vue est un sophisme ) le fait qu’un gouvernement liberal ait negocie avec les Warrior montre bien que dans le fond c’est un argument rhetorique
que vous reprenez a votre tour.
Les etudiants peuvent-ils etre un interlocuteur moins moins valable que les warrior ?
b) On peut bien declarer que ceci ou cela est illegal mais moi ce qui me fascine par exemple c’est
tout le debat sur doit-on rendre illegal l’appartenance a un groupe de motard criminel au federal dans les annes 90 ou des gens evoquaient la charte etc …
C’est chose faite, par contre cela a pris des annees et le fardeau de la preuve est important.
Par contre on peut declarer illegal une manifestation etudiante illegal en 2min sans trop de consideration pour la charte.
4) Remarque generale sur la vie du type Karate Kid …
Des fois gagner c’est perdre et perdre c’est gagner …
a) Le gouvernement peut peut etre gagner des point dans les sondages, se donner des air de fermete par rapport au PQ ou la CAQ, peut etre meme remporter sur ces tactiques de division avec l’appuie d’un 30 % du 60 % qui ira voter, meme sur fond de scandale et malgre sa turpitude et son manque de vision en education et de nombreux enjeux. Mais dans le fond quand les deputes quitteront pour servir dans le prive, apres avoir bien sur tant servi le Quebec, je les invite a bien considerer qu’elles contribution ils auront eu a la societe quebecoise.
b) Ensuite pour celui qui n’est pas un homme d’etat et qui a pour livre prefere l’art de la guerre… et qui selon ce qu’on decode, semble soucieux de son heritage politique … contrairement a Robert Bourassa qui peut compter sur des appuient dans la population concernant ses realisations …
Peut etre que ce qui restera de Jean Charest sera seulement une couple de ligne dans un bouquin d’histoire ou on evoquera le climat social de l’epoque, la corruption, et ultimement peut etre une biographie
ecrite par Lisee ou un autre … le m..teur ou le quelque chose d’autre en « eur » …
Concours Concours : Des gens auraient un titre pour sa futur biographie ?
( on dira que je prend mes reve pour une realite … mais il arrive qu’on a ce que l’on merite … des fois non …)
titre:
On est frisé seulement jusqu’au jour où l’on perd tous nos cheveux : Biographie du dernier PM libéral au Québec.
Je blague je blague….
Votre texte rejoint parfaitement ma pensée sur ce qui est en train de survenir.
C’est dommage pour la CLASSE… elle avait réussi à s’établir comme un acteur majeur et incontournable; maintenant, elle sera mise de côté à cause d’un manque de jugement de la part de ses représentants.
En 2005, j’étais représentant de mon association (Cégep de Jonquière, membre de la FECQ). On avait tenu une réunion téléphonique à 22h00 le soir après la dernière rencontre où le ministre Fournier avait présenté son offre à nos porte-parole nationaux. On avait repris la discussion le lendemain matin parce que les associations ne s’entendaient pas sur la réponse à fournir.
Qu’on ne vienne pas prétendre que la CLASSE ne peut pas organiser un tel exercice en 2012.
Je pense que vous tappez dans le mille quand vous déclarez que certains, dans la CLASSE, préfèrent se camper dans l’opposition perpétuelle plutôt que d’avoir à accepter des compromis.
Il est presque certain que la ministre et les fédérations vont convenir d’une entente d’ici la fin de la semaine. La CLASSE pourra alors crier au scandale et à l’injustice quand c’est le manque de sens des responsabilités de ses dirigeants qui l’écartent du processus.
Ce qui est certain, c’est que les fédérations ne pourront pas être éternellement solidaires. Elles ont aussi des membres à représenter, des membres qui attendent un gain au terme de cette grève. La CLASSE ne semble pas se préoccuper d’une telle chose. Il n’est pourtant pas certain que tous ses membres sont aussi « jusqu’au-boutistes » que ceux du Cégep du Vieux-Montréal.
L’autre problème de la CLASSE est son entêtement à « rejeter » la démocratie représentative. C’est l’excuse de M. Nadeau-Dubois en ce moment: il prétend qu’il n’a pas de mandat et que ses membres doivent lui confier via leurs assemblées générales. S’il devait s’assoir avec la ministre, quel genre d’interlocuteur serait-il? Il n’aurait qu’une chose à proposer: gratuité scolaire… pour tout le reste, il se camperait dans son « je n’ai pas de mandat ».
Ce n’est pas ainsi que les négociations se passent. Bien sûr, en public et dans les médias, il peut (et doit) tenir la ligne dure. Comme la ministre le fait. Mais en privé, ils doivent être en mesure d’avancer des propositions. Si la ministre s’engage à céder en partie sur les frais (par exemple, en réduisant la hausse de moitié ou en l’étalant sur 8 ans au lieu de 5), elle exigera en contrepartie que les représentants étudiants « appuient » cette proposition. Dans les négociations syndicales, la même chose se produit: un comité de négociation « recommande » l’offre à ses membres; les employés n’ont jamais gain de cause à 100 %, mais ils acceptent généralement l’offre négociée par ses représentants.
Si la CLASSE n’adhère pas à cette façon de faire, c’est son droit. Mais pourquoi alors demander à la ministre de s’assoir autour d’une table, si c’est pour lui dire qu’on n’a pas le droit ni l’autorité de rien dire?
Je suis parfaitement d’accord sur le fait que le porte parole de la CLASSE n’a aucun leadership et ne pourra pas negocier avec le gouvernement car il dit toujours qu’il n’a pas le mandat. C’est lui le probleme, il faut que les membre de la CLASSE le declasse…
Je crois que vous ne saisissez pas le fonctionnement de la CLASSE qui pourrait bien vous donnez une petite leçon de démocratie. Vous semblez avoir avoir compris que Gabriel Nadeau-Dubois est le co-porte-parole et non le « président », le « chef » ou le « leader » et qu’il ne peut donc pas, au contraire de ce que la plupart des médias peuvent penser, prendre cette l’initiative de dénoncer quoi que ce soit. Mais il ne suffit pas non plus d’un coup de téléphone aux associations membres de la CLASSE pour les convaincre de dénoncer la violence. Ceci irait à l’encontre des bases de ce que constitue la CLASSE soit la décision par les membres en assemblée générale, et non par quelques têtes pensantes élues pour les représenter. Choc culturel? Peut-être, mais pour moi comme pour beaucoup d’étudiants et d’étudiantes, il s’agit d’un principe fondamental à respecter.
J’ajouterais que plusieurs des associations membres de la CLASSE ont des positions sur cette question. Certaines parlent de diversité des tactiques. D’autres on des positions invitant la CLASSE (ou l’ASSÉ) à dénoncer la violence lorsque le gouvernement aura dénoncé la violence policière, la violence de l’État ou la violence économique par exemple. Toutes ses positions ne sont pas conciliable à l’aide d’un petit coup de téléphone, ne vous en déplaise.
Alors, est-ce que vous proposez vraiment de prioriser l’agenda d’un gouvernement malhonnête qui ne cherche qu’une excuse pour ne pas discuter avec la CLASSE, en faisant fi des bases démocratiques du mouvement? Négocier, c’est important mais plus que des fondements politiques de base, plus que des principes? Quelle drôle de leçon vous nous servez si c’est la votre propos.
Une AG spéciale et extraordinaire, là là, sur cette question précise puisque c’est celle-ci qui doit déterminer si on va à la table ou non. Pas une AG samedi ou dimanche prochain (c’est le 22 avril !).
C’est ça que je demandais.
Plus vous attendez, moins vous servez vos objectifs et la cause étudiante. À moins que les gens de la CLASSE ne veulent pas aller à la table. C’est défendable. Mais c’est pas ce qu’ils disent et pas ce qu’ils ont négocié avec la FEUQ et la FECQ lorsqu’ils souhaitaient un front commun pour tous être de la négo…
Les fleurs du tapis poussent très hautes par chez vous, Mme Martine…
Martine, pourquoi 65% des etudiants ne sont pas en greve? Pourquoi les facultes notables ne greve pas. Pourquoi seulement les sciences humaines, soit comminication, social, politique, journaliste, droit du travail etc. Sont-elles en greve?
Pourquoi ceux et celles qui n’ont pas ou peu d’avenir de trouver un travail connexe a leurs études acceptent de perdre leur session?
J’ai été surpris qu’il y avait 1,200 étudiants en science politique en grève, c’est plus que tous les députés Fédéraux et provinciaux de toutes les provinces du Canada? Mais qu’elle sorte de job trouveront-ils? Est-cela du gaspillage d’argent de l’état a former des finissants dans ce domaine? Je crois que la commission doit se pencher sur les facultés offertes par les universités.
« La CLASSE, comme à l’habitude, se dissocie de ces gestes-là. La CLASSE réitère que ce ne sont pas des moyens qu’elle utilise, c’est un moyen qu’elle n’a jamais utilisé et qu’elle n’utilisera jamais », a dit Gabriel Nadeau-Dubois.
n’est-ce pas suffisant? ah! il doit absolument utiliser le mot « condamner »? c’est là qu’on est rendu? tout ne tient qu’à ça? condamner des gens qui répliquent aux coups de matraque par une chaudière de peinture…
et encore, qui sont-ils, ces gens, ces vandales? sont-ils grévistes? pourquoi ont-ils fait ça? peut-on savoir avant de condamner? je te rappelle que les tactiques mesquines (violence, faux-débats, wedge politics, dénigrement) jusqu’ici, ont été l’œuvre des puissants.
avant de « condamner », ça prend un procès, si je me souviens bien d’un principe plutôt fondamental de notre système de justice. pour l’instant il se dissocie. le terme choisit m’apparait suffisant, voire adéquat.
personnellement, je crois que gabriel nadeau-dubois devrait exiger que la sinistre condamne la violence des polices et des milices privées qui patrouillent les universités, les mensonges à propos du bien-fondé de la hausse, tous les faux-débats qu’elle a inventé pour crinquer la populace contre les étudiants, et tout le dénigrement et le mépris scandé par les éditorialistes de la presse, richard martineau, denise bombardier et leurs consorts envers l’argumentation saine, intelligente et visionnaire des étudiants.
et tout ça avant d’accepter une invitation à discuter.
nota bene. pourrais-tu, jean-félix, dégoter les déclarations de condamnation officielles des deux autres regroupements stp? elles existent, n’est-ce pas?
Le gouvernement pose une condition pour que la CLASSE puisse accéder à la table de négo. Cette condition est peut-être déplacée (je crois en effet que ni la FEUQ ni la FECQ n’ont condamné les gestes de violence ou ont eu à le faire…). Mais c’est le gouvernement qui pose cette condition. La CLASSE veut-elle y accéder? Là est la question. Ils peuvent aussi exiger que le gouvernement condamne la brutalité policière… Mais s’ils veulent aller à la table et faire partie de la sortie de crise (le veulent-ils?), ils doivent agir et vite…
Mon inquiétude est que la CLASSE fasse croire qu’elle veut négocier, mais dans les faits, elle est plus confortable dans la rue, sorte d’opposition permanente. Si c’est le cas, pensaient-ils vraiment faire plier ce gouvernement par le seul pouvoir de la rue? Ce gouvernement, il n’y a rien à en tirer: ce sont des bandits qui se plaisent à écraser la jeunesse et à dilapider nos richesses. Ce qui est urgent là, c’est : sauver la session en cours et gagner certains points en forçant le gouvernement à négocier… Est-ce que je me trompe?
@jean-félix
« … ce (le gouvernement) sont des bandits qui se plaisent à écraser la jeunesse et à dilapider nos richesses. Ce qui est urgent là, c’est : sauver la session en cours… »
hein? ah ben… moi entre sauver une session ou sauver le pays, ben… je choisis le pays.
Le gouvernement souhaite manifestement ne pas avoir à la table des discussions ce négociateur coriace qu’est la CLASSE. Car selon moi, lors de la grande marche dans les rues de Montréal, le mouvement de contestation initié par la CLASSE a fait mieux qu’une déclaration condamnant le grabuge et le chaos; il a fait la preuve 200 000 fois plutôt qu’une qu’il était de nature pacifique. Alors je dis que le gouvernement accueil (la CLASSE) à la table des négociations. Cela aura bien meilleur effet sur la paix sociale qu’une simple déclaration condamnant des actes qui, somme toute, demeurent isolés et non représentatifs de l’esprit du groupe.
Violence, violence, violence. C’est fou comment partout, tout le temps, on répète ce mot. Ad nauseum. Comme une mauvaise chanson qui n’en finit pas. Est-ce qu’on pourrait au moins la définir cette violence? Est-ce que la « destruction » de la propriété privée est une forme de violence? Si oui, pourquoi ne considère-t-on pas de tuer des animaux – des biens, au sens du Code civil – comme une forme de violence? Ah, tuer n’est pas de la violence, mais lancer des balles de peinture, oui? Toute cette histoire de violence et de grabuge, c’est du gros n’importe quoi. À ce que je sache, on n’a pas enlevé de ministre et tout le monde est en vie. (Un manifestant a peut-être perdu un oeil, mais ça, on n’en parle pas…. ce sont des « dommages collatéraux ».)
Il semblerait que la connection soit très mauvaise de votre côté…
Le courant a des ratés. Le message ne passe pas.
C’est de votre côté que la réception est mauvaise. Certains conduits de votre plomberie intellectuelle semblent dangereusement bouchés. Faudrait appeler un spécialiste en renfort.
Avant de condamner la violence, il faudrait savoir qui va condamner notre gouvernement qui ne fait aucunement sa job.
200 000 personnes dans la rue ne valait pas encore l’ouverture d’un dialogue avec les étudiants?!!! Ça fait presqu’un mois que cette grande manifestation a eu lieu. Ça fait dur en tabarn….!!!!
Méchante belle société.
Et depuis le gouvernement fait tout pour salir et diviser le mouvement (en avançant discrètement les plans du grand nord dans notre dos puisque les médias sont tournés sur les étudiants qui n’en peuvent plus), et une partie du peuple embarque dans le jeu comme des imbéciles. Bravo Charest et Beauchamp votre plan de con fonctionne.
Encore une fois, méchante belle société.
Vraiment. Je dois dire que je suis attristé de constater que beaucoup de gens ne sont pas capable d’imaginer une société où l’argent et le profit ne font plus parties des valeurs qui dominent la vie sur terre. Pour ma part, je crois à un GRAND changement qui commence par de petits gestes.
La classe moyenne est en train de disparaitre. Et enfin, nous avons des jeunes allumés qui redonnent sa colonne vertébrale au Québec.
Maintenant. Cette histoire que les étudiants devraient à tout prix condamner les gestes de violence ne fait pas de sens. Je ne suis pas étudiant mais je les ai suivis par hasard lors de l’une de leur première manifestation pacifique, puisque je marchais vers la maison.
15 minutes après mon arrivée au sein du groupe souriant, la police débarque et lance des bombes fumées pour dispercer le groupe, je vois un vieil homme tomber par terre lorsqu’une des bombes lui explosent presqu’en pleine face!!!!
Méchante violence gratuite par la police.
Depuis, j’ai pris clairement le bord des étudiants. Il s’agissait d’être sur place pour comprendre rapidement que la démocratie n’existe plus au Québec!!! Réveillez-vous. Oui il y a de quoi bloquer le métro et briser des fenêtres à ce point-ci.
Demandez donc au gouvernement de condamner la violence policière du dernier mois faites à des manifestants et des NON-MANIFESTANTS en premier lieu! Et arrêtez de rester devant votre TV en pensant que les médias vous ont tout montré du mouvement.
D’ici là, laissez donc M.Nadeau-Dubois tranquille. C’est loin d’être le sujet le plus controversé et déplacé des 9 dernières semaines!
Si notre gouvernement faisait une job décente, il n’y en aurait pas de violence étudiante.
22 avril = manifestation pour le bien commun et durable!
Tous ceux ici qui ont encore une conscience sociale, soyez-y!!! 🙂
Merci!
http://22avril.org/
Je suis pour l’égalité sociale. Et quand je cois les étudiants universitaire qui gagneront $600,000 en moyenne de plus que les collegiens et surement beaucoup plus que cela pour les DEP, je ne vois pas comment accepter d’offrir gratuitement l’acces a un diplome universitaire. La majorite des finissants des facultes notables (medecine, ingenieurs, administration, avocats) gagneront plus de $150,000 a 35 ans et auront une BMW des l’age de 30 ans. Pourquoi devrions nous financer leur voiture de luxe?
Je suis d’accord que une minorité feront des études en sciences vacances (politique, journaliste, sociale etc…) ne trouveront probablement pas de travail dans leur domaine d’étude. C’est ceux la qui sont présentement dans la rue….
Et je suis triste pour eux..
Le 22 avril est un pas de plus vers la même situation que le Grèce….faillite de l’Etat.
Mais beaucoup en fait le souhait car cela permettra aux banques de gerer l’etat comme en Grèce, coupure des fonctionnaires, des services, fini l’universite a bas couts, fini les services de santé gratuit, coupure de pension pour les fonctionnaires etc…
Il faut comprendre que le Québec est endette de 245 milliards soit 100% du PIB et cela sans y ajouter la part Federal qui est de 38%. la Grèce a fait faillite avec 160% du PIB….
« En politique, la maîtrise du temps est fondamentale: il ne faut pas laisser passer une occasion lorsqu’elle se présente. »
Je crois que ce que M. Nadeau Dubois tient pour fondamentale diffère un peu… même s’il ne rend pas caduque votre conseil… mais en politique, la manière de faire a souvent tout autant d’importance que ce qui est fait. Les ‘leaders’ de la classe se fondent sur une vision très rigide de la démocratie, une démocratie directe ou à-peu-près. On les traite sans cesse d’illégitime, de pas démocratique blablabla…
Il ne condamne pas les gestes de violence, non pas parce qu’il ne comprend pas l’urgence de le faire, il ne le fait pas parce qu’il n’a pas obtenu la permission des membres de le faire… et qu’il n’a pas non plus obtenu cette latitude pour faire des affirmations au nom d’un groupe sans consulter les membres.
Si tout ça parait bizarre c’est probablement parce que les gens n’ont pas l’habitude de voir un représentant agir comme un représentant, on confond aujourd’hui représentant et maitre, pour une part malgré les panoplies d’opportunités manquées, je trouve très inspirant de voir le comportement de Nadeau-Dubois… parce qu’il ne tient pas de la compétence du type, ni de son habileté à convaincre, ni de sa belle gueule, tout simplement parce que le comportement de Nadeau-Dubois est le fait des étudiants qui savent tenir leurs représentants au pas!
Plus absurde que ça relève fort probablement d’une impossibilité!
Ainsi, on aurait mis en place un porte-parole inarticulé par lui-même, un pantin avec une cassette qui tourne en boucle en guise de discours, une «latitude» zéro même lorsque le plus élémentaire bon sens et une décence primaire exigeraient une réaction civilisée…
Ce qui serait «très inspirant» comme comportement à observer?
Et puis, qu’on puisse trouver ça plutôt «bizarre», serait évidemment dû au fait que «les gens n’ont pas l’habitude de voir un représentant agir comme un représentant»…
Quelle formidable représentation que le fait d’être muselé et dans une camisole de force!
Pareil surréalisme du côté de la CLASSE indique qu’elle n’a manifestement pas fait ses devoirs et qu’il est par ailleurs douteux qu’elle en tire des leçons utiles pour l’avenir.
LA CLASSE c’Est fait poser une condition pour pouvoir s’assir à la table de négociation. Ils faut qu’ils dénoncent la violence et le vandalisme fait la semaine dernière. La raison pourquoi La CLASSE c’est fait poser cette condition est très simple. Ils représentent 47% des étudiants en grève comme nous la mentionné M. Nadeau-Dubois donc de toute les associations étudiantes, ils sont les plus visibles. C’est pourquoi, La CLASSE c’est fait demander de condamné c’Est actes de violence et pas les 2 autres associations.
Maintenant je suis tous à fait d’Accord avec M Chénier, si La Classe veulent absolument faire parti de la table de discussion, Pourquoi pas faire une réunion d’urgence de tous c’est membres et obtenir le droit de dénoncer la actes de violence au lieu de ce cacher derrière des phrase vides de future politiciens.
LA FEUQ et La FECQ veulent que des discussions ce fasse, ils sont prêt a accepter l’offre de la ministre mais sont pris à faire la médiation entre Le gouvernement et la CLASSE. C’est un moment cruciale dans le conflit et c’est là que le peuples va savoir les vrais intentions de La CLASSE et du gouvernement. Si je serais à la place de M. Nadeau-Dubois, j’accepterais les termes du gouvernement, car ce n’est pas ce que le gouvernement attends des membres de La CLASSE. En faisant le contraire, vous débalancez le gouvernement et ils sont oubliger de trouver une autre stratégie pour que les négo ce règles comme ils veulent, donc vous avez plus de chance de gagner sur certains points.
Le plus triste c’est que la majorité des étudiants en grève auront probablement de la difficulté de se trouver un bon employeur à la fin de leurs études, qui voudra dans son organisation des contestataires, des violents etc..
Les futurs employeurs prennent notes des universites et CEGEP présentement en grève.
Je ne voudrais surtout pas un Gabriel Nadeau dans mon entourage de travail…
« Je ne voudrais surtout pas un Gabriel Nadeau dans mon entourage de travail… »
et pourquoi pas? tu aurais peur qu’il se lève si une injustice était commise?!?
Le modèle de fonctionnement de la CLASSE par la démocratie directe en assemblée générale illustre assez bien les limites d’un tel système.
En situation de crise ou d’urgence, on s’attend généralement à ce que les décisions se prennent rapidement.
Or, la logistique requise pour tenir des assemblées générales dans quelques dizaines d’associations rend cela impossible (il y a des délais de convocation à respecter, sans compter le nombre de droits de parole à gérer).
C’est pour cette raison qu’on a inventé la démocratie représentative. Pour permettre à certain, détenteur d’une autorité confirmée par la base, d’agir entre deux assemblées. Ce système a ces limites, surtout lorsque les dirigeants oublient qui sont leurs vrais patrons. Mais l’attide de la CLASSE, en ce moment, les mène tout droit à être écartés…
Au final, la CLASSE perdra sur toute la ligne. Elle ne sera pas des négociations, ne pourra pas tenter d’obtenir de gains symboliques (ex: ajouter l’expression « dans une perspective de gratuité scolaire » dans un texte commun signé par les partis au terme de la négociation) et devra se contenter des résultats obtenus par les fédérations. Au moins, l’honneur sera sauf: ils pourront crier encore une fois à l’entente à rabais…
Et même s’ils continuent de représenter plusieurs milliers d’étudiants en grèves, leur nombre ne sera plus suffisant pour empêcher l’annulation d’une session.
Il ne serait d’ailleurs pas surprenant que ce gouvernement décide de faire ce qui semblait impensable il y a quelque temps: annuler réellement une session dans certains établissements. Faire échouer tous les étudiants du Cégep du Vieux-Montréal, par exemple, pour les servir en exemple aux autres (quitte à devoir subir un recours collectif qui s’éternisera). Si le nombre de gréviste diminue sensiblement, ceux qui poursuivent la grève seront réellement en danger (autant les pro-grève que les anti-grève).
Au final, à quoi aura-t-il servi aux étudiants de se doter de la CLASSE pour les représenter si l’organisation refuse de faire de la représentation? L’image du pantin articulé qui débite sa cassette illustre parfaitement l’absurdité de l’organisation.
M. Nadeau-Dubois devrait être en contact constant avec ses membres et les encourager à lui donner ce mandat dont il a besoin. Qu’il veuille respecter à la lettre son « contrat » avec ses membres est une chose; mais qu’il refuse de les guider ou de leur fournir des suggestions et recommandations est irresponsable. Après tout, il est dans une position où il a accès à une foule d’informations et où il peut prendre en considérations nombres de points que ses membres, à la base, ignorent ou ne voient pas. Il n’a pas le droit de s’auto-exclure du débat en attendant d’avoir un mandat pour prononcer chaque parole ou poser chaque geste.
Et à savoir si le gouvernement devrait dénoncer la brutalité policière ou s’il est injuste que seule la CLASSE ait à dénoncer la violence ou encore s’il faut définir la violence avant de la dénoncer, ce sont des questions secondaires. Sur le fond, il est évident pour quiconque a les yeux en face des trous que la brutalité policière et celle des agents de sécurité est pire, physiquement, que celle de tous les manifestants depuis le début. Il est aussi évident que les dépenses en salaires de policiers sont beaucoup plus élevées que le coût du vandalisme jusqu’à maintenant (il serait intéressant de savoir à quel moment ces dépenses surpasseront la valeur de la hausse que le gouvernement s’entête à imposer).
Mais ces considérations sont secondaires face à l’enjeu présent: la ministre pose une condition pour négocier. La CLASSE peut la rejeter; c’est son droit démocratique. Elle peut même tenter de poser ses propres conditions à la ministre. Mais dans un tel cas, elle devrait savoir que l’opinion publique ne considèrera pas que la CLASSE a « négocié de bonne foi », pour reprendre l’expression syndicale. Au contraire, la CLASSE prouvera par là qu’elle n’est intéressée qu’à prendre la rue; pas à obtenir des gains pour ses membres.
Etre un policier et voir un bande masqué me provoquer, devrais-je mettre des gants blanc pour lui adresser la parole, NON.
Oui pour la force policière pour faire respecter les droits de la majorité socialement responsable et non violente (65% des étudiants ne sont pas en grève).
Bien entendu 15-20% de la population sont des délinquants de faible à haut niveau. J’ai l’impression que la CLASSE en est le regroupement de ceux-ci.
Ce matin dans Le Devoir (http://www.ledevoir.com/societe/education/347850/la-classe-de-plus-en-plus-isolee) «Pier-André Bouchard-St-Amand, qui était président de la FEUQ lors de ce dernier grand débrayage il y a sept ans, exhorte d’ailleurs les membres de cette organisation plus radicale à dénoncer la violence pour enfin dialoguer avec le gouvernement.»
«Si vous refusez de dénoncer la violence, vous jouez ainsi le jeu électoral du gouvernement. Vous restez alors une organisation qui préfère rester en retrait lorsque viennent les moments cruciaux, un peu comme le petit frère qui lance parfois des roches aux voisins pour ensuite se cacher derrière son grand frère quand ces derniers sortent pour se plaindre. Vous devenez les artisans de votre propre malheur et vous vous auto-excluez, a-t-il écrit dans une lettre adressée aux étudiants dans son blogue. J’aimerais que vous fassiez le contraire et changiez l’histoire. Jouez le jeu du gouvernement et battez-le sur son propre terrain. Dénoncez la violence, venez négocier.»
Petite réflexion : Que veut dire « condamner ». Si on regarde dans le dictionnaire ou dans un dictionnaire de synonymes, il es possible de constater que ce mot a plusieurs sens.
1) Le premier est une prise de position simple. Dans ce contexte, le mot condamner est synonyme de « désapprouver », « regretter », « vouloir se dissocier »… Soit, le contraire de « conseiller », « cautionner’ ou « recommander ». En ce sens, je crois que la position de la CLASSE est claire depuis le début. Gabriel N-D a souvent répété dans les médias que de « tels gestes » étaient regrettables, que la CLASSE s’en dissociait et que celle-ci organisait plutôt des actions pacifiques. Ainsi, si cette définition est acceptée, il serait facile pour la CLASSE de « condamner » haut et fort, comme elle l’a, à bien y penser, toujours fait.
2) Le deuxième sens dépasse la simple prise de position et doit se comprendre dans « l’action » (sens pro-actif du terme). Dans ce contexte, le mot condamner est plutôt synonyme de « punir », « sanctionner », « interdire », « sévir ». Si compris dans ce sens, la CLASSE ne doit/ne peut clairement pas « condamner » puisque ce n’est aucunement son rôle. C’est plutôt celui des tribunaux.
Aussi, j’ai un grand malaise face à la position de notre cher Gouvernement. Ses propos mettent le blâme de la « violence », de la casse, des cocktails molotov, sur la CLASSE et plus particulière sur les épaules de GND. Ceci est tout simplement inacceptable, et ce, pour deux raisons.
1) On ne sait même pas qui sont ses gens qui font « de la violence ». On ne sait même pas si ce sont des étudiants. Le discours du gouvernement est vicieux et insinue une responsabilité de GND.
2) Il semble que le gouvernement ait deux définitions de la violence… : contre et pour eux… La CLASSE doit condamner (dans le premier sens du terme, soit désapprouver) la violence, quelle qu’elle soit… : Non à la violence institutionnalisée, non à la répression policière, non aux injonctions à la pelletée, alouette!
Merci,
Je me posais exactement, la même question que vous….Que veut dire le gouvernement actuel par « condamner la violence? » On joue ici sur des mots pour
essayer de nous faire perdre de vue le vrai sens de la démarche étudiante…
De plus, certains journalistes embarquent dans le jeux en insistant sur le mon « condamner » pour destabiliser les leader étudiants lors des entrevues.
D’autres part, je ne sais pas comment les policiers qui tapent sur la tête de nos jeunes peuvent faire pour dormir?
Aujourd’hui, je peux dire ouvertement que j’ai honte des personnes qui nous dirigent… Je condamne, je me dissocie et tous les mots que vous voudrez…. la violence sournoise, la violence physique, la violence verbale, l’ironie, la manipulation toxique, l’hypocrise, l’arrogance, la petitesse, le manque de coeur…..
Quel exemple pour les jeunes Québécois? Qu’aurait fait un de nos chefs d’état, un représentant de l’ordre ou quiconque, si son propre enfant aurait été blessé au sang? À quand la vrai démocratie?
Je suis une mère de deux jeunes étudiants qui ont des rêves….J’espère de tout mon coeur qu’il arriveront à les réaliser dans les meilleures conditions possibles. Je crois que c’est le souhait de tout parent….Alors, SVP réfléchissez aussi avec votre coeur M. Le Premier Ministre et Co….Je vous implore de laisser un peu de côté vos égos….Vous vous appercevrai que vous vous attaquez aux personnes les plus importantes pour l’avenir du Québec, les ressources naturelles et renouvelables les plus prometteuses, nos ENFANTS….
yn
lire Antoine Robitaille sur la «nécessaire modestie» en démocratie: http://www.ledevoir.com/politique/quebec/348128/des-idees-en-l-ere-des-qualites-et-defauts-du-printemps-erable
J’admire le cran de nos jeunes, ceux même qui dirigeront notre pays (Québec). J’ai aussi aimé les propos entendu aujourd’hui: » Gouvernement est très dur avec nos étudiants mais très mou avec la corruption et ces amis (du partis) ». Nos chers dirigeants s’empressent à voter une loi contre les masques lors des marches, regroupements et manifestations, » PORTER la burqua », c’est toléré. Dernier point, »les policiers doivent être formé à taper sur les gens, sur les manifestants avec leurs matraques, sur les travailleurs et chauffeurs avec leurs quotas de tickets à remplir, très gratifiant n’est-ce pas?
Bonne journée à tous