C’est la fin de l’année. Vient avec toutes sortes de choses, incluant les réunions familiales, les soupers entre amis et les partys de bureau, les résolutions personnelles et les bilans toujours à refaire.
Pour ce blogue, qui prend une pause jusqu’à ce que l’hiver soit plus qu’installé (faut que je construise ma patinoire!), cela implique un retour sur les productions passées.
J’ai relu certains de mes billets et regroupé quelques-uns d’entre eux sous la catégorie Best of (un best of du Voisin). Ceux-ci ne sont pas nécessairement mes billets qui ont été les plus lus ou commentés, plutôt ceux qui, je crois, vieillissent bien malgré la conjoncture dans laquelle ils ont été écrits. Ces billets rapaillés (faut pas y voir une tentative de me comparer à Miron, seulement un hommage à ce mot si beau) comportent aussi pour moi une caractéristique que je cherche à réaliser avec ce blogue. Partir d’un objet culturel et le projeter dans le politique ou inversement. Donner un sens social à la beauté du geste artistique. Essayer de tracer un pointillé discret mais plausible entre l’artiste et le destinataire imaginaire auquel il s’adresse dans le silence de son atelier…
Je l’ai souvent dit, il n’y a pas de politique sensée sans fondements culturels solides. La culture, ce lieu de l’homme comme disait Fernand Dumont, est essentiellement ce qui nous distingue de l’animal. De même, il n’y a pas d’objet culturel d’envergure sans au minimum une aspiration à entrer en contact avec autrui. L’artiste qui se comprend seul et qui ne touche personne d’autre que lui est pathétique. Le politicien qui ne fait que défendre les droits individuels ou le libre-marché, sans y intégrer au minimum un substrat culturel (celui de sa société) est désincarné et fait preuve d’un cosmopolitisme naïf et dangereux. Les billets suivants ont en commun cette aspiration à joindre deux de mes passions indissociables, la culture et la politique:
L’autre catégorie que je vous invite à visiter comprend plusieurs billets que j’ai composé dans le cadre du Forum social mondial de Tunis 2013. Tous les billets qui traitaient de mondialisation néolibérale; de la montée de l’islamisme et du détournement des printemps arabes; ou encore de la lutte que nous devons mener contre ce que j’appelle le fondamentalisme du marché y sont regroupés. Si vous les parcourez à l’envers de la liste telle qu’elle vous apparaît, c’est-à-dire en commençant par la fin, vous les lirez dans l’ordre chronologique et vous suivrez mieux mon cheminement et mes réflexions à propos du monde arabe, de l’islam politique et de la mondialisation marchande qui l’accompagne.
À plus tard, après une pause.
message adressé à mon épouse et qui a abouti sur ce site…
Il n’y a plus de confidentialité dans ce bas-monde..