Coalition pour l’avenir du Québec : Coalition pour l’avenir du Québec : Coalition pour l’avenir du Québec, vous en pensez quoi?
Suite à la publication du texte fondateur de la coalition pour l’avenir du Québec, l’équipe du Voir souhaite donner à ses lecteurs l’occasion de se prononcer sur les quatre grands axes de réflexions proposés.
Impossible d’adhérer à ce mouvement. Tout ce qui s’y trouve s’abolit dans le préalable de monsieur Legault,la négation de la souveraineté.
L’éducation, la culture, la performance des services publics, l’indépendance économique, allez dans n’importe quel pays souverain, vous y trouverez ces quatre piliers fondamentaux.
De deux choses l’une: ou bien monsieur Legault sait de quoi il parle et alors il chante faux avec sa non-souveraineté.
Ou bien monsieur Legault est vraiment devenu fédéraliste et alors il ne sait pas de quoi il parle.
Dans un cas comme dans l’autre, c’est l’impasse totale. Le Oui-Non encore une fois confondus dans une poutine inmangeable.
Un océan de mots dans un désert d’idées.
Le pire est ailleurs, je le crains. Dans le non-dit maléfique qui règne sur la politique québécoise depuis le dernier référendum:le mépris rentré de la classe politique envers le peuple, toutes tendances confondues, un mépris qui fige toute avancée des idées neuves.
En gros cela consiste à ne jamais brusquer les Québécois parce qu’on les croit incapables de dire « OUI » à leur libération nationale.Et on bluffe, on hésite,un pas en avant, deux pas en arrière,on échange la souveraineté de Duceppe à Ottawa pour la gouvernance de madame Marois à Québec.
Je vois les choses plus simplement Pour moi c’est clair,monsieur Legault ne veut pas seulement faire avancer le Québec, il veut surtout gouverner. Et son mentor, monsieur Sirois, ne trompe personne. S’il avait vraiment à coeur le bien des Québécois, cet expert en télé-communications agirait comme son grand frère américain Bill Gates qui fait désormais dans les oeuvres philanthropiques. Qui se tient loin de la politique. Monsieur Sirois veut le pouvoir, et en cela il ne diffère guère de François Legault, même s’il prétend le contraire sur les tribunes publiques depuis son retour d’Afrique en 2009.
Aussi le pire est ailleurs, au PQ. Et ici encore, personne ne le dit même si à peu-près tout le monde le pense. Le bloquage, c’est madame Marois. Si Pauline Marois quittait le PQ, tout débloquerait au Québec. Legault, Facal, Lucien Bouchard, Diane Lemieux seraient bien obligés alors de tout revoir d’un autre oeil, puisque le Parti Québécois redeviendrait un lieu politique ouvert, ouvert surtout sur la jeunesse.
Un parti déjà riche d’un passé politique considérable, aux antipodes de la « CAQuille » vide du tendem Legault-Sirois.À moins de considérer l’amnésie comme ferment essentiel de l’avenir politique d’un peuple…
Enfin je veux dire toute l’amertume que m’inspire cette ritournelle de plus en plus entendue dans le paysage médiatique québécois,qui consiste à envoyer aux « générations futures » quelques uns des dossiers les plus urgents au Québec. Le gaz de schiste, l’indépendance énergétique, la souveraineté, tout cela regarde le présent. Monsieur Legault ne pourra pas séparer l’un des autres, comme le Moïse de la Bible. Le Québec est un tout, et les « générations futures » ne pardonneraient pas à leurs prédécesseurs d’avoir vidangé tout ça dans leur cour. Peut-être seraient-ils déménagés ailleurs de par le vaste monde entretemps…
La CAQ, les caqueteurs(euses) nous convient à demeurer des provinciaux versant 50% de nos taxes et impôts à un gouvernement d’un pays étranger qui en dispose principalement pour le développement de sa propre économie et comme bon lui semble pour le reste. Dans le « manifeste » de ces carriéristes provincialistes il est question d’une intendance coloniale du Québec, d’une gouvernance servilement comptable d’une succursale qui envoie bon an mal an la moitié de ses revenus à sa maison mère étrangère. Cette coalition pour « l’avenir » du Québec, 50 ans après le début de la Révolution tranquille, nous offre un retour tranquille à la résignation, à la soumission d’antan et au « business as usual » du « good old time » de la grande noirceur. Colonie quand tu nous tiens !!!
Un enfer de bonnes intentions avec très peu de suggestions concrètes sauf l’augmentation du salaire des profs contre l’obligation d’être évalués.
Les priorités du CAQ sont aussi celles de tous les autres partis québécois.
De l’eau de vaisselle pour l’instant à la place d’une bonne soupe consistante et nourrissante.
M. Sirois ne voit pas de problème dans la fédération actuelle sauf, peut-être le danger séparatisssss avec M. Legault qui ne se considère plus être souverainiste qui n’ayant même pas trouvé une solution pour le Québec, refusent d’en parler ni même de chercher.
Au Québec, sous avons probablement 25 % de souverainistes solides, 25 % de fédéralistes solides et 50 %, entre les deux, d’indifférents ou de flexibles Québécois sur la constitution future du Québec dans ou hors le Canada.
Une solution rassembleuse pourrait être une véritable confédération d’États souverains, genre Union européenne ou un statut particulier pour le Québec.
Un peu d’imagination, que diable !
Une gauche efficace c’est impossible….
Je trouve que comme le dit Legault (que le Québec est bloqué depuis trente ans)lui et Sirois ont quand même faient leurs fortune pendant ces années là.
Tres décevant
Charles Sirois est le repoussoir par excellence pour au moins 60% des électeurs.
À « Tout le monde en parle », Legault a été pathétique : j’avais hate que ca finisse au plus vite.
Si c’est ça un sauveur, je me mets sur la liste, tant qu’à y être.
Ce serait une grande surprise si un parti politique emerge de cet amalgame douteux.
Du réchauffé…pas d’espoir pour cette coalition qui ne représente pas les aspirations de la nouvelle génération. Des ringards de la politique qui veulent se recycler et je ne comprends pas les sondages qui leur donnent tant de pouvoir…aberrant, incompréhensible ..
Je le trouve comme la meilleur chose depuis 30 ans au Québec. Toute monde en parle e veut les changements, mais quand ils arrivent, le peuple québecois se méfie. C’est normal dans l’histoire, mais je crois qu’on a besoin leur donner une chance. Outre chose que je crois ce que le peuple a des préjugés parce qu’ils sont riches, mais quel est le problem??? Franchement!!! C’est un préjugé d’origine catholique et décadant (et hypocrite, avant tout)! Ils ont d’éxperience dans le millieu de la gestion et le QC en a besoin pourse faire avancer. La nouvelle géneration veut la practicité et le discours interminable sur la souvernité soulemente intéresse à les gens que veulent arriver au pouvoir. Le Le QC a besoin d’une pensée et un projet sur son avenir réel et concret. Et pour hier. C’est déjà trop tard pour hésiter. C’est seulement mon humble opinion. Mais je le crois aussi que c’est essentiel parler de le valoir du travail pour la societé (c’est l’origine de la richesse) et il faut avoir un projet aussi sur la fierté d’être québécois (comme le phare du canada).
Mme Sainson, nous pouvons comprendre qu’il y a 25 % de fédéralistes inconditionnels et 25 % de souverainistes inconditionnels. Entre les deux, 50 % de Québécois qui cherchent une autre solution constitutionnelle plus rassembleuse ou qui ne veulent plus en entendre parler parce qu’ils ont leurs priorités ailleurs. Le tandem Sirois-Legault répond à une partie de ce 50 % de Québécois sceptiques de la constitution.
Avec Legault, l’élite financière (libérale, conservatrice, de droite, réactionnaire, etc.) conspire pour barrer la route au PQ, à la souveraineté et au progressisme. POINT.
Bien que d’accord avec l’unanimité des interventions précédentes sur l’inanité du mouvement et de ses promoteurs, j’aimerais attirer l’attention sur quelques points concrets.
On veut valoriser l’éducation et ses acteurs, les professeurs, en augmentant leur salaire de 20 à 30%.
Est-ce réaliste? de vouloir créer une inégalité salariale entre les professeurs et autres professionnels du gouvernement, ingénieurs, architectes, informaticiens,.. à moins qu’on ne soit dans une logique de générer des conflits volontairement afin de diviser pour régner.
Est-ce visionnaire? de vouloir motiver les professeurs avec de l’argent, alors que l’avenir (pour ne pas dire la survie) de notre planète passe par une décroissance du matériel et une croissance de la solidarité et de la justice sociale à tous les niveaux.
N’est-ce pas complètement déconnecté de la réalité? alors qu’aucun professeur ne se plaint de ne pas gagner suffisamment mais que tous se plaignent des groupes trop nombreux. Du manque de support professionnel avec les élèves en difficulté maintenant intégrés aux classes régulières, sans l’infrastructure pour permettre cette intégration. Des semaines de fous pour les êtres humains qui ont à coeur la réussite de leurs élèves et malgré cela doivent trop souvent abdiquer par manque de temps et de ressources à consacrer aux cas particuliers. Des burn-out générés par cette situation, une épidémie,..
Non, avec une proposition aussi déconnectée de la réalité planétaire et des gens, avec une vision aussi misérabiliste et à courte vue, on semble bien en présence de politiciens de carrière, vides, sans contenu, sans vision,.. tout sauf un vent de renouveau si nécessaire et inexistant en cette époque où s’étale partout au grand jour corruption, collusion, affairisme, bêtise ou cynisme.
Alors oui, pour l’éclosion de nouveaux mouvements qui veulent brasser la cage des idées, sortir des vieux pattern et polarités historiques,.. Et encore oui, l’éducation et la culture, les deux axes d’action les plus importants et les plus rentables,.. le meilleur investissement que puisse faire une société. Ne serait-ce que parce que avidité, cupidité et fascination pour les choses et richesses matérielles ont tendance à rimer avec bêtise, mentalité de colonisé et de bon petit soldat, et sous-développement culturel et personnel.
« La vraie richesse, ce n’est pas celui qui possède le plus, c’est celui qui a le moins de besoins. » Comprendre et intégrer cette sentence dans sa vie est plus facile avec une bonne culture générale, les habilités, l’indépendance d’esprit et matérielle qui viennent avec.
Mais dans leur servitude au gain et à au capital, je ne crois pas que MM. Legault et Sirois, comme presque toute la classe politique, ne désirent et n’acceptent d’améliorer réellement l’éducation, au fond. On est condamnés à attendre, un autre messie, un autre mouvement, fonctionnant cette fois avec une autre logique que l’absurdité et le mensonge institutionnalisés.
Un ajout à mon commentaire. Un chroniqueur dont le nom m’échappe notait que Jean Chrétien lui-même aurait approuvé et signé le document Legault. Et comment donc.Les énoncés y sont si vagues et sans obligations concrètes que n’importe quel premier ministre canadien y verrait un outil de détournement de sens fort à propos face aux revendications provinciales.
Je ne suis pas sûr, par contre, que les premiers ministres des provinces canadiennes seraient d’accord, s’il advenait qu’un tel texte leur soit proposé dans le cadre d’une négotiation sur les partages des pouvoirs et de la péréquation avec le fédéral.
Je n’imagine pas Danny Williams, ex-premier ministre de Terre-Neuve, prêt à brader « son » Labrador devant un document aussi ridicule…
*****François Legault: l’extrême «centre» ou l’extrême «nulle part»?*****
Dans notre système démocratique quelque peu limité ou paralysé, François Legault jouit de la prérogative de créer une coalition qui, éventuellement, deviendra un parti politique. Mais ses propos lénifiants et souvent approximatifs et fumeux donnent l’impression qu’il ne se situe ni à gauche ni à droite. Sa position serait éventuellement celle de l’extrême centre ou, plus précisément, celle de l’extrême «nulle part».
Cela fait longtemps que dans l’histoire occidentale et québécoise on entend parler de la fameuse troisième voie, concept plutôt nébuleux. En fait dans l’état actuel de désabusement quasiment généralisé, il faudrait ouvrir la porte non pas à une illusoire troisième voie mais plutôt à de nouvelles voies et à de nouvelles voix. La politique québécoise a besoin de respiration, de fraîcheur et d’ouverture sur d’autres voies et voix.
Et je me permets de penser, sans trop m’illusionner, que la mise en place d’un mode de scrutin proportionnel, comme le recommandait le rapport Béland, ouvrirait de nouveaux espaces de parole, d’aération et de renouveau. Il ne s’agit pas là d’une panacée mais plutôt d’une modeste réforme qui a été promise, tant au fédéral qu’au provincial, par de nombreux partis et politiciens.
Voici le printemps qui s’annonce et nous avons besoin d’air frais. S’il vous plaît!
Jean-Serge Baribeau, sociologue des médias
Au Québec, l’heure est au pragmatisme plus que jamais. L’idée d’une coalition peut donc être séduisante dans la mesure où elle empêche les intérêts privés des plus riches de venir corrompre notre gouvernement et la démocratie dans son ensemble.
Mais avant d’opter pour la coalition mentionnée ci-dessus, il importe de définir adéquatement nos désirs. Par exemple, regardons simplement l’idée d’accorder une grande place à l’éducation. Qu’entend-on par éducation ici ? Si on regarde le passé de M. Legault, il s’agit essentiellement de l’éducation professionnelle. Or l’éducation, disons, intellectuelle et culturelle lui échappe complètement, car c’est une passion qui n’est pas donnée à tout le monde, comme le goût pour la musique d’un certain niveau de complexité.
En conséquence, l’idée de coalition est certes importante à explorer, mais, à mon avis, si l’avenir du Québec repose sur la souveraineté de certains champs de compétence, elle repose également sur l’annexion de notre territoire avec d’autres instances gouvernementales d’Amérique et même d’Europe (il faut prendre le sens d’annexion ici à la manière dont les différents pays d’Europe ont adhéré à leur Union).
Saviez-vous que le gouvernement attent de privatiser Hydro Quebec (en bource)
sous prétexte de payer la dette du Québec, avant que (HQ) mettre le plan de
stockage d’hydrogen à exécution .
Avec les surplus électriques de 28 térawattheures, les investisseurs
deviendront les rois du monde de l’énergie?
Et ce ne sera pas les Québécois…. Deviner ce sera qui ?