Course à la chefferie du Bloc québécois : Une voix pour Maria Mourani
À l’heure où le paysage politique au Québec est en pleine ébullition et que les québécois doivent se résigner à la réduction de leur poids démocratique au sein d’un fédéralisme canadien où ils semblent condamnés à l’opposition à perpétuité, l’opportunité est idéale pour le Bloc Québécois d’apporter un souffle nouveau au mouvement indépendantiste.
Cette nouvelle voie à suivre, elle passe d’abord par une nouvelle voix. Et je sais celle de Maria Mourani vive, inspirée, sincère. Pour avoir discuté à plusieurs reprises avec elle, je la sais aussi ouverte aux idées nouvelles. Pour l’avoir vu à l’oeuvre auprès des militants de son compté, je la sais à l’écoute mais aussi capable d’audace. Et toujours proche des gens, impliquée, profondément démocrate.
Je connais son souci de mettre à jour la mission du Bloc. J’appuie notamment l’approche de Mme Mourani visant à assouplir la « ligne de parti » en rendant les futurs députés bloquistes d’abord redevables à leurs constituants, à leur compté. Le renouveau démocratique tant espéré passe par là.
Je ne doute pas de la valeur des autres candidats au leadership du Bloc, et ça en dit long sur la profondeur des rangs souverainistes. Tout ça est de bon augure.
Mais je sais aussi qu’en choisissant Maria Mourani, les indépendantistes enverraient un message: le flambeau est passé à une nouvelle génération, à une identité québécoise plus large que ce qu’on tente souvent de faire croire chez les fédéralistes, à une incarnation moderne des valeurs québécoises, mais tout aussi attachée à protéger sans relâche le droit du Québec à l’autodétermination.
Je vous invite tous à la suivre de près. Elle a mon vote.
François Parenteau,
Membre des Zapartistes
Montréal
Et elle possède de bonnes idées originales, pour aider le Bloc à se sortir de la cave, sans y retomber avec la vieille recette.
Bon,
Saluons le retour d’un ex-chroniqueur du Voir (qui est parti sans dire au revoir d’ailleurs, si ma mémoire ne m’abuse…)
Mais le message reste le même, ce message alarmiste, unidirectionel, divisioniste et partisan…
Je me dois de rappeler que malgré toutes les faiblesses du Fedéral, je reste convaincu qu’avec la dynamique unique de l’Amérique du Nord, le Québec est en meilleure position pour affronter l’avenir comme province du Canada… C’est plate direz-vous, mais c’est ça….
Je sais qu’il y en a qui n’aimeront pas cette idée, mais bon, ce débat met bien du beurre dans les assiettes, on dirait!
Vouloir l’indépendance du Québec est vouloir pousser le Québec vers une erreur d’ampleur historique, désolé…
Je voudrais prendre le temps aussi de rappeler qu’être fédéraliste n’est pas un crime… Contrairement à ce que certaines personnes ici dans les divers blogues ont laissé entendre…
Le cri du coeur de Parenteau ne me surprend pas ici: D’une presque apparente neutralité il y a de ça quelques années, le Voir aura graduellement, glissé vers la Gauche Souverainiste. Lectorat web oblige on dirait…
Désolé, l’opinion qui domine ici ne fait l’unanimité.
Madame Mourani a tout mon soutien. J’espère qu’elle saura rejoindre les électeurs des régions autant qu’elle a su charmer la communauté montréalaise!
Quelques remarques sur ce début de lettre ouverte:
1) Les Québécois doivent « se résigner à la réduction de leur poids démocratique au sein d’un fédéralisme canadien? » Fort probablement, si on suit la logique du « rep by pop ». Mais cette logique n’est pas infaillible si l’autonomie pleine et enitère du Québec lui redonne une manière de se gouverner lui-même en ayant TOUS les moyens de protéger sa culture, sa langue (majoritairement française) et son héritage unique.
2) Les Québécois ne sont « condamnés à l’opposition à perpétuité » que si le NPD ne peut réussir ce que le Progressisme-Conservateur n’a pas réussi (sous Mulroney) et le French Power Libéral sous Trudeau, Chrétien et compagnie. Alors, soyons « fair play » et laissons la chance au (dernier?) prétendant fédéraliste avant de proclamer ce type de condamnation. D’ailleurs, certains diraient que, faute de décision électorale en faveur de l’indépendance au niveau provincial, le Bloc Québécois ne pouvait occuper d’avantage que cette fameuse place d’opposition dénoncé ici.
Cela dit, oui, il est vrai que l’opportunité est idéale pour le Bloc Québécois d’apporter un souffle nouveau au mouvement indépendantiste… Mais il est tout aussi vrai que le NPD peut apporter une nouvelle impulsion au fédéralisme.
Ce qui nous rappelle que c’est davantage le nombre d’options différentes que l’indécision soi-disant « chronique » des Québécois qui rend le débat sur la « question nationale » si complexe.
Et ce, sans compter le fait que le Conservatisme (tout court, de Stephen Harper) finisse par séduire de nouveau ce fond de « Duplessisme » qui sommeille en chacun de nous depuis la « Grande Noirceur ».
Bref, on peut souhaiter que madame Mourani du courage et bien de la chance dans son entreprise de renouvellement du souverainisme (auparavant, on parlait plutôt de renouvellement du fédéralisme, comme les temps changent…) et lui rappeler que la chefferie du Bloc, c’est bien beau. Mais la bataille pour l’indépendance ou l’interdépendance du Québec en terre d’Amérique ne sera pas une partie de plaisir sans un discours vraiment réformateur et porteur d’un espoir réaliste, en ce début de XXIe siècle…
Malgré le dédain des médias envers le BQ réduit à 23% de suffrages, trois candidats se présentent néanmoins. L’effet de mode envers le NPD qui déjà choisit le Canada en avalisant la nomination de juges anglophones non bilingues qui sur la nouvelle carte électorale est confronté à ses électeurs à l’Ouest , bref, si le NPD se maintient pour la prochaine élection ce ne sera qu’avec moins de députés.
Sans oublier que le NPD au Québec pourrait connaître le sort de l’ADQ en 2008 passé de plusieurs députés à 3 ou 5. Tout est possible considérant que plusieurs d’entre eux sont des poteaux.
Le NPD au Québec ne fera qu’accompagner la chute du poids québécois aux communes. Catastrophique!
M.Mourani pourrait bien faire, je n’en dirais pas plus sinon que que pour les communautés ethniques ce serait une façon pour les souverainistes de faire passer un message.