Lettre ouverte d’Hugo Latulippe : Nous sommes des millions
Plusieurs parlent – à tort ou à raison – de printemps québécois ou de printemps érable ces dernières semaines. En effet, il y avait longtemps que les Québécois n’avaient pas autant manifesté leur ras-le-bol vis à vis les décisions du gouvernement en place. Constatant cela, le cinéaste Hugo Latulippe nous a fait parvenir ce texte, « pas parfait; mais sorti rapidement pour expurger un peu de colère ».
C’était l’hiver juste avant le basculement,
nous avions le fleuve de gelé raide (nous, les plus vieux).
Les rêves éméchés.
Il faut dire qu’un cynisme de grande amplitude
menaçait de wiper l’Occident au grand complet.
On avançait à tâtons, hésitants.
Comme des loups dressés, touttes renvallés par en-dedans.
Depuis 1995, peut-être avant.
De l’Oural à l’Oregon, en passant par Saint-Raymond,
le système cannibaliste achevait de nous fracturer l’âme en mille morceaux,
de nous débrêler les mailles jusqu’en-dessous de la nappe.
C’était l’hiver juste avant le basculement…
Avant que nos enfants surgissent,
qu’ils s’interposent une première fois,
debouttes, comme un océan d’épinettes.
***
À Babylone,
suivant leurs habitudes,
les chacals ont tout de suite misé sur une décote.
On gageait contre NOUS sur les marchés.
10 contre 1 pour un premier genou à terre, en février !
Ces jeunes révolutionnaires -mon œil- ne passeront pas l’hiver, qu’ils disaient.
Ah !
Dans les grands médias, on ne parlait pas d’eux.
On ne rapportait pas ce qu’ils disaient, ce qu’ils avaient de lumineux.
Pas vraiment, je veux dire.
Pas sérieusement.
Depuis un moment, les grands médias ne travaillaient plus pour nous.
Ils avaient pris le parti de l’argent,
le parti des emplois steadys,
le parti d’une certaine paresse intellectuelle,
le parti de la loi et l’ordre.
Les aboutis, les arrivés, wanabees, les survenus et les parvenus
dormaient au gaz dans leurs quartiers.
(Minimiser. Travailler. Oublier. Être sérieux. Produire. Faire du yoga, des étirements. Regarder un film d’action. Se changer les idées.)
Un jour,
leur homme de main,
flasque comme une grimace,
insecte ventripotent (plein de lui et de ses amis)
dispensa son humour sinistre à une foule flasque, cohorte indigne…
La foule a gloussé (pleine d’elle-même et de ses amis).
Puis, raillé nos enfants insurgés.
Minimisé l’envergure du geste, la largeur des idées.
Minimisé les milliers d’entre eux dans la rue.
Grave erreur.
L’homme de main et ses vassaux
ont finalement envoyé notre police
dans les rues de notre ville.
Notre police en habits pour la guerre.
La guerre contre nos filles et nos fils ?
Pourquoi ? Parce que.
Les traquer, les infiltrer, les provoquer.
Notre police pour frapper nos enfants.
Grave erreur.
À partir de là, il y eut un froid polaire entre nous.
Un froid comme sur le flanc nord.
Un froid qui coupe (le souffle, l’allant, la parole, là où il ne faut pas).
Un froid qui fauche (l’herbe sous les pieds).
***
Un mois plus tôt…
À 1000 km de là, en bas du fleuve,
il y avait eut cette autre brèche, un beau matin de février ;
une grande fille du Nitassinan
(dont nous tairons le nom mais pas la beauté)
avait dit :
Ok les filles, on part à marcher.
L’heure est venue de se vidanger les volcans,
de se remettre le monde d’équerre.
Cette fois, nous marcherons sans compter.
Nous irons jusqu’à Montréal.
Nous rallierons la horde.
Nous allons leur montrer,
ce qu’on mange en hiver.
Devant nos yeux ravis, charmés,
la belle avait crinqué sa robe à flambeaux d’une couple de pouces
(pour être certaine de ne pas s’enfarger, cette fois-ci).
Je me souviens, elle a remonté le Grand Rang jusqu’au premier surplomb du Bouclier.
C’est là qu’elle s’est dressée,
de sorte que tout le monde au village puisse mesurer
l’étendue de sa colère.
Sa colère de 500 ans.
De sorte que tout le monde puisse lire sur ses lèvres de sauvagesse.
Sur ses lèvres pleines de mots en forme d’animaux.
Ses lèvres de 10 000 ans.
Tous les garçons de la côte ont fissuré du cœur en la voyant.
Et puis le feu a pris, là aussi.
Instantanément.
Il a couru jusqu’à nous.
Nous tous.
Comme si nous avions tous compris la même chose en même temps.
Les blondes, les mères, les pères, les cousins, les cousines pis les aïeux.
Derrière la belle et son peuple, les Québécois ont pris la route.
Ils sont partis à marcher ensemble, vers leur grande ville.
Comme en renfort.
***
Des jours et des nuits,
la belle cheffe de cordée a avancé sur le pays interstellaire
(malgré le frette, et les barbares).
Sûre de son droit, inextinguible.
Un sourire historique, l’irrésistible.
À un passant qui demanda
pourquoi, mais pourquoi donc ?
elle dit ceci, l’enluminée :
Monsieur.
Il y a ces clairières,
à l’intérieur de nos terres.
Ces champs de graminées,
qui embaument déjà en juillet.
Ces forêts magiques où nous nous sommes aimés de mères en filles
depuis bien avant la France.
Il y a ces talles de petits fruits dans la taïga
chauffées par le soleil du mois d’août.
Il y a le saumon dans la fosse,
en septembre,
les oies et leur lumière.
Et puis il y a nos rivières aux tonnerres,
nos manicouagans nourricières…
La Magpie, la Romaine, la Moisie.
Il y a ces côtes bercées par la mer,
cette baie où les parfums concordent
et tous ces lieux sacrés où nous vivions des jours heureux
(depuis bien avant l’invention de l’Occident).
Ces lieux sont notre temple.
Le passant a joint les rangs, catapulté.
Remarié avec le vent.
C’est ainsi que la belle a rallié tous nos amis des quatre coins,
autrefois disséminés.
Rallié nos feux,
notre chapelet de phares.
Et finalement rejoint nos enfants
dans les rues de la métropole.
***
Ainsi,
comme par enchantement,
comme si tout avait été planifié parfaitement,
nous sommes venus des quatre coins de notre histoire pour être ensemble ce jour-là,
pour nous mélanger les sangs.
Le 22 avril 2012,
le printemps a pris.
À deux heures précises,
les cloches de nos flèches ont résonné d’un bout à l’autre du territoire
pour annoncer ce monde vers lequel nous allons.
Pour affirmer notre vigilance,
notre dignité réalisée
(et annoncée par le poète).
Nous étions 300 000 ce jour-là,
serrés les uns sur les autres (comme un très grand progrès).
Nous avons marché en colonnes de lumières
et nous sommes en quelque sorte engagés à ceci :
Désormais,
de l’archipel des Madeleines à la rivière des Odawas
de Saint-Venant à la toundra,
nous résisterons ensemble.
Nous ferons corps.
Nous serons solidaires les uns des autres.
Nous prendrons le parti de nos enfants.
Si cela est nécessaire,
nous fonderons des universités insoupçonnées,
souterraines.
(C’est nous qui avons le souffle le plus long).
Nous sèmerons mille étoiles à l’arpent.
Nous serons des gens de mille ans.
Nous ferons les foins jusqu’après nous,
pour préparer nos vies à venir,
nos migrations vers d’autres temps.
Et comme à d’autres moments de notre histoire,
nous fonderons un pays sur l’espoir.
Et un jour forcément… nous passerons en première République sans clotcher.
***
Lorsque nous ceinturions la montagne, la belle a regardé le jeune homme à ses côtés.
(Nous tairons son nom ici, mais pas son courage. Disons simplement qu’il était dans la rue depuis le début. Nous l’appellerons l’étudiant inconnu.)
Prenant la multitude à témoin, la belle a dit :
Je t’espérais depuis longtemps, ce pays nous a tellement donné.
Nos peuples ont cent fois faits la preuve qu’ils étaient capables du même génie que les océans.
L’heure est venue de lui rendre ce qu’on lui doit.
Nous sommes arrivés à ce qui commence.
Le feu a pris pour de bon.
Nous sommes des millions.
Hugo Latulippe, le 27 avril 2012
* Les gens de la horde, les poètes Desjardins et Miron, les étudiants, les femmes de la côte, les photographes… excuseront, je l’espère, mes emprunts. J’ai cueilli tout ce que j’ai cueilli en connaissance de cause et je leur suis reconnaissant.
J’en ai les larmes aux yeux. Littéralement. Malgré la colère, le mépris. l’arrogance, je n’ai jamais été aussi transformé, transporté, inspiré par notre courage et notre flamme en tant que peuple, en tant qu’humains. Merci.
Merci beaucoup… beaucoup…
C’est magnifique!
Boring.
C’est parce que t’as rien compris 😉
C’est parce que je peux pas faire 3 lignes sans m’endormir…
Next.
Touchant! que c’est beau de lire et comprendre la sensibilité et l’humanité.
Ces femmes innus qui ont marché 1000 kilomètres pour nous apporter un message, on nous vole nos terres, dépossession tranquille, quelle forces vives! Joignons-nous une fois pour toutes à ce peuple innu-montagnais pour dénoncer le Plan Nord, c’est cette solidarité qui va nous sauver, sauver notre âme, notre dignité humaine. Eloignons-nous de Lucien Bouchard, des Desmarais, informons-nous (lire vigile.net Richard LeHire)
Très belle oeuvre! C’est magique!
J’étais parmis toi.. Eux… Parmis vous dans ce jour « J » de revendications, de colères… De partage, de dépassement de soi aussi. Je suis venue de Sept-Îles à cette marche… Il y avait tant de personnes. Nos pancartes se sont données, nos tactiques de manif se sont édulcorées parfois, pété des « scores » d’autres fois. Mais bref, ce qui m’intéresse c’est que tu parles de colères, de ras-le-bol et des agissements qui vont avec. C’est drette-là que j’ai envie de parler des silences qui disaient tout.. J’ai marché avec la marcheuses INNU. J’ai marché avec une aînée autochtone de plus de 70 ans. Elle a tenu l’affiche à bout de bras tout en souriant aux photographes amateurs qui volait sa face comme un animal de cirque… Elle a marché au coeur de 280 000 personnes. Elle a sourit pour les touristes curieux, comme une bête de cirque. Son nez pointait vers le ciel. La dernière revendication que nous avons crié ensemble: LE NORD AUX INNUS. Puis, la foule nous a séparé. Ses yeux riait…
Magnifique! La fraternité humaine en harmonie avec les peuples de la Terre, notre mère patrie. Merci du fond du coeur! « On va toujours trop loin pour ceux qui vont nul part. » – Pierre Falardeau
J’aurais trouvé ça plus intéressant si vous vous étiez cité vous-même. Ou si vous vous étiez forcé pour articuler votre propre idée sur le sujet.
mais voilà…faut c’qui faut comme on dit.
C’est moins intéressant votre amalgame…¸mais très séduisant!
Ca a déjà été écrit magnifiquement, mais C’EST PAS VOUS!. Vous manquez de confiance en vous-même. C’est mortel quand on veut réussir une vraie révolution…
Zavez pas bien compris cher monsieur. Ou alors vous ne connaissez pas vos classiques. Il y a dans ce texte un ou deux emprunts (10 mots?) à nos poètes nationaux. Les propres idées ça va. La confiance ça va aussi pas trop mal. Juste ce qui faut. HL
Au Québec, il y a comme un grand feu qui est en train de naître. Latulippe le nourrit par son texte. Peu importe s’il fait des emprunts. Ce qui importe c’est de mettre des bûches et de souffler. Penses-y!
C’est mortel le trop plein de rationnel.
Ce texte est magnifique et porteur d’essentiel.
Dans un monde aussi cynique et vicieux que le nôtre,
ce texte me ramène à la maison, m’ouvre le cœur et chasse toutes mes peurs. Le gros bon sens du monde est en marche. Merci Hugo Latulippe, pour ce rappel rempli de lumière.
Et vous? qu’avez-vous écrit?
Monsieur Bourbonnais, le jour où nous ne pourons plus nous inspirer du génie et des paroles de nos ancêtres notre culture se présentera à genoux devant ceux qui voudront la défaire. Ce sera un jour sans fierté et non sans manque de confiance en nous. C’est un amalgame plus qu’inspirant pour ma part. N’ayez pas peur d’écrire VOS MOTS, mais sachez entendre ceux des autres.
Merci, j’ai beaucoup aimé. Bercé par les paroles d’un conteur qui nous fait sentir comme des héros alors qu’on se fait trainer dans la boue.
Pas besoin que ce soit votre propre idée sur le sujet, et contrairement a ce que M. Bourbonnais prétend, je crois que ce texte, oui, c’est vous. et C’est nous.
Merci encore! 🙂
Merci, pour ce résumé de ce que nous sommes et de ce que nous deviendrons. Vous avez écrit avec profondeur et émotion. Je vous admire. Je suis comme vous. Je fais comme vous et je vous comprends. J’ai fais sonner des cloches par mes filles de 7 ans et 6 ans en leur expliquant pourquoi pendant que vous marchiez dans la ville sous la pluie et le froid. La pureté des enfants n’est-elle pas comparable à celle de l’eau ? Mes enfants ont la conscience du monde qui les entoure et le vénère. Comme nous avant, avant l’économie. Avant la consommation.
C’est magnifique tout simplement. Quand les hommes de coeur (re)commencent à prendre la parole de l’action, c’est qu’un autre pays est en marche, c’est que notre âme, exaspérée et famélique a décidé de franchir le Rubicon, l’illusoire distance qui nous sépare de l’autre.
Merci pour ce texte portant le sceau «réenchantement»!
Ouf! Merci Hugo! En lisant ton texte j’ai eu l’impression de replonger dans un temps reculé où l’on sentait au Québec un vent de changement, une fougue, une frénésie, une foi en quelque chose de plus grand que nous qui allait bientôt commencer. C’était la fin des années 70. Juste avant le référendum de 1980.
IL y a quelqu’un qui a dit:la poésie appartient a celui qui en a besoins.
Comment on peut encenser une si flagrante dérive, une aussi inadmissible entorse à la démocratie que sont ces votes à mains levées (ayant depuis trois mois privé de leurs cours une majorité d’étudiants) laisse… pantois.
Comment on peut trouver correct de nuire à l’ensemble de la population en bloquant les rues, les ponts, les places publiques, les accès aux édifices, le tout avec des dommages considérables (tant matériels que physiques ou psychologiques) provoque la… nausée.
Comment on s’ingénie à acculer à la ruine des centaines de petits commerçants en empêchant à répétition leur clientèle de pouvoir aller les visiter en sécurité, et qu’on oblige à des chamboulements d’horaires et à des coûts supplémentaires en carburant tous ces autres devant travailler pour financer la très grosse part (87%) de la note de frais des études, poussant même l’ingratitude à refuser un très minime effort comparativement à ce que tous ces autres font déjà si généreusement, rend presque… malade.
Comment on peut s’être – dans bien des cas – laissés berner (tels de crédules benêts…) à sortir militer pour une cause de façade, alors que la véritable cause s’avère tout autre, et cela de l’admission sans équivoque du porte-parole de la CLASSE lui-même (lors d’un rassemblement tenu le 7 avril dernier au Monument national), préoccupe vivement pour ce qui est de nos facultés de… discernement.
Qu’il suffise de prendre connaissance de ces quelques mots prononcés par M. Gabriel Nadeau-Dubois:
«Notre grève est déjà victorieuse parce qu’elle nous a permis de voir la route de la résistance. Il est là, le vrai sens de notre grève. 250 000 personnes, ça ne sort pas dans la rue parce que ça ne veut pas payer 1625$ de plus. Il est là le sens de notre grève, dans la durée, dans la poursuite demain de la résistance.»
N’est-ce pas terriblement clair?
Pour une rare fois que le porte-parole de la CLASSE a mis de côté ses habituelles ambiguïtés – ou «nuances» comme il préfère les appeler – le chat est sorti du sac: «250 000 personnes, ça ne sort pas dans la rue parce que ça ne veut pas payer 1625$ de plus».
Pendant combien de temps encore l’ENSEMBLE des étudiants et des étudiantes verront-ils leurs droits démocratiques continuer à être bafoués pendant que quelques-uns ne s’intéressent vraiment qu’à la «route de la résistance»? Pendant combien de temps encore l’ENSEMBLE des travailleurs et des travailleuses subiront-ils le mépris de ces quelques-uns n’ayant d’autre but que de tout renverser en poursuivant leur «route de la résistance»?
L’accessibilité aux études n’est qu’un prétexte-bidon. D’autant plus un leurre que les mesures d’aide financière assurent à tous cette accessibilité. Vouloir davantage équivaudrait à refiler aux autres encore davantage. Un peu de maturité, de responsabilité, svp.
Et tout ça coûtera des sessions perdues, des jobs d’été perdus, des projets estivaux foutus. D’une très grande tristesse. À pleurer.
Ne pleurez pas vos larmes sur l’espérance d’un peuple.
Oui il s’agit de résistance et si vous ne savez pas à quoi, relevez la tête et embrassez le monde autour de vous.
Comment peut-on vivre la tête enfoncée dans le nombril ?
Jai les yeux humides, le coeur gros mais rempli d’espoir en lisant ce texte. Peut-être que c’est un amalgame, un heureux mélange de différents auteurs; mais pourquoi réécrire ce qui a été si bien dit …C’est un souffle du coeur ça fait du bien. Merci Hugo Latulippe, on en veut encore!
Un p’tit mot pour Mr Claude.Perrier,
Vous manquez beaucoup BEAUCOUP d’objectivité. Je ne suis pas étudiante, j’ai 52 ans je travaille depuis l’âge de 10 ans, je suis allé à l’université sur le tard à 30 ans et si je milite aujourd’hui avec les étudiants et si je marche à la Journée de la Terre c’est parce que j’ai espoir d’un monde meilleur, que j’admire les forces vives, que je respecte les peuples autochtones, et que j’ai toujours aimé comprendre mon monde, mon environnement. Ce qui ressort de votre texte c’est de l’ennui, de l’individualisme, et un grand manque d’amour, c’est très très triste de vous lire, vous n’apportez rien de mieux en tout les cas.
Un autre petit mot pour dire que des commerces qui tombent parce qu’on refait les infrastructures et qu’on bloquent les rues et trottoirs pendant 4-6 mois d’été (rue st-laurent, ave du parc, name it), les cones oranges partout partout loué à des prix malades et qui bloquent les rues constamment juste pour faire de l’argent on dirait tout cela fait par des compagnies et des sous-traitants reconnus souvent pour débordement de coûts, appel d’offres illégales etc etc etc etc ….et VOUS ACCUSEZ DES MILITANTS (parce que ce n’est pas juste des étudiants, il y a des grands-mères et grands-pères, oncles, tantes, cousins, cousines) de tout les troubles parce qu’ils veulent faire progresser la société pour plus de justice et d’équité dans le futur et donner la chance aux québécois de rêver de s’affranchir Et les grands voleurs de taxes, des terres et des sols vous ne lisez pas, vous ne faites pas de recherches, vous fermez les yeux, vous riez.
Les poêtes sont des gens sensibles, intuitifs, écoutez-les ils sont partout, dans votre familles peût-être, dans les journaux parfois, rarement à la t.v qui devrait leur faire plus de place, Hugo Latulippe, Dominic Champagne, le mouvement étudiant et leurs leaders sont motivés par la SOLIDARITÉ, le Coeur, l’authenticité, la transparence, à vous de décider si vous embarquez ou pas mais vous allez manqué quelque chose, vous pouvez toujours changé d’idées en route toutefois.
Merci de vous être «un peu» intéressée à mon commentaire ci-dessus.
Mais c’est vraiment «un peu»… parce que ce que vous écrivez donne très fortement à penser que vous n’avez rien absorbé de ce que j’ai exprimé.
L’avez-vous lu en diagonale, ou en faisant autre chose?
Vous insistez beaucoup sur l’idée de «respect». Ce sur quoi j’insiste très fortement dans mon commentaire.
Comment l’ENSEMBLE des étudiants et étudiantes n’ont pu librement et démocratiquement donner leur opinion, car trop souvent, tout a été expédié avec des votes à mains levées. Allez donc oser être en désaccord dans une salle pleine de «carrés rouges»…
Le manque de considération et de respect à l’égard de l’ENSEMBLE des étudiants et de l’ENSEMBLE de la population est une honte qui perdure. Rien pour être le moindrement fier.
Pour le reste, les petits commerçants malmenés par exemple, c’est sûr qu’il y a d’autres facteurs que des manifestations à répétition depuis trois mois. Mais ces masnifestations, et toute la casse les accompagnant, vont achever ceux qui arrivaient encore à survivre…
Mais, je ne redirai pas ce que j’ai déjà très bien présenté ci-dessus.
Bonne journée, Mme Brigitte.
alors votre idée, monsieur Latulippe, c’est quoi au juste? Juste pour voir jusqu’où et comment et avec qui carbure votre confiance, monsieur « Zavez pas compris »…
Et que voulez-vous nous dire M. Bourbonnais? Sur quelle plage vous situez-vous? À quels feux vous réchaufféz-vous et à quelle table mangez-vous?
J’aimerais savoir à quoi m’agripper dans votre commentaire
l’anarchie est un plat qui se mange seul et froid, monsieur Tanguay…
Monsieur Bourbonnais,
Il y a toujours un passage par le cahos dans l’évolution des sociétés. Expliquez ce que vous venez de dire à ceux qui ont fait le printemps arabe. Ne soyez pas réactionnaire. Il y en a trop qui mangent leur plat bien au chaud chez eux et ne sont pas préocupés par l’évolution des sociétés humaines. Tout ce qui leur importe c’est de payer le moins d’impôt possible. J’ai 59 ans et je suis pour l’accès libre à l’éducation. J’aimerais faire partie d’une société où l’éducation est considéré comme une richesse en soi qu’elle soit monayable ou pas. Je suis prêt à payer pour une telle société. Vous n’avez probablement pas d’enfant et vous vous dîtes, pourquoi je payerais pour leur éducation. Mais quand vous serez vieux, c’est peut-être un de ces enfants qui vous soignera.
Réponse à M. Perrier:
M. Perrier, Quel est le taux de participation au votes de grève étudiant? Quelle infamie est causée quand un vote à main levé est remporté par plus de 75%? N’est pas là la démocratie? Pourquoi la « Soi-disante majorité silencieuse » ne se présente t’elle pas au vote pour justement écrasé la minorité rouge et faire lever cette supposé intimidation qu’impose les carrés rouge? Est-ce que vous êtes malade de savoir que le gouvernement présent est élu par une minorité de Québécois? Lorsque 1 927 000 québécois votes pour un autre parti que les libéraux et que 1 362 000 décide du sort des 7 millions de Québécois, n’est-ce pas la un signe d’une démocratie malsaine? M. Perrier, vous êtes insurgé que des petits commerçants soit acculer à la ruine parce que les étudiant bloque les rue et les ponds, parce que vous dépenser 0.75$ de plus en essence pour vous rendre au travail à cause des manifestations, parce que vous êtes un des généreux membres des 87% qui finance ce système… Ce que vous n’avez pas réalisé, c’est que c’est encore une fois cette même classe moyenne (87%) qui subiront la hausse de par nos enfants. Ce sont nous, les 87%, qui paie jour après jours les hausse de TVQ, des permis à la SAAQ, de la taxes santé de 200$ et de cette hausse de droit, d’un ajout de taxes sur l’essence, d’une taxes spécial pour créé un fond de génération et je pourrais encore continuer comme ca… Sans que rien ne change et qu’à toutes les semaines, des scandales très proches de ce gouvernement soient mis au grand jour. N’êtes vous pas malade M. Perrier lorsque le gouvernement n’a pas daigné lever le petit doigt pour savoir comment la caisse de dépôt à perdu 40 milliards de dollars de nos investissement? Quand, sur la scène Fédéral, le si médiatisé scandale des commandites représentait quelques 330 millions de dollars?
Cette hausse est encore une fois une taxe déguisée pour faire payer la classe moyenne que vous croyez ci bien défendre… Je viens de terminer mes impôts M. Perrier, et j’ai payé la modique somme de 7800$ en impôts (provincial seulement) cette année et il manque encore un solde de 560$ malgré mes 2 enfants et mes REER… Je crois sincèrement faire ma part pour la société, pourquoi diable devrais-je en sortir encore plus de ma poche pour que mes enfants aient accès aux études? Sachant que je dépasse largement le niveau d’accessibilité aux bourses!! N’y a-t-il pas d’autre solution? Moi M. Perrier j’ai un reflux gastrique quand nos dirigeants politiques veulent nous faire avaler une autre hausse de taxe (déguisé en hausse de droit de scolarité). N’y a-t-il pas à certain endroit, dans de grande tour de Babel, une minorité qui profite de notre système ou il serait peut-être plus sains de sabré pour subvenir au besoin en éducation? Ne serait-t-il pas plus sains d’octroyer des contrats à des entreprises loyales et honnêtes?
Étant encore jeune, née d’un printemps 1977, je n’ai pas connus les grandes manifestations et soulèvement des années 70 mais j’ai la firme conviction que la levé de bouclier lance un message à notre nation. Qu’il est temps, non seulement de faire savoir à nos dirigeants que nous avons mal au cœur des hausses de taxes (TVQ, SAAQ, Droit de scolarité, Etc.) quand la haute classe politique ce paie, à nos frais, des luxes que même les plus nanties et bourgeois de notre société doivent y réfléchir avant de les acquérir. Voir lien suivant : http://www.journaldemontreal.com/2012/04/29/couteuses-pour-letat (infime parti des causes de mon reflux gastrique)
Pourquoi je trouve hypocrite que le gouvernement ainsi que vous M. Perrier, soyer outré de la casse? Que nos ministres dénoncent sauvagement les actes de violences (Bris de vitrine, de voiture, Etc…)? Qu’il n’est pas question de négociation, si cette violence n’est pas condamnée! Quand en 1990, armée jusqu’aux dents, tuant même le caporal Lemay de la SQ, les Mohawks sont parvenu à s’assoir et négocier une entente avec les 2 pallier de gouvernement? M. Perrier, La route de la résistance est une image claire que nos jeunes résisteront au geste de mépris démontré par la classe politique, que le petit étudiant méprisé doit lui aussi faire ca part pour que nous puissions le formé immédiatement à être exploité tout au long de ca vie…
M. Perrier, l’ENSEMBLE des étudiants verront leur droit démocratique respecter, lors que l’ENSEMBLE des étudiants iront aux urnes pour faire valoir LEURS DROITS!!
Père de 2 enfants et futur payeur de cette hausse, j’appuie à 100% tout les gestes de perturbation économique perpétué par les étudiants.
Le texte de M. Lapointe très imagé et magnifiquement écrit. Il rappel la foi en notre peuple et au pouvoir que nous avons de faire changer les choses lorsque UNI!! Ce qui est à pleurer c’est de voir que certain citoyen ne puisse comprendre l’enjeu réel de la présente crise!
Pour ajouter l’insulte à l’injure, qu’apprenons-nous ce matin??? Mme Line Beauchamp fricote avec la mafia italienne… N’est-ce pas ce que j’avais dit dans mon message précédant?? Encore une nouvelle preuve que ce gouvernement est corrompu!! Allons donc mes chers amis, La « PÔVRE » ministre ne savais pas que M. Arcuri étais de la mafia… Tout le monde croyais que les firmes d’ingénieur étais présent à ce déjeuner seulement pour démontré leur foi en la politique… les 60 000$ amassé ce petit lundi matin d’avril 2009 ne sont que le reflet des croyances politiques de ces firmes totalement honnête et sans aucune arrière penser!! En plus, personne dans l’entourage de la ministre ne connaissais ce M. Arcuri… mais pourtant, il était bel et bien présent et à donner un beau gros chèque de 2995$… Qui à donc inscrit cet invité sur la liste et pourquoi? Comment est-ce possible que le service de sécurité ministériel n’a pas enquêté, ne serait-ce qu’une petite vérification sur les invités?? C’est vrai je m’éloigne du sujet!! Mais c’est à cause de ces nouvelles qui reviennent trop souvent que j’ai mal au cœur d’entendre des citoyens, politicien, journaliste dire que les étudiants doivent faire leur part! Commençons par faire le ménage dans ces politicailleries ou les amis du parti son roi et maître!! Ou l’on fait du financement sectoriel qui consiste à cibler une industrie ou on invite des dirigeants d’entreprises et on organise des minis campagnes de financement. Mais attention!! Les entreprise n’on pas le droit de donner au parti, seulement les individus…) Non mais on se fait vraiment prendre pour des valises???
GND ne voudra plus négocier avec Beauchamp et la mafia c’est CLAIR! Elle est devenue une tare, Falardeau nous a exaucé. Et puis Bouchard qui débarque avec son doigt dans les airs, désuet, à la limite des nonos. J’ai hâte à demain et au 1er juin un documentaire se fait attendre. Merci merci merci Hugo
Larmes dans mes yeux et frissons sur ma peau…Merci
Magnifique texte, je l’envoi aux dames innues qui ont marché toutes la route!