Hausse des droits de scolarité : Nous sommes avec vous !
Alors que le conflit étudiant perdure depuis maintenant douze semaines, un collectif d’auteurs nous a fait parvenir aujourd’hui ce texte en appui aux quelque 180 000 étudiants encore en grève.
« Je suis sur la place publique avec les miens
la poésie n’a pas à rougir de moi
j’ai su qu’une espérance soulevait ce monde jusqu’ici »
– Gaston Miron
Nous sommes des écrivains, des auteurs, des gens de mots et nous utiliserons ces derniers pour dénoncer l’attaque sans merci que livre depuis des mois le gouvernement Charest aux étudiants du Québec. Ne tournons pas autour du pot : nous assistons actuellement à une tentative d’écrasement de tout un pan de la société québécoise qui a osé s’opposer, d’abord timidement, longuement pacifiquement, aux intentions des libéraux qui désiraient monnayer le savoir comme un produit de consommation. Il se trouve que ces empêcheurs de tourner en rond sont les fils et les filles du Québec, notre plus grande ressource naturelle, sur qui repose le sort de notre peuple.
D’abord, ce fut la sourde oreille, le mépris, la fin de non-recevoir devant ces étudiants, nombreux, qui ont refusé de payer l’impôt du roi, alors qu’ils peinent à survivre. Ils se sont tenus et ont organisé de nombreuses manifestations, dont l’une des plus grandes de l’histoire du Québec, le 22 mars dernier, alors qu’il y avait 200 000 personnes dans la rue. Mais ce n’était pas assez pour le gouvernement qui a répondu en encourageant les étudiants à franchir les piquets de grève. La tension a monté. La colère aussi. Alors les policiers ont sorti les gaz, le poivre et les matraques et ont frappé, blessé et emprisonné par centaines les étudiants, les professeurs et tous ceux qui osaient s’opposer à la parole du tout-puissant. Celui-ci a de plus ridiculisé, devant un parquet qui ne pouvait plus arrêter de rire, cette canaille qui voulait s’instruire convenablement. Combien de temps un enfant qui est ignoré par son père peut-il s’adresser à lui sans monter le ton ? Combien de temps peut-il ainsi être méprisé sans se fâcher ? Qui violente qui dans cette situation ?
Pour la suite du monde, nous vaincrons de la peur, des mensonges et des sophismes par milliers. Pour la suite du monde, nous vaincrons de ceux qui veulent nous garder petits, car ensemble, nous sommes grands. Pour la suite du monde, nous nous souviendrons longtemps de ces élites méprisantes que nos voix dérangent, que nos opinions empêchent de brasser des bonnes affaires et d’engranger des profits juteux. Pour la suite du monde, nous nous souviendrons longtemps de ces médias à la couverture médiatique variable, et de leurs chroniqueurs et éditorialistes malhonnêtes. Pour la suite du monde, nous nous souviendrons longtemps de ces étudiants courageux qui nous auront servi la plus grande leçon de démocratie et de solidarité de ce jeune siècle et qui par le courage de leurs convictions, auront pavé la voie à un Québec qui se réveille, à une rue qui hurle sa présence et qui exige qu’on l’écoute, pour que l’avenir soit plus lumineux que le passé, pour que cesse la liquidation pure et simple de son territoire, de ses ressources et de son savoir.
Mais le mépris n’aura qu’un temps ! De cette révolte est né l’espoir et de cet espoir naîtra un Nouveau Québec que construira avec créativité et liberté les réprimés d’aujourd’hui. Ne lâchez pas ! Votre parole vaincra !
Collectif d’auteurs
Gabriel Anctil, Normand Baillargeon, Jean Barbe, Mathieu Barrette, Jimmy Beaulieu, Jacques Bérubé, Nicolas Chalifour, Martine Delvaux, Nadia Gosselin, François Leblanc, Michel Leblond, Tristan Malavoy-Racine, Catherine Mavrikakis, Elsa Pépin, Christine Portelance, Pierre Szalowski, Jocelyn Pelletier, Simon Paquet, Patricia Posadas, Michel Vézina.
Personne ne connait ce collectif d’auteurs et personne ne gagnerait rien à les connaitre. Quel dommage qu’une question concrète et réelle (des étudiants qui ne veulent pas payer plus cher leur études), soit détournée avec un tel snobisme par toute sorte de gens qui ne font que de la pose.
Que d’enflure dans la prose par ce collectif d’auteurs inconnus! Quelle belle suite de slogans creux! Que de tapes sur sa propre nuque pour se sentir jeune et rebelle! Que d’irresponsabilité! Aucun de ces génies n’est capable de rien proposer, ils se contentent de chialer et de crier d’aller aux barricades pour retourner cinq minutes après dans la vie ordinaire, où ils ne sont pas capables de dire « non » à leur fils de cinq ans. J’aurai honte de voir mon nom après un texte comme celui-ci (« un Nouveau Québec construits avec la liberté des reprimés », franchement, arrètez de vous crinquer avec V pour Vendetta!).
Méprisable, comme ont été méprisables la majorité des réactions qui a généré toute cette histoire.
« Personne ne connait ce collectif d’auteurs et personne ne gagnerait rien à les connaitre. (…) Que d’enflure dans la prose par ce collectif d’auteurs inconnus! »
tu es un inculte.
puis-je me fier à l’opinion d’un inculte?
Ce serait bien d’attaquer les idées, pas les personnes. Je connais les BD très médiocres de Jimmy Beaulieu (excellent dessin, scénario innexistant) et Gabriel Anctil a écrit ici même un texte d’une insignifiance térrifiante. On ne gagne rien à les connaitre.
Et question culture, il ne faut pas confondre la Culture avec quelques représentants mineurs des Arts .
tu en connais deux sur vingt, et tu te permets un affirmatif « on ne gagne rien à les connaitre » ???
et tu oses accuser les honnêtes commentateurs de négliger tes « idées » ?!?!?
come on.
En parlant de snobisme, tes commentaires tombent à pic.
Pas besoin de connaitre Patricia Posadas (c’est qui ça?) pour pouvoir avoir une opinion éclairée. La culture ne se mesure pas en termes du nombre d’artistes branchés que tu connais, mais d’après la qualité de tes arguments, de ton raisonnement ou de tes références.
Continue de te croire très cultivé juste parque tu lis le blogue de Catherine Mavrikakis.
@ED
« Pas besoin de connaitre Patricia Posadas (c’est qui ça?) pour pouvoir avoir une opinion éclairée. »
euh non. je crois pas que tu puisses utiliser l’épithète « éclairée » pour décrire une opinion basée sur quelque chose que tu ne connais pas.
« La culture (…) se mesure (…) d’après la qualité de tes arguments, de ton raisonnement, … »
euh non. je crois que c’est l’intelligence et le sens logique qui se mesurent comme ça.
« Continue de te croire très cultivé juste parque tu lis le blogue de Catherine Mavrikakis. »
je vois pas le rapport. je te rappelle que je suis intervenu parce qu’il me semblait déplacé que tu justifies ton opinion par ton manque de culture. mon niveau de culture à moi n’est pas une donnée pertinente ici, à mon humble avis.
On peut continuer ainsi longtemps, ça devient amusant et aujourd’hui j’ai du temps libre…
Pour avoir une opinion éclairé du texte en question, dois-je connaitre la vie et l’oeuvre de Patricia Posadas et des 19 autres? L’oeuvre ne devrait-elle se défendre toute seule? Calinours, je crains que t’es du genre à avoir besoin de voir quels prix a gagné un film pour savoir si tu aimes ou pas.
Ton jugement sur mon supposé manque de culture est complètement risible. Je pourrais être Prix Nobel de littérature et tu jugerais que je manque de culture car j’ignore qui est Patricia Posadas.
Comment mesures-tu la culture d’une personne? D’après la quantité d’auteurs du Collectif qu’elle peut citer? La base de données du journal VOIR est alors l’organisme le plus cultivé de la planète.
Mais j’avoue que tu dois être bon aux échecs: t’as réussi à détourner l’attention de la question de base, à savoir la pauvreté de ce texte, construit à la manière d’un film américain, quelques feux d’artifice, une bonne poursuite de chars, des scènes touchantes, un fond musical émotif et une brise légère qui joue avec les cheveux rebelles du jeune révolutionnaire.
Pathétique, de tel abîmes de quétainerie étaient jusqu’à présent réservés aux hymnes nationaux! La cause des étudiants n’a pas besoin de ce genre d’appui, elle avancera seulement si des arguments et des propositions sont mis de l’avant. Ces accès lyriques, quétaines, vides, ne sont d’aucune utilité et ils font au contraire reculer la…. ok, disons le mot… la cause. Avec les technocrates on ne gagne pas à coups des vers et de poèmes mais à coup de chiffres et de faits concrets.
@ED
« Pour avoir une opinion éclairé du texte en question, dois-je connaitre la vie et l’oeuvre de Patricia Posadas et des 19 autres? »
ben non, c’est sur, mais la question n’est pas là. tu ne peux pas dénigrer les auteurs, et les re-dénigrer parce qu’ils te sont inconnus, comme tu l’as fait sauvagement dans ton premier commentaire.
« L’oeuvre ne devrait-elle se défendre toute seule? »
ben oui, justement! et c’est pourquoi préciser que personne ne connait les auteurs (alors qu’il n’y a peut-être que toi qui ne les connais pas, qu’en sais-tu?) relève de l’insulte gratuite.
« Ton jugement sur mon supposé manque de culture est complètement risible. »
c’est que tu admets toi-même ne connaitre que deux des vingts auteurs, chose!
je passe sur ta critique du texte, que finalement tu daignes étayer. je passe parce que c’est trop démagogique pour mériter une réplique.
mais je m’attarde un instant sur ta conclusion:
« Avec les technocrates on ne gagne pas à coups des vers et de poèmes mais à coup de chiffres et de faits concrets. »
et pourquoi ne pas laisser les poètes écrire des vers? chacun sa spécialité, non? toi les insultes, et ce collectif d’auteurs les phrases belles.
Tu n’as rien compris : je peux tout ignorer de ce maudit collectif sans que pour autant je sois inculte. Je pourrais avoir écrit La Divine Comédie, peint la Gioconda, être l’ami personnel de Garcia Marquez et avoir lu toute les volumes de la Bibliothèque du congrès, que tu continueras à me traiter d’inculte! Franchement, t’es atteint de nombrilisme sévère, faut être capable de voir un peu plus loin que les coins de ton quartier…
Et tu t’obstines à détourner l’attention, avec des mots magiques : accuser quelqu’un de démagogue marche bien pour la galerie et évite tout débat. Toujours les mots émotifs : tu juges que je « dénigre » les auteurs simplement parce que je juge que leur texte ne vaut pas un sou! De ma critique à ce texte, tu n’as retenu que le bout concernant ces « auteurs inconnus », c’est ça qui t’a accroché, pas le fait que je dise que le texte est vide, surfait, enflé, quétaine.
Mon gars, malheureusement t’es pas le seul, tu es le représentant classique de cette variété de snob qui pullule partout, faisant étalage de son ignorance, croyant que la culture se résume à ce qu’ils jugent être la culture, utilisant à profusion des clichés et de phrases toutes faites, distrayant l’attention, fuyant toute réflexion mais basant tout son argumentaire sur des jeux de mots et des émotions. T’as le droit d’être ainsi. Ça m’écœure pourtant que la population en général se laisse tromper par les écrans de fumée que toi et tes semblables vous semez. Et puis j’en ai assez.
@ED
mon point c’est que la processus mental qui te pousse à supposer que des auteurs que tu ne connais pas sont inconnus de tous relève de l’absurdité. et te servir de cette supposition pour les dénigrer et ainsi attaquer leur œuvre par la bande relève de la lâcheté intellectuelle.
si tu veux continuer à discuter, partons de cet énoncé. ou bien, tu peux mettre un terme à tout ça en écrivant pardon mononcle.
OK, dernier essai, si on capable de s’entendre il reste un espoir pour que la crise étudiante cesse aussi un jour.
Que les auteurs du collectif soient connus ou pas, que ce soit la première fois que j’entends leur nom ou qu’ils soient mes meilleurs amis, qu’ils soient les Beatles ressuscités ou qu’ils n’existent pas, ÇA N’A ABSOLUMENT AUCUN RAPPORT avec le jugement que je peux faire sur le texte qu’ils signent.
Inverse les termes de ma proposition: Que d’enflure dans la prose de ce collectif d’auteurs hyperconnus. L’adjectif final (connus ou inconnus) ne change absolument rien dans le sens de la phrase. Cet adjectif pourrait même être supprimé que mon commentaire serait tout aussi valable (valable, lis-moi bien, je dis valable, pas vrai).
Dans le fond, je crois qu’il y a un malentendu: j’ai critiqué l’ouvre DU COLLECTIF, c’est à dire cette lettre intitulée Nous sommes avec vous, pas les ouevres de chacun de ses membres.
Donc, si débat il y a, je persiste a affirmer que cette lettre signée par ce collectif est une suite de slogans périmés. Si d’un côté les étudiants sont traités d’anarchistes, de ce coté-ci ils sont présentés comme le Messie tant attendu.
J’accepte tes excuses, après tout, qui peut resister au yeux d’un calinours, surtout lorsqu’il est … quoi déjà?… condescendant?
@ED
« Que les auteurs du collectif soient connus ou pas, (…), ÇA N’A ABSOLUMENT AUCUN RAPPORT avec le jugement que je peux faire sur le texte qu’ils signent. »
pourquoi alors avoir écrit:
« Personne ne connait ce collectif d’auteurs… »
et
« Que d’enflure dans la prose par ce collectif d’auteurs inconnus! »
???
Si t’avais été au siège de Constantinople, t’aurais discuté du sexe des anges avec tes copains, tandis que les turcs se préparaient à l’assaut final.
J’arrête là, il n’y a pas de pire sourd que celui qui ne veut pas entendre.
Encore Miron! Pauvre Gaston! On le rescuscite à hue et à dia, quand ça fait l’affaire, comme une bague de la coupe Stanley. Misère…
Je me souviens( !) d’un cours à L’UQUAM dans les années 80 ou le prof Audet avait invité Miron pour nous causer poésie. Gaston s’était pointé à l’heure, égal à lui-même, tout dépenaillé, ne tenant pas en place, avec son rire large comme nos horizons, remontant sans cesse son pantalon pourtant bien retenu par de grandes bretelles. Gaston qui se met sans autre préambule à nous lire des extraits de poème, les siens et d’autres de ses amis poètes, nous jouant de la musique à bouche entre les vers, pour bien nous faire comprendre la nature joyeuse du poème, encore plus quand on a sué sang et eau pour l’écrire.
Nous a-t-il ennuyé pour mourir par de savantes analyses du fin fond des sens multiples et absolument complexes du geste poétique? Pantoute. Il a lu les mots du poème et joué de l’harmonica pour leur rendre hommage! Déjà immense comme poète, Miron s’est alors montré magnifique par un autre côté, son sens inoui pour la musique qui sort des mots, de ses mots. Nous en fûmes pantois, et à jamais reconnaissants au poète de nous avoir fait découvrir la vraie poésie, celle « qui chante avec son homme ».
Messieurs dames du collectif, vous devriez avoir honte. Et votre prose pue le mensonge , le mépris, la paresse crasse à plein nez. Vous chantez faux….
où ça un mensonge, jean-claude?
Tel que je le dis et le redis depuis près de trois mois – au grand déplaisir de presque tout le monde sur ce site… – la situation absurde et totalement surréaliste que nous subissons actuellement tient son origine à une stratégie retorse et initialement mise en branle grâce à un commode (et planifié) manque de… quelques bouts de carton.
Dès le coup d’envoi, le score indiquait «stratégie: 10» vs «démocratie: 0».
Puis, sans perdre un instant, avant que la «démocratie» sonnée par le fulgurant jab initial ait le temps de relever la tête: la charge «rouge». Afin que quiconque n’étant pas du camp de la «stratégie» puisse d’un seul coup d’œil être repéré.
Ensuite, déferlements à répétition visant à nuire le plus possible à tous ces crétins et crétines qui bossent jour après jour pour défrayer la grosse part (87%) de la note universitaire. Le score: «stratégie: 50» vs «démocratie: 0».
Titubante, la «démocratie» essuie encore une dévastatrice gauche en pleine gueule avec la révélation sans ambiguïté (!!!) du porte-parole de la CLASSE, faite le 7 avril dernier, à l’occasion d’un rassemblement au Monument national. M. Gabriel Nadeau-Dubois y déclara :
«Notre grève est déjà victorieuse parce qu’elle nous a permis de voir la route de la résistance. Il est là, le vrai sens de notre grève. 250 000 personnes, ça ne sort pas dans la rue parce que ça ne veut pas payer 1625$ de plus. Il est là le sens de notre grève, dans la durée, dans la poursuite demain de la résistance.»
Et dire que certains naïfs auront pu penser que la «cause» était celle des droits de scolarité!
La «cause», c’est «la route de la résistance», camarades! Et puis, comme il fallait des «volontaires» pour diffuser le message, et que les étudiants n’avaient de toute façon rien de mieux à faire que d’aller suivre des cours, un peu de «stratégie» et le tour était joué!
Dommages collatéraux? Bof…
Petits commerçants acculés à la faillite pour cause d’empêchement d’accès par la clientèle, sessions comprises, jobs d’été perdus, projets estivaux foutus? Encore bof…
Ah oui, j’allais l’oublier… Le score est rendu à: «stratégie: 100» vs «démocratie: 0». On dirait bien que la «démocratie» a subi une méchante raclée…
*********
Et, comme si la cour ne débordait pas déjà après trois mois où l’on aura maintenu sous l’eau la tête de la «démocratie», un texte rageur dans lequel abonde la désinformation, le mépris, les sophismes.
Un cauchemar. Qui sonnera enfin le clairon du réveil?
permets-moi de juxtaposer certains éléments de ton commentaire-fleuve, claude.
« Tel que je le dis et le redis depuis près de trois mois… »
en partant tu nous avertis que ton intervention fait partie d’un vaste argumentum ad nauseam, sophisme basé sur la répétition d,une affirmation. c’est gentil. merci.
« …afin que quiconque n’étant pas du camp de la «stratégie» puisse d’un seul coup d’œil être repéré. »
tu poursuis donc avec ton affirmation gratuite au sujet des étudiants qui approuvent l’imposition d’une nouvelle taxe par le parti libéral. tu prétends qu’ils auraient été victime d’une vaste opération d’intimidation. peux-tu étayer, stp? c’est central, claude, dans ton jugement, ca mériterait un minimum de corroboration, non?
« Ensuite, déferlements à répétition visant à nuire le plus possible à tous ces crétins et crétines qui bossent jour après jour pour défrayer la grosse part (87%) de la note universitaire. »
ouach. elle est grossière, celle-là, claude! premièrement tu sais très bien que l’objectif d’une manif n’est pas de nuire aux travailleurs. de plus, tu tente de faire croire que les « crétins qui bossent » et les étudiants ne sont pas de la même classe. en trois lignes. pas fameux, claude.
« La «cause», c’est «la route de la résistance», camarades! »
ensuite, par un appel au ridicule, et en grappillant un demi-point godwin au passage, tu dénigres le propos de gabriel nadeau-dubois en prenant bien soin de sortir la citation de son contexte, soit l’événement « nous », qui voulait « créer une sorte de récit contemporain qui nous révèle au titre de collectivité ».
les marches du 22 mars et du 22 avril ont prouvé que la « cause » est plus universelle que l’élément déclencheur de la présente crise.
je réponds à l’appel de nadeau-dubois, moi claude. je résiste. nous faisons fausse route, claude. le copinage, c’est malsain. c’est destructeur, tu sais?
« Petits commerçants acculés à la faillite pour cause d’empêchement d’accès… »
et une autre accusation gratuite, une!
« projets estivaux foutus »
les étudiants ont échangé leur projet estival contre un projet de société, claude. je ne crois pas qu’ils vont perdre au change, claude.
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« un texte rageur dans lequel abonde la désinformation, le mépris, les sophismes. »
c’est le comble. après avoir repoussé les limites de la fallace, tu oses accuser tes opposants de la sorte? incroyable.
Si vous ne connaissez aucune de ces personnes, je suis triste pour vous. Au-delà du mépris, de la déception, je suis d’abord très triste.
Mon souhait sincère:
Que ceux de cette génération d’étudiants qui arborent fièrement le carré rouge l’affichent également au coin supérieur gauche de leur CV.
Ça me sauvera du temps quand viendra mon moment d’engager des gens.
on est d’accord là-dessus, jonathan: certains patrons préfèrent les larbins serviles aux fiers visionnaires.
Ou les plus sérieux et concrets vs les irréalistes et impertinents…
Appelle ça comme tu veux…À chaque gradué universitaire de voir ce qui « ‘impress the man » en entrevue – and trust me – il faut impressionner le gars l’autre bord de la table.
Mais entre la fierté visionnaire d’un gréviste étudiant et un sac vide, un bon entrepreneur voit plus d’utilité et de valeur dans le sac vide: Welcome to the real world.
@jonathan
ok ben bonne chance avec tes poches vides mon jonathan.
tu m’enverras les cv des fiers visionnaires que tu auras revirés de bord.
Mr Teddy Bear,
Ouf, ils valent pas le timbre-poste. Tu viendras fouiller dans les sacs derrière l’édifice avant que la recycleuse passe. Tu reconnaîtras: c’est la pile de CV déchiquetés en jolis lambeaux.
(Tu vois: les sacs me servent à de quoi! Et je recycle en plus!)
Y’a une video de Miron sur Youtube « les outils du poète (3de 4) », un exemple éloquent de mon témoignage comme témoin de sa venue au cours où j’étais présent. Je sais pas comment mettre ça ici , je suis pas expert en Internet…peut-être VOIR peut-il le faire? Ou les blogueurs de VOIR pourraient aller le visionner personnellement.
Cette vidéo est limpide et montre jusqu’à quel point le texte crampé du collectif, qui prend en otage la citation de Miron, est l’antithèse, en esprit et en intelligence, de la vraie nature du poète. Un mensonge grotesque, une souillure sur la mémoire de notre plus grand poète. Un texte ridicule celui de cet étrange collectif qui montre bien que Miron n’aurait jamais fitté dans nos universités, comme prof…et encore moins comme étudiant!
oui mais le « mensonge grotesque », là, je veux dire, il est où, jean-claude?
merci.
le mensonge grotesque, il est là où tu t’obstines à ne pas le VOIR, il est tout entier bien empaqueté dans tes pseudos…
oui mais plus concrètement, jean-claude?
concrètement…c’est quoi ton vrai nom?
tu refuses donc de révéler quels sont, à ton humble avis, les énoncés mensongers du texte en objet sous prétexte que cette précision t’es demandée par un commentateur anonyme.
c’est bien ça, jean-claude?
je ne comprends pas. tu devrais pourtant t’empresser de fournir les détails requis pour t’assurer que tous, même ceux qui écrivent leurs vrais noms, te comprennent bien. non?
je te tiens …je répète, jusqu’à ce que tu me répondes clairement…C’EST QUOI, TON VRAI NOM???
bon ok puisque tu le demandes si gentiment.
mon vrai nom c’est jean-claude bourbonnais.
pire encore, cette prise en otage de la parole de Miron met en lumière la grande faiblesse des signataires de cette minable lettre: leur incapacité à bien lire.
Messieurs dames du collectif, vous ne savez pas lire, et voilà pourquoi tout votre tapage ne va nulle part. De vulgaires estropieurs avec vos baguettes en l’air sur la page blanche!
De toutes les couleurs de l’arc-en-ciel québécois, vous n’en avez que pour le rouge, une horreur aux antipodes de nos mots multiples rapatriés dans les poèmes de Miron.
Batêche de batêche que vous faites dûr!
qu’est que je vois quand je me promène dans les pavillons de ce GRAND CENTRE COMMERCIAL qu’est l’Université de Montréal? De plus en plus de panneaux publicitaires avec des slogans aussi accrocheurs que mensongers.
Le poème de Miron que vous nous jetez en pleine face en haut de votre camelote révolutionnaire, ce Collectif foireux, c’est exactement la même chose.
La parole souveraine du poète transformée en slogan publicitaire, une vulgaire pub de gauchistes passés date . Le même genre de cochonnerie qu’on voit sur les affiches dans les commerces, les centres d’achat, qui nous vendent à rabais des parfums, des chars usagés et autres papiers-cul…
J’arrive pas à comprendre comment des profs de philo et certains écrivains de talent ont pu signer ça.
On en est rendu là dans VOIR, où la dissidence devient suspecte, marginalisée, voire injuriée, où il nous faut nous prosterner devant le rouge obligatoire, celui qui vous range derechef parmi les indésirables, encore plus si la parole violée de notre poète national vous scandalise, elle qui sert de prétexte à une haine qui finira mal , comme semble vouloir l’annoncer la couleur et les vignettes sanguignolantes qui ne cessent de nous sauter en pleine face, et avec de plus en plus d’aggressivité dans vos premières pages. Votre rouge était ridicule. Il devient dangereux quand vous nous l’imposez par le truchement du poète de « La Marche à l’Amour »…
le dissident, aujourd’hui, ce n’est pas toi, jean-claude. rappelle toi un peu qui est au pouvoir.
tu usurpes le statut de victime, ce qui est moralement réprouvable.
et tu t’arroges même les droits d’injurier et de dénoncer l’injure, malgré l’évident paradoxe dans lequel tu t’isoles.
super.
Vous me faites l’impression d’un homme particulièrement aigri M. Bourbonnais. Votre appropriation
égoïste des vers de Miron et vos anecdotes du « je l’ai vu dans une conférence » sont… enfantine?
Je vois mal comment quelqu’un qui s’intéresse à la poésie ou à Miron, ou bien à n’importe quelle forme d’art, peut tenter de monopoliser le sens de l’oeuvre et son utilisation. À mon humble avis, Miron doit être bien satisfait (d’outre-tombe) qu’on se sensibilise encore de ses mots et que des gens l’utilise comme un symbole, une motivation. Un cri de ralliement, un cri du coeur, des paroles de poète. Ce qui est fabuleux de l’écriture de Miron c’est qu’il s’agit de patrimoine et que les gens peuvent se l’approprier et y réfléchir et non pas seulement les prendre comme ils sont sorti de la bouche de Miron. Il y a plus qu’une lecture d’une oeuvre, que cela vous plaise ou non. Bien à vous M. Bourbonnais, souriez non d’un chien.