C'est souvent comme ça. Je pensais à un vieil ami de la France cet après-midi en me disant que ça faisait un bail qu'on ne s'était pas donné de nouvelles et tantôt, je reçois un courriel de sa part.
Et là, ce midi, en jasant avec ma blonde, je me mets à lui parler du dernier bouquin que je me suis tapé, le premier tome de Classic Rock, et je mets à le démolir parce que Les Beatles, Bob Dylan et même Pink Floyd, qu'est-ce que j'en ai à cirer en 2008. Bon, je vous vois déjà en train de me haïr devant votre ordinateur mais, comme le dirait si bien Jean Chrétien: Que voulez-vous?
J'ai eu bien du fun à écouter du Pink Floyd quand j'avais 14 ans mais un moment donné, on se rend compte que c'est de la musique de mononcles. Même chose pour Bob Dylan. C'était bien beau dans les années '60 mais soyons lucides, juste à voir comment le gars a viré… Et puis pour The Beatles, à quand le jour où on les appelera par leur vrai nom: Le groupe le plus surestimé de toute l'histoire du rock.
Mais là, je m'égare. En fait, je pourrais vous écrire un livre au complet à ce sujet pour appuyer ma fameuse thèse mais le but de ce billet est autre. Si je vous raconte ça, c'est que dans mon élan de chiâlage matinal parfumé de nicotine, j'en suis venu à la triste réalité que mes deux icônes du rock de dans mon temps, l'un –Beck pour ne pas le nommer – était devenu scientologue et s'est mis à faire des disques d'une nullité impossible et l'autre, il s'est tiré une balle dans la tête.
C'est à ce moment que je me suis mis à dire à ma blonde que le jour où l'on commencerait à faire des films sur dans mon temps, ça ferait un peu poche pour les générations à venir. Et ce soir, comme par magie, je tombe sur une nouvelle où j'apprends que Courtney Love a trouvé le comédien qui incarnerait Kurt Cobain dans un film qu'elle va produire. Le gars s'appelle Ryan Gosling et pour la ressemblance, on repassera.
Mais c'est souvent comme ça.