Au début, comme bien du monde, j'étais vraiment enthousiasmé par l'émission. Je trouvais que ça détonnait avec tout ce qu'on voyait à la télé. En fait, je ne vous le cacherai pas, je criais presque au génie. Mais à la deuxième saison, disons que ma fidélité en tant que spectateur a commencé à ressembler à celle de Jean-Paul Bello dans les Dames de Coeur. Et maintenant, disons que je zapppe un dix minutes de temps en temps et c'est bien rare que je sens un fort sentiment d'attraction.
En toute honnêteté, c'est rendu que Tout le monde en parle me stresse. Peut-être que c'est ma soif sadique de voir du monde se faire ramasser qui me rend comme ça mais avouez que c'était quand même amusant. Là, à quoi on a droit? Du monde qui parle de leur vie comme si c'était spécial. J'ignore si c'est le spleen du lundi matin qui me fait dire ça, mais n'importe quelle vie peut être intéressante. Même la mienne pourrait l'être à la limite si c'était d'un bon montage.
Et vous savez à quelle chanson que je pense quand je regarde TLMP? Vous vous rappelez de Common People du groupe britannique Pulp? La chanson parle d'une fille de riche qui fait du social class tourism et elle veut savoir c'est quoi de vivre comme une personne ordinaire. C'est à ça que je pense quand je vois toutes ces vedettes réunies autour de la grande table et qui regardent le gars qui a vécu un drame pas possible et a décidé de sortir un livre. C'est à ça que je pense quand je vois une chanteuse x fraîchement arrivée dans le monde du vedettariat qui se met à parler avec mépris de la jobine qu'elle occupait il y a six mois avant que ses tounes se mettent à jouer à la radio. Bon… assez dit comme ça, en plus qu'il faut que j'aille mener ma vie de gars ordinaire. Faut bosser. En attendant, regardons donc ce clip de Pulp, question de sourire un peu…
Wow, common people de Pulp, j’avais comme égaré ça de ma mémoire sans le vouloir. Hot.