Il y a quelques semaines, je vous racontais après m'être ouvert un compte Facebook que je ne voyais pas trop ce qu'il y avait d'intéressant. Bien que je ne me sois toujours pas transformé en un zombie et junkie du site, je dois vous avouer que Facebook a sauvé ma santé mentale un fameux soir où le journaliste que je suis s'est retrouvé à devoir écrire un article à propos d'un concert plus que fantôme.
En attendant que Loft Story et Occupation Double soient de retour, c'est avec grand bonheur que je pourrai suivre l'initiative Facebookienne de François Bégin, personnage vedette du mouvement 3REG. Avec son autorisation, je publie ici son grand projet où même l'auteur de ces lignes se sentira en perpétuel danger.
Bonne lecture!
"Bonjour chers contacts facebook.
Certains d'entre-vous sont déjà
au fait de mon intention de quitter facebook le 1er janvier 2009 avec
une trentaine d'autres hippies no name.
Alors voilà, j'ai eu
une idée. Le genre d'idée qu'on a juste une fois par jour, en général
le matin. Pour ajouter à la dramatique de cet événement, j'ai décidé de
mettre l'ensemble de mes friends au ballottage d'ici là. C'est Mikael
qui m'a donné l'idée, alors il a l'immunité pour cette semaine. D'ici
le premier janvier, j'effacerai donc un ami par un ou deux jour. L'idée
est que vous vous battiez pour mon amour.
Qu'est-ce que le
gagnant gagne? L'opportunité de passer les dernière heures de ma vie
facebookienne, en tête à tête, en toute intimité su mon wall avec
"moi-même". Un moment d'intensité tel que les mots de Mikael manquent à
décrire.
Bon ben voilà. Vous connaissez le concept, vous êtes
habitués. Comme à la télé, sauf en vrai. Remarquez, vous n'êtes pas
obligés d'attendre que je vous delete, vous pouvez vous deleter
vous-même si vous aimez mieux ça de même.
Je risque de me mettre à dos 85 personnes pour en flatter une, je suis pas sûr que je gagne au change, mais bon.
Ok je commence à vous classer de 1 à 85 de celui que j'aime le plus à celui que j'aime le moins.
Demain
je vous dis qui j'ai décidé d'éliminer en premier et pourquoi. Si vous
avez des informations de quelque nature que ce soit à propos de l'un de
mes contacts facebook qui pourraient m'éclairer dans mon choix,
n'hésitez pas à snitcher, bande de rats!
C'est parti!"
Stupidité.
Non seulement une stupidité mais, probablement, au sommet du palmarès des stupidités. Suivie de près, tout de même, par les déplorables Loft Story et Occupation Double, ex aequo dans la nullité.
Stupide et pathétique.
Le sommet du palmares!
Monsieur Perrier, ici je souhaite que tout comme dans la démarche de monsieur Bégin, vous usez aussi de cet art risqué que l’on appelle « ironie ». Car ce projet d’élimination est d’un ridicule très assumé. En fait, ça en crève les yeux. Stevie Wonder s’en rendrait compte.
Madame Morrisseau, j’apprécie que vous preniez trente secondes dans votre vie pour vous connecter, charger la boîte de commentaires et enfin, rédiger les trois mots « stupide et pathétique ».
Merci beaucoup, Monsieur Martel, de tenir compte des commentaires suscités. Vous mentionnez « ironie » et je suppose qu’il y a probablement de cela. À quoi on pourra peut-être également ajouter « consternation », si cela ne vous offusque pas outre mesure, bien sûr.
Et toutes nos excuses pour avoir aussi inconsidérément osé « charger la boîte de commentaires ». Le message a été parfaitement bien reçu, et je peux vous assurer que la chose se reproduira le moins souvent possible. Alors, sentez-vous tout à fait à l’aise pour raconter ce qui vous plaira, vous ne serez plus dérangé. Là-dessus, bonne journée, monsieur.
Monsieur Perrier,
mais non, au contraire. J’espère que vous continuerez à commenter s’il y a lieu. J’apprécie beaucoup ça. Sans farce. En fait, je préfère votre genre de commentaires à ceux qui peuvent se résumer à un « ah! oui, tu as raison ».
Maintenant, vous m’excuserez pour mon côté cinglant du lundi matin. Le but est davantage de relancer la conversation que de la clore. Et pour ça, j’en conviens, je suis pourri. J’ai quand même quelques amis dans la vie.
Vous savez, Monsieur Martel, vous commencez tout à coup à me plaire…
Par ailleurs, on ne me surprendra jamais à lâcher un insignifiant « ah! oui, tu as raison ». (De toute façon, ce serait plutôt « vous avez raison »…)
Cela dit, même si j’ai toujours la délicatesse de vouvoyer, je ne suis pas pour autant toujours commode. Mais vous vous en doutez probablement déjà. Et merci d’avoir vu à rétablir les ponts aussi rapidement. C’est tout à votre honneur.
Bonjour M. Martel,
Veuillez m’excuser d’avoir exprimer les deux seuls mots qui me sont venus à l’esprit en lisant votre blogue hier. J’aurais pu argumenter. Mais comme je trouvais fort pertinent et juste le commentaire de M. Perrier, et avec un bel élan d’enthousiasme, j’ai écrit stupide et pathétique sans sentir le besoin d’ajouter un mot de plus.
Bien entendu, ces deux mots faisaient référence au superbe projet de M. Bégin et non à votre blogue spécifiquement. Il est toujours rassurant de voir que de tel projet si pertinent existe et qu’on en fasse un petit compte-rendu sur un blogue du site de Voir.
Vivement, nous voulons en connaître les résultats.
Bien à vous.
Madame Morrisseau,
non seulement je juge le projet de monsieur Bégin d’un ridicule absolu mais du même coup, c’est ce qui me séduit dans sa démarche. Nous sommes donc d’accord jusque dans une certaine mesure.
Depuis ma tendre enfance, j’ai une curieuse tendance à me passionner pour des choses insignifiantes et futiles et à l’aube de la trentaine, il semble qu’à ce titre, je suis une cause perdue. C’est pourquoi je n’aurais pas sombré dans une dépression nerveuse si les mots « stupide et pathétique » m’avaient été adressés. Je l’aurais assumé avec grand plaisir.
Enfin, sachez que j’apprécie énormément que des gens prennent la peine de rédiger des commentaires comme le vôtre car je considère que c’est là une marque d’attention. Qu’est-ce qu’il y de pire que l’ignorance?
En souhaitant vous revoir ici malgré mes égarements ponctuels et mon amour déviant pour l’impertinence!
Veuillez accepter mes excuses, Madame Morrisseau, pour vous avoir mise bien involontairement dans l’embarras…
Et s’il devait m’arriver de récidiver, je m’en excuse cette fois à l’avance. (On ne sait jamais, après tout…)
M. Martel,
Comme j’ai découvert votre blogue qu’hier, il est maintenant certain que je vais y revenir. Je n’ai rien contre le ridicule et l’absurde… mais bon, y’a absurde et ridicule… enfin, je suis certaine que vous me comprenez… Non ? Oui ? Peu importe.
Au plaisir de vous lire de nouveau et vive l’impertinence !
M. Perrier,
Ne vous excusez surtout pas. Aucun embarras n’a été ressenti, même pas une légère gêne, juste un grand sourire.
Pour dire vrai, j'entretenais un certain doute par rapport à cette Nuit de la culture . C'est
Je suis étonné que M. Perrier n’ai pas encore relevé la nouvelle étourderie de M.Martel, tout en ploguant le gag du dépanneur
Salut Martel…