Je ne l'ai jamais caché, j'ai été un grand fan de la première édition de Loft Story. C'était la belle époque. Les galas du dimanche étaient incontournables et à chaque semaine, il était impossible que le Doc Mailloux n'y aille pas d'une affirmation absolument débilitante. J'ai la nostalgie de cette bande de jeunes adultes qui n'avaient aucune idée de la tempête dans laquelle ils se lançaient alors. J'ai souvenir de Mélanie la bitch par excellence, de chose bine avec sa toune des murs qui ont des yeux mais surtout du légendaire Hugues, produit typiquement saguenéen.
Comment oublier cette fameuse émission qui se terminait alors avec Hugues, couché dans son lit, s'adonnant à une curieuse analogie de la vie pour enfin lancer le plus candidement du monde: "Ça fait une belle métamorphose!". Sans blague, depuis maintenant cinq ans, à chaque fois que j'entends le mot métaphore, je ne peux m'empêcher de rire intérieurement tout en ayant une pensée pour Hugues.
J'avoue aussi avoir suivi la deuxième édition et ce, grâce à Mathieu Baron, personnage d'un charisme à tout faire péter. Pour certains, il leur rappelait un copain adepte de muscu tandis que pour les autres, il évoquait ce cousin ou vieux chum macho mais tellement correct.
Mais des Hugues et des Mathieu, il n'en pleut pas. Et c'est là que j'ai quitté le bateau. Je retrouvais à nouveau mon statut d'intello qui se la pète et qui, une coupe de champagne à la main, partage l'avis des autres invités à un vernissage comme quoi Loft Story c'est de la marde. Sauf que moi, je rajoutais "depuis la troisième édition" avant de devoir affronter le regard inquisiteur des autres convives se demandant si j'étais alors en train de blaguer.
Cette année encore, j'ai tenté de redonner une nouvelle chance à l'émission et je vais vous faire un gros aveu. Mercredi passé, on m'a arraché une dent de sagesse et la douleur qui suit la chirurgie est tellement intense qu'on m'a refilé des calmants assez forts pour assomer un cheval sur la coke. Eh ben! croyez le ou non, le gala du dimanche de Loft Story m'a plongé dans un sommeil profond en moins de temps que mes drogues de qualité. C'est dire.
Les participants sont tellement plates et vides qu'il serait certainement plus intéressant de filmer des plats tupperware dans une bassine d'eau froide. Je fais juste penser au petit jeune qui s'appelle Kevin et j'ai envie de sacrer un coup de poing dans un mur.
Ce qui est le plus désolant pour cette bande de (rajoutez l'insulte de votre choix), c'est qu'à chaque épisode, il y en a toujours un pour rappeler à sa gang de (je vous mets au défi de trouver une autre insulte, un peu de créativité ça ne fait jamais de tort bordel) que LE Québec les regarde. Pauvre eux-autres. S'ils pouvaient savoir qu'ils détiennent les pires cotes d'écoute de toute l'histoire de Loft Story. Et on aura beau dire que tout ça, c'est à cause du manque de budget de TQS, ça n'a aucun cibole de rapport. Un show comme Loft Story n'a pas tant besoin de publicité que ça. Ce qui attire le monde, ce sont les gens qui font le show et cette année, ça aurait pas mal été plus rentable de filmer un loft rempli de chats, de chiens, d'écureuils et de plantes vertes.
Dommage mais comme le malheur des uns fait le bonheur des autres, alors que je cherchais une vidéo allant dans le sens de ce billet, j'ai tombé sur un clip absolument magique où on assiste à une visite du plateau français de Loft Story de nul autre que Jean-Claude Van-Damme. Décidément, ce gars est une source inépuisable de surprises. Vous devez regarder le clip jusqu'à la fin. C'est d'un surréalisme pas possible. Maintenant, ne reste plus qu'à souhaiter que TQS invite JCVD sur leur plateau. Ou sinon, y a-t-il un pendant québécois à cette icône? J'attends vos suggestions.
Sacré JCVD!
Ce qu’il y a, c’est qu’avec toi, Joël, on ne sait jamais à partir de quand tu es sérieux…
Bordel, donnez la parole à une barbotte, et elle vous dira « Laissez-moi parler comme moi je pense la vie!!! »
Et voilà: le pauvre Aziz ne dira plus jamais «Un qui est bien, c’est Van Damme».