J'aime Steve Proulx. Pour ses talents exceptionnels de flûtiste mais avant tout pour ses billets toujours intéressants. À l'exception peut-être de ceux où il fait référence au blogue de Lagacé. Je l'aimais bien dans le temps mais Lagacé a sérieusement commencé à m'(inscrivez le jeu de mots de votre choix). Un genre d'overdose.
Pour en revenir à Proulx, un petit détail m'a grandement tiqué dans son excellente 200ième chronique intitulée La capitale du ROQ. On peut y lire cette citation de Guy A. Lepage: "J'ai plus de complicité et d'intérêts en commun avec des gens qui vivent à San Francisco, Barcelone, Stockholm ou New York qu'avec des gens des régions du Québec." Question existentielle: qu'entend-il par "gens des régions du Québec?
Est-ce que Guy A. parle des gens qui y habitent actuellement ou de ceux qui en sont originaires? Parce qu'advenant le deuxième cas, ça craint énormément pour Guy. Sachant qu'une grande partie des résidents de Montréal provient des régions, Guy ne doit pas avoir trop d'amis… Et même là, si son concept de gens des régions s'applique à ceux qui y habitent, qu'en est-il des montréalais exilés? Et moi, qui ai habité la grande métropole pendant quelques années, suis-je en droit d'espérer pouvoir aspirer, ne serait-ce qu'à une infime partie, du titre de noblesse Lepagienne de montréalais?
Tant de questions. Mais j'ai quand même ma théorie. Je pense que le terme de "gens des régions du Québec" n'est aucunement géographique. En fait, il s'agit plutôt d'une façon de penser. Ici, je vous laisse le soin de la définir.
C'est quand même troublant parce qu'à chaque fois que je pense à Guy A. Lepage, j'ai un pénible flashback qui doit dater d'il y a vingt ans. Je n'étais alors qu'un jeune garçon de huit ans et c'était dans l'enthousiasme le plus fou que je m'étais rendu au spectacle de RBO à l'Auditorium d'Alma. Chanceux que j'étais, j'avais la place du milieu dans la première rangée. Un vrai rêve devenu réalité qui allait pourtant tourner au cauchemar.
Alors que le groupe en était au numéro de Faire le tour du monde, voilà que Guy A. s'était avancé à un mètre de moi et mes yeux éblouis ont croisé son regard. Heureux comme un roi, je lui ai adressé avec ma main droite un bonjour et celui-ci m'a répondu par l'intermédiaire d'un doigt-dans-le-cul qui évidemment a suscité l'hilarité générale de la salle.
J'ignore si cet événement m'a marqué d'une façon ou d'une autre mais s'il se trouvait qu'un jour un psychanaliste m'en avisait, j'ai sérieusement en tête d'envoyer la facture à Guy A. De toute façon,ce n'est pas ça qui le metterait à la rue. Et c'est à ça que ça sert un ami. Mais j'oubliais, je ne suis pas de Stockholm ni de San Francisco. Et je suis un "gens des régions du Québec" en plus. C'est mal parti pour qu'on devienne des potes lui et moi…
Fait chier. Bof.. pas tant dans le fond.
Anyway, Guy A. Lepage… yé laitte!!!!
Et Joël est ben plus cute à regarder 😉
Mais y’a comme une p’tite ressemblance, la coupe de cheveux ? Le pitch ?… Ah non, Guy A. est moins poilu je crois. Ouin ma télé m’a laissé tombé y’a deux semaines, alors je ne suis plus up to date concernant les trucs à la télé.
pinch… pas pitch… bref, vous m’aviez compris j’espère.
Si Guy A. regarde de haut les gens hors Montréal, soit le ROQ, ben, il les regarde de pas si haut, parce qu’il n’est pas si grand….
Ouch !
🙂
Madame Morrisseau, je savais que ça finirait par me tomber dessus. Je partage la même coupe de cheveux que Guy A. mais j’espérais en secret qu’aucun lecteur ne le remarque…
Mais bon, c’était sous-estimer votre perspicacité.
Ah… et en passant, merci pour le compliment. Je le prends. Je vais le mettre dans mon CV: plus cute que Guy A. Lepage.
😉
Je déteste ce sujet!!! Les gens des régions, les Montréalais. Ça me mets en (insérez le sacre qui vous plait). Quand j’y pense, je trouve ça ridicule qu’on se disent tous Québécois!!! J’arrête ici, je suis en rogne!
Point d’exclamation