S'il y avait dans le livre des records Guiness une mention pour la campagne électorale la plus plate de toute l'histoire de la démocratie, je pense sincèrement que nos présentes élections provinciales seraient un maudit bon prospect. Sérieusement, il doit se passer plus de choses intéressantes dans un film d'auteur tchèque.
Je suis allé passer quelques jours dans le royaume de Guy A. Lepage et pas un mot sur les élections. Même chose ici dans le royaume de Jean Tremblay. En bon français, le monde s'en câlisse totalement. Certains analystes prétextent que ce désintérêt n'est que le fruit d'une certaine lassitude mais c'est bien pire que ça. Les enjeux et les candidats sont aussi plates qu'une élection de commissions scolaires.
Et pourtant, tout ça peut sembler cocasse mais si on regarde la vérité en face, c'est un peu inquiétant. Déjà qu'aux élections fédérales, le taux de participation des électeurs était plutôt poche, imaginons maintenant la suite…
Comme vous le savez, je suis un homme débordant d'idées et voilà donc quelques pistes afin de mettre un peu plus de vie dans cette campagne et ainsi réanimer une certaine passion du public pour la démocratie:
– Engager Grégory Charles pour animer le débat.
– Éliminer un parti à chaque semaine que l'on pourra sauver par vote téléphonique pour la modique somme de 50 cents par appel qui seront facturés sur votre compte téléphonique et bien entendu remboursables à votre prochaine déclaration d'impôt.
– Enlever le balai que Pauline Marois a… vous savez où.
– Encourager Jean Charest à présenter les prochains finalistes des auditions de Star Académie.
– Ne pas oublier d'engager Grégory Charles pour le débat.
– Impliquer Mario Dumont dans un scandale sexuel pour lui donner un petit côté wild.
Enfin, ça serait peut-être le fun que Québec Solidaire soit invité au débat. Amir Khadir, il rock.
Si vous avez d'autres idées à la maison, ne vous gênez pas à nous en faire part. Il faut le faire lever ce party là…
Qui vous a donc raconté pareilles sornettes, Monsieur Martel? Un party?
Vous n’y êtes pas du tout. Rien de particulièrement amusant ici. Bien au contraire, on fait dans le très sérieux en ce moment. Ainsi, on ne sait trop s’il y aura une tempête, si le cas échéant elle sera terrible ou insignifiante, ni même quand elle pourrait (ou pas) nous tomber dessus.
Alors, on est actuellement à discuter des meilleurs pneus pour faire face à l’éventualité. Et il semble que ce soit plutôt ardu de s’entendre sur le bon choix.
De toute façon, tout party qui se respecte se doit d’être à quelques pas de vous-savez-quoi ouvert tard… Si rien n’a encore débloqué de ce côté, vous avez une nouvelle et dernière chance – un « last call »… – d’aller extirper une promesse ferme de résultat auprès de vos candidats.
Plus tard, vous ferez le party.
Rien a faire…N’est pas Barack Obama qui le veut bien et avec le charisme fou de nos politiciens, c’est compréhensible que personne ne se garoche aux urnes…Je préfère voter pour le dépanneur et son spécial sur la Grolsch…
hahaha
« Impliquer Mario Dumont dans un scandale sexuel pour lui donner un petit côté wild. »
génial mais j’ai peur que ça marche
Un party sans petites sandwichs pas d’croûtes, ce n’est pas un vrai party non plus! Je propose donc des buffets de sandwichs pas d’croûtes à chacun des bureaux de scrutin pour tous les électeurs qui se présenteront pour voter. Suis certaine que ça attirera du monde!
Et pourquoi pas un gros bol de punch avec ça! Ça délierait sans doute les langues!
Pourquoi pas une bataille dans le Jell-O?
Mieux: chaque compté organise une bataille dans le Jell-O entre ses candidats plutôt qu’un vote normal le soir du scrutin. Ça enlève de la job aux électeurs; anyway, personne va voter de toutes façons… En plus, ça hausse les cotes d’écoute de la soirée électorale! «On se rend maintenant dans le compté de Lac-Saint-Jean où les candidats Alexandre Cloutier et Pierre Simard ont déjà éliminé le ptit avec une boucle d’oreilles qui se présentait pour l’ADQ… Quel est son nom encore Bernard?»
@ Dominique Pelletier
En somme, la démocratie en action?
@ Dominique Pelletier
Si le consortium des médias était dirigé par TQS, c’est le débat des chefs qui aurait tourné en bataille de Jell-O. Imaginons tous les chefs en speedo et en bikini, avec les logos des partis bien placés, se garocher de la gélatine aux couleurs partisanes… Et à la fin, le plus beurré remporte, parce que c’est ceux qui n’ont pas peur de se salir les mains qui promettent le plus de changer les choses! (dixit à peu près Félix: « Au paradis parait-il mes amis/C’est pas la place pour les souliers vernis/
Dépêchez-vous de salir vos souliers/Si vous voulez être pardonnés »)
On va finir par en avoir une, une vraie démocratie, si on s’y met! (Est-ce que je suis en train de dire que la démocratie passera par TQS???!!)