Hier soir, j'étais en train de jouer au Nintendo DS sur le divan et ma blonde elle, zappait entre Tout le monde en parle et Star Académie. Choc émotif ultime, j'apprends alors que Éric Lapointe n'est pas mort. Il était live dans notre face en train de chanter avec les académiciens. Après deux minutes de tour de chant, ma blonde rezappe vers TLMEP et la belle gang de baby-boomers de Beau Dommage nous racontait leurs vieilles histoires des années 70. Comme j'haïs pour mourir Beau Dommage, ma blonde s'est tannée de mes commentaires assassins qui ponctuaient chaque seconde et voilà qu'elle a habilement effectué un retour à Star Académie.
Comme j'étais toujours en train de jouer à Grand Theft Auto: Chinatown Wars, j'écoutais très distraitement ce qui provenait de la télé mais à un moment donné, je me suis dit: "Ben crime, je savais pas que Claire Lamarche avait recommencé son émission où elle rencontre du monde qui parle de leurs problèmes fuckés." Et là, je me lève la tête et qu'est-ce que je vois pas: Éric Lapointe, Patrick Huard et Julie Snyder qui parle du passé arrosé du rockeur.
Un vrai moment de télé complètement dischié. Snyder faisait son possible pour nous faire voir Lapointe comme un nouvel homme et Huard lui, y allait de ses réflexions sur la douleur versus la création dans la rock. Ici, je me permets de le citer grossièrement: "Éric m'a toujours dit qu'il faut souffrir pour écrire du rock. C'est pour ça qu'il voulait pas arrêter de boire faque un moment donné, je lui ai dit que justement, s'il arrêtait de boire, il allait souffrir!"
Ce que je vous décris, ce n'est pas un extrait de deux minutes, je pense que ça a duré quelque chose comme 15 minutes. J'en étais à me demander sérieusement si un curé n'allait pas se pointer sur scène et exorciser Lapointe pendant que les académiciens, tous vêtus de blanc, allaient entonner un chant eucharistique.
En fait, le plus troublant dans tout ça, c'est que Lapointe avait vraiment l'air de pas tripper. Mes condoléances…
Assez minable comme commentaire. Et quel envergure ! Continue à t’abrutir devant tes jeux d’ados. Je pense pas qu’on t’invite à venir ouvrir ton coeur à Jeannette bientôt: grand bien nous fasse !
Madame Blouin, ne vous inquiétez surtout pas pour moi. J’ai une relation très durable avec mon Nintendo DS et l’abruti que je suis ne projette aucunement d’aller ouvrir son coeur auprès de Jeannette. C’est une bonne nouvelle pour vous.
Du même coup, merci pour ce commentaire assassin qui m’a toutefois fait sourire. Tant qu’à me faire démolir, grand bien me fasse que ce soit fait avec classe. Croyez-le ou non, minable n’était pas encore dans ma liste de mots me qualifiant.
J’espère sincèrement vous revoir ici mais je vous préviens, vous avez mis la barre haute! J’ai maintenant de grandes attentes.
HAHAHAHAHAHAHA
Trop bon ce genre de commentaire
Fais attention Joe!
Il semble qu’Éric, Julie et Patrick aient d’ardents défenseurs au Québec… En fait, toutes les Nancy du Québec aiment Éric Lapointe, c’est connu…
Toi, t’es plus drôle dans tes réponses, que dans tes articles.
Vivement des madames Blouin sur ton blogue !
Heureuse d’avoir pu enrichir votre vocabulaire monsieur Martel. Mais je n’étais pas inquiète à ce sujet-là.
Cependant, j’entretenais bien, un certain doute quant à savoir si Jeannette aurait un quelconque écho chez-vous qui souffrez mal les débordements d’émotions mal contenues qui avilissent, voire abrutissent le bon peuple.
Mon pauvre ! Vous avez dû plusieurs fois, trop souvent bien sûr, vous voir exposer à tout cet étalage de bons sentiments beurrés épais dans des shows non moins épais, vous qui rêvez pourtant d’un monde intéressant ou chacun pitonne librement sur sa machine tout en jetant un oeil distrait à un excellent film suédois version originale, sous-titré (vous avez bien sûr manquez de temps pour peaufiner votre suédois, tout à votre étude socio-technologique). Mais finalement, peut-être trouvez-vous Bergman aussi larmoyant et plate que toutes ces émotions qui nourrissent le bon peuple, et peut-être aurais-je plutôt dû mentionner le dernier Lara Croft ou le jeu électronique « Du soldat qui tue tout ce qui bouge, mais de façon tellement haaallucinante » ?
Tous les goûts sont dans la nature, n’est-ce pas monsieur Martel ?
Éric Lapointe… Hum… Franchement, je me suis toujours demandé comment cet « artiste » pouvait avoir des fans. Autres que des fiers-à-bras copieusement tatoués, pour être plus précis.
Quant à cette idée qu’il faille obligatoirement souffrir pour faire du rock, je ne sais pas vraiment. Par contre, voir et entendre cet « artiste » dont il est ici question a toujours été au-dessus de mes forces. Trop, mais alors là beaucoup trop pénible… Et voilà ce qui fait immanquablement souffrir.
Relativement à Beau Dommage, et contrairement à vous, je dois dire que j’ai bien aimé cette formation. Le premier album davantage que les suivants. C’est l’après-Beau Dommage que je n’ai pas du tout apprécié.
Enfin, cher Monsieur Martel, faudra qu’un jour vous nous expliquiez pourquoi vous êtes (ou paraissez l’être, du moins) sérieusement accro aux jeux vidéo. S’ennuie-t-on à ce point par chez vous? (Rien à voir avec l’absence d’un certain type de commerce, duquel il a été largement question il y a quelques mois comme vous vous en rappelez sûrement, j’espère…)
Là-dessus, je vous laisse retourner à tous ces commentaires obligeants – ainsi que moins obligeants – qui accueillent vos propos.
@ Nancy Blouin: Zéro ironie, vous écrivez vraiment bien et je commence sérieusement à vous aimer. Toutefois, je n’aime pas vraiment Lara Croft. Tombraider, c’est pas trop mon truc. Je préfère les classiques comme Mario Bros. Plus ludique.
Pour ce qui est de Bergman, je suis encore indécis. Dommage parce que ça se place très bien dans une conversation de s’afficher comme fan de Bergman.
@ Claude Perrier: On a tous des petits défauts et j’entretiens une relation de longue date avec les jeux de Nintendo. Mis à part Grand Theft Auto à l’occasion, je n’ai jamais vraiment trippé sur les jeux violents. Je préfère sauter sur des tortues et sauver des princesses. C’est mon petit côté romantique. Sinon, j’ai une vie très bien remplie et je suis même capable de lire.
Tout ce branle-bas parce qu’un ivrogne a décidé d’arrêter de boire? Mme Blouin devrait se souvenir des derniers jours de Gainsbourg, alors qu’il resemblait à une pieuvre dans le vinaigre.
Tous les Phénix finissent par recevoir un certain capital de sympathie. Celui de Lapointe est mérité par un bonne dose d’authenticité; c’est pas le genre de gars à se cacher pour boire, mais va-t-il souffrir plus en étant abstinent? Peut-être au début. Et qui sait, il finira peut-être ses jours sénateur comme Jean Lapointe? Curieux, ils ont le même nom…
Dischié ? Et ça veut dire ?… (question à M. Martel)
Quant la comparaison de M. Desmeules entre Gainsbourg et Lapointe… ouff on compare des pommes avec des navets… Bien sûr, Gainsbourg a été dans ces dernières années terriblement imprévisible dans son rôle (oui il jouait un rôle) devant les caméras même s’il abusait des bonnes choses (et des mauvaises pour sa santé (cigarettes, alcools), mais il jouait un rôle devant les caméra. Mais s’il abusait comme Lapointe, là s’arrête les comparaisons. Lapointe est un sous-produit d’ici qui a combler un vide laisser par Gerry Boulet (qui avait un réel talent) pour ceux qui aiment le genre de rocker vivant à fond et brûlant les deux bouts de la chandelle en même temps.
Quant à Star Académie et Julie Snyder… j’ai seulement eu écho de cette émission, épargnée que je suis – heureusement – de ces nullités télévisées, puisque la télé ne fait plus partie de mes ‘meubles’ à la maison.
Dischié…. ? Hum… intéressant comme mot.
Moi je suis troublé par ce retour à la télé en précipitation de Eric Lapointe … On nous dit qu’il a « tellement d’énergie » et qu’il veut « tellement revenir sur scène » … Par pitié à d’autres … Nous sommes tous suffisamment intelligents pour comprendre qu’un contrat à Star Académie ça ne se refuse pas et que son « énergie à revendre » n’a strictement rien à foutre avec la décision de la remettre devant la caméra si tôt … C’est une décision d’affaire et d’opportunité professionnelle en croyant qu’en agissant ainsi ce mauvais passage allait s’évaporer comme si rien n’était arrivé et la carrière reprend de plus belle …
Il sort des soins intensifs merde … Il a perdu beaucoup de poid … Il s’est affaibli sur tous les points et il devrait se reposer en se moment pas reprendre sa carrière de Big Star … Personellement je me sens mal de le regarder faire ça … J’ai l’impression de participer à ça en tant que public … Je ne voudrais pas qu’il fasse ça et qu’il nous pitch sa BS « d’énergie à revendre » … Va te reposer Eric … Ta carrière peut attendre … Tu dois pas manquer de rien en ce moment anyway …
Dischié, ben oui, quel mot intéressant !
Cela sonne comme vous disiez sans les dentiers de mon grand-père, vous «dischié».
À moins que ce ne soit tiré du vocabulaire très riche de sa non moins riche collection de jeux vidéo. Faudrait demander au p’tit chien qui fait des recherches sur Windows, voir s’il a pas vu passer dischié !
Dischié, viens ici dischié !
@Monsieur Labonté et madame Morrisseau: j’ai le plaisir de vous informer que je suis le fier inventeur du terme « dischié ». Vous pourrez voir sur ce clip la première fois où j’en ai fait usage sur la place publique:
http://www.youtube.com/watch?v=gPBCKV96mpA