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Petrowski : distraite?

 J'ai toujours bien aimé Nathalie Petrowski. En fait, j'utilise l'expression bien aimé dans le sens de je ne suis pas en adoration mais généralement je trouve qu'elle fait des bons trucs. Je ne sais pas si vous voyez un peu la nuance mais dans ma tête, ça m'apparaît plutôt clair. Mais bon, c'est toujours un peu comme Londres dans ma tête.

Je vais toujours me rappeler de cette fois où j'étais tombé sur une espèce d'anthologie de ses premiers papiers et l'un d'entre-eux portait sur un show du jeune René Simard qu'elle avait littéralement démoli. Le genre de papier impossible à lire sans afficher un grand sourire. 

Comme on critique ceux que l'on aime, je me permets donc de ne pas passer outre cet article paru aujourd'hui. Si vous n'avez pas déjà cliqué sur le lien, je vous épargne toute la portion sur Star Académie et vous recommande de vous concentrer sur le dernier segment intitulé Mes excuses au gars de Lac-Saint-Charles. Et tant qu'à y être, je vous cite le passage en question:

"Contrairement à ce que j'ai écrit samedi, le conseiller indépendant de
Lac-Saint-Charles, Jacques Teasdale, n'a jamais dit que de voir le Moulin à images de
Robert Lepage une fois c'était assez, ni qu'il refusait de payer la
note du spectacle pour le gars de Brossard ou de Saguenay. Une
malheureuse distraction m'a fait lui attribuer des propos prononcés en
fait par le chef de l'opposition de la Ville de Québec. J'en suis
désolée."

 Toute qu'une distraction quand même. On est bien loin d'une clé oubliée dans la serrure ou d'un verre d'eau échappé. Ici, on parle de propos attribués à une mauvaise personne. Ce n'est pas rien. À la place du gars de Lac-Saint-Charles, je serais tout simplement en beau crisse. Je commencerais tout de suite à ordonner une enquête à propos des gens de mon entourage de façon à dépister tous ceux et celles ayant un tempérament de distrait pour les écarter de ma vie. Non mais, quand on est victime d'un tel genre de distraction, vaut mieux se méfier…